On a constaté que Gaston Mbengue est revenu en force cette année, vu les grandes affiches qu’il compte monter. Qu’est ce qui explique cela alors que vous aviez annoncé votre décision de sortir de l’arène ?
Puisque vous le constatez par vous-mêmes, c’est la réalité car vous connaissez le milieu de la lutte. De toute façon je suis revenu pour le grand bonheur des amateurs de la lutte. Mon absence de l’année dernière a été ressentie par ses derniers. C’était une demande exprimée aussi bien par les lutteurs et sponsors que les amateurs. Donc j’ai répondu à l’appel et je suis revenu pour eux. Reste à unir les cœurs pour que nos objectifs puissent être atteints car sans unité, tous nos projets seront voués à l’échec. On doit éviter les clans entre autres fumisterie engagés autour de certains promoteurs.
«Honnêtement, je n’ai jamais connu mon budget. Je ne calcule ni mes bénéfices ni mes pertes. D’ailleurs, il n’y a pas de bénéfices dans la lutte. Le seul bénéfice, c’est la célébrité, l’audience qu’on a et le sentiment de satisfaction d’avoir travaillé pour son pays. Rien d’autre»
En parlant de clans, ne faites-vous pas allusion aux communicateurs traditionnels ?
Ce ne sont pas seulement les communicateurs traditionnels. Même les «guers» versent dans ces pratiques. Le milieu de la lutte compte de nombreuses gens qui ne se soucient que de leurs propres intérêts, au détriment de la lutte. Ces gens-là poussent les promoteurs à engager des projets dont ils n’ont pas les moyens. C’est pourquoi, nombreux sont les promoteurs qui ont rencontré des problèmes au finish. Tout cela à cause des mensonges de leurs conseillers. C’est pourquoi, quand j’ai entendu le nom de votre journal (Vérité), j’ai vite accepté l’interview car je suis un partisan de la vérité dans toute chose.
Peut-on savoir à combien s’élève votre budget pour cette année ?
Sincèrement chez Gaston Productions, on ne calcule pas de budget. Je suis un aventurier. Honnêtement, je n’ai jamais connu mon budget. Je ne calcule ni mes bénéfices ni mes pertes. D’ailleurs, il n’y a pas de bénéfices dans la lutte. Le seul bénéfice, c’est la célébrité, l’audience qu’on a et le sentiment de satisfaction d’avoir travaillé pour son pays. Rien d’autre. Concernant l’aspect financier, il n’y a aucun bénéfice.
Mais il y a l’appui des sponsors
Vous savez, quand la saison s’ouvre, je fais d’abord mon programme avant de consulter les sponsors. Eux, ils ont des services marketing dont les membres savent ceux qui marchent ou non. Ils savent aussi quels supports peuvent accompagner leurs produits. Apres avoir fait leurs études, ils vont retrouver Gaston, car ils savent que mes combats attirent le public. C’est pourquoi, pour avoir de grandes affiches qui intéressent les sponsors, il faut prendre des risques. C’est ce que je fais à chaque fois, y comprend cette année tout en espérant que mes partenaires des années précédentes m’accompagnent. je peux dire qu’on s’aide mutuellement. Et avec Gaston, les sponsors ne se plaignent jamais car la collaboration leur donne plus de visibilité.
«Balla Gaye est mon fils. Il a même réitéré avant-hier que je suis son père. Lui et Sa Thiès savent ce qui me lie avec leurs parents. Que je trouve un combat pour eux ou non, ça revient au même. Mon souhait est qu’Aziz Ndiaye lui trouve un adversaire.»
Où en êtes-vous avec le combat devant opposer Eumeu Sene et Yékini ?
Ce combat est déjà monté. S’il plait à Dieu, ça va se faire au mois de juillet, juste après la coupe du monde. Ce sera d’ailleurs mon combat de clôture.
A part ce combat, est ce qu’il y a d’autres grandes affiches ?
Bien sur ! Il y a Papa Sow à qui je cherche un adversaire, il y a aussi Ama Baldé contre Malick Niang, Yékini Junior face à Modou Anta de Thiès, Tidiane Faye qui sera opposé à Boye Seye, Jordan qui en découdra avec Sa Thiès, Mame Balla contre Boy Baol, Khadim Ngom (frère d’Eumeu Sene) qui rencontrera Quench, etc.
Tous ces combats se disputeront-ils à Dakar ou bien ?
La majorité des combats sera disputée à Dakar. Mais, nous allons décentraliser au moins sur deux régions. Peut-être que ce sera à Saint-Louis et à Kaolack.
Est-ce que vous comptez monter un combat pour Balla Gaye vu qu’il risque de faire année blanche ?
Il faut savoir que Balla Gaye est mon fils. Il a même réitéré avant-hier que je suis son père. Lui et Sa Thiès savent ce qui me lie avec leurs parents. Que je trouve un combat pour eux ou non, ça revient au même. Mon souhait est qu’Aziz Ndiaye lui trouve un adversaire. Après cela, je peux lui trouver un autre.
Vous lui avez déjà trouvé un adversaire ?
Non ! Je ne peux pas le faire pour l’instant dans la mesure où Aziz Ndiaye est en train de lui chercher un adversaire. L’essentiel est que je compte organiser un combat pour lui, durant cette saison.
Comment appréciez-vous la marche que comptent organiser certains lutteurs en guise de solidarité à Luc Nicolai ?
Vous savez Luc Nicolaï est un grand promoteur qui a beaucoup fait pour la lutte. Beaucoup de personnes nous prennent pour des adversaires à l’image des hommes politiques alors que nous n’avons aucun problème. Depuis qu’il est en prison, je lui ai rendu visite à deux reprises, une à Thiès et une autre à Dakar. On prie pour lui afin qu’il sorte au plus vite. Pour ce qui est des lutteurs, je pense que c’est une bonne chose. Cela montre leur affection envers Luc (NDLR : Luc Nicolaï détenu suite à une affaire de drogue au Lamantin Beach dans laquelle, il serait impliqué). Ils sont reconnaissants. Qu’il sorte de prison ou non, les lutteurs auront fait une bonne action et tout le monde va apprécier ce geste. Je souhaite que l’Etat les entende pour accélérer la procédure et libérer Luc au plus vite.
«Je n’ai plus de ligne de conduite en ce qui concerne le montant des cachets. Quand je le faisais, c’était pour préparer ma sortie et adopter un plan de survie pour mes petits frères promoteurs parce que les cachets énormes les indisposent. Mais les promoteurs n’avaient rien compris et ils ne m’ont pas suivi dans ce projet. Aujourd’hui, ils le regrettent car la situation dans laquelle nous nous trouvons, n’arrange pas la lutte. Maintenant, c’est à vous journalistes de faire des analyses sur cela».
Parlant de rivalités entre promoteurs, on ne peut le nier vu qu’on le voit chaque jour dans le milieu de la lutte
En ce qui me concerne, je ne peux pas rivaliser avec personne vu que je suis le leader. Maintenant, on ne peut pas interdire à quelqu’un qui veut être comme Gaston, de rivaliser avec lui. Ceux qui rivalisent avec moi pensent que je vis de la lutte alors que ce n’est pas le cas. C’est en partie une des sources de problèmes que rencontrent les autres promoteurs.
A part toi, on n’a pas entendu un autre promoteur rendre visite à Luc ?
Je pense que tous les promoteurs lui ont rendu visite et prient pour lui. Je ne vais pas faire de spéculations sur quelque chose que j’ignore.
Est-ce que vous êtes toujours décidé de plafonner vos cachets à 75 millions ?
Je n’ai plus de ligne de conduite en ce qui concerne le montant des cachets. Quand je le faisais, c’était pour préparer ma sortie et adopter un plan de survie pour mes petits frères promoteurs parce que les cachets énormes les indisposent. Mais les promoteurs n’avaient rien compris et ils ne m’ont pas suivi dans ce projet. Aujourd’hui, ils le regrettent car la situation dans laquelle nous nous trouvons, n’arrange pas la lutte. Maintenant, c’est à vous journalistes de faire des analyses sur cela. En tout cas, comme je suis revenu, je ne vais plus me limiter à 75 millions. Je fais ce que je veux. Je vais donner aux lutteurs le montant que je trouve normal.
Ne vous sentez-vous pas déçu après toutes les actions que vous avez menées en relation avec les autres promoteurs, pour réduire les cachets ?
Non ! Je me suis uniquement retiré et j’ai appelé mon staff pour qu’il finalise les quelques combats déjà montés et se retirer pour cette année. C’est ce qui explique mon absence de l’année dernière. Lorsque nous faisions les réunions afin de réduire les cachets, c’est moi qui payais les hôtels. Parfois aussi Luc Nicolaï prenait en charge le payement.
Mais est-ce votre retrait n’a pas indisposé votre staff qui était en chômage forcé ?
L’année dernière, nous nous sommes retirés certes, mais nous avions pu organiser huit combats. Les membres de mon staff ne l’ont pas senti. Peut-être ce sont les amateurs qui l’ont senti.
En ce qui concerne la décentralisation de vos journées dans les régions, pourquoi n’avez-vous pas choisi Louga ?
C’est par modestie que j’ai cité d’autres régions mais même Louga aura sa part. L’année dernière, c’est là-bas où j’ai clôturé ma saison.
Venons au football. Nous avons constaté que malgré vos efforts pour que le Ndiambour se retrouve en Ligue 1 , vous avez échoué.
Echouer, c’est trop dire. On a fait une très belle année. On a réussi jusqu’aux dernières journées alors que l’essentiel pour nous, c’était de participer. Nous étions 16 au départ et nous avons réussi à occuper la deuxième place après les deux vainqueurs. En plus, Ndiambour a beaucoup évolué coté Marketing, les populations se sont retrouvées autour d’un engouement infaillible.
Mais votre retour au NDiambour était un challenge ou bien ?
Il faut comprendre que je suis au Ndiambour depuis 30 ans et je ne l’ai jamais quitté. C’est moi qui accompagnais Poulo, le père d’El Hadji Diouf lors des grandes rencontres du club. J’ai toujours œuvré pour le Ndiambour. Peut-être qu’au moment où je prenais les rênes, il y avait des problèmes. L’ancien Président Mafall a fait de son mieux. Quand il a voulu quitter, il m’a approché pour que je devienne le président et j’ai accepté.
Mais votre retour est marqué par beaucoup de bruits avec l’histoire de dettes dues par le Jaraaf et que vous avez mise au gout du jour
Le problème est que je ne fais pas dans la langue de bois. Je dis tout haut ce que certains pensent tout bas. Le Jaraaf nous doit de l’argent et il fallait que les gens le sachent.
Combien ?
Il nous doit 60 millions et c’est cela que l’on réclame.
«Le mystique fait partie intégrante de nos mœurs. Même les marabouts des confréries ont leur propre arsenal mystique. Que ce soit toi, moi, le Président de la République… tout le monde se protège mystiquement. Dans ce domaine, on fait tout notre possible pour protéger les joueurs».
Mais est-ce que les gens ne vont pas penser que Gaston est belliqueux ?
Quand tu dis la vérité, on te qualifie de belliqueux. C’est ce qu’on disait à Serigne Abdou Lahad Mbacké. Je suis fier de ce surnom si ceux qui le disent se référent à mon habitude de dire toujours la vérité. Je ne connais que la vérité.
Maintenant quelles sont les ambitions du Ndiambour ?
Notre principal objectif est d’aller en Ligue 1. Je suis un gagneur et j’y arriverais s’il plait à Dieu.
A propos de l’équipe nationale, êtes-vous optimiste quant à la victoire des Lions ?
Bien sûr ! J’ai espoir et prie pour notre victoire. La Fédération a fait tout ce qu’elle devait faire.
Sur le plan mystique, peut-ont dire que la Fédération sénégalaise de football a fait le tour des marabouts ?
Pourquoi pas ? Le mystique fait partie intégrante de nos mœurs. Même les marabouts des confréries ont leur propre arsenal mystique. Que ce soit toi, moi, le Président de la République… tout le monde se protège mystiquement. Dans ce domaine, on fait tout notre possible pour protéger les joueurs. Sans pour autant attendre l’argent de l’Etat, chacun des 23 membres de la fédération utilise son propre budget pour les joueurs.
Il parait que certains membres de la fédération de football ne souhaitent pas que le Sénégal se qualifie ?
Pas au niveau de la fédération. Peut-être au niveau des personnes qui ont été recalées de la fédération. C’est comme dans un gouvernement, à chaque remaniement, il y a des mécontents.
Est-ce que pour vous, le Sénégal peut battre la Côte-d’Ivoire ?
Mais le Sénégal est meilleur que la Côte-d’Ivoire sur les papiers. Nos joueurs sont jeunes et la Coupe du monde est une opportunité pour eux, d’être découverts par les grands clubs du monde. Ils ont intérêt à se qualifier.
Mais on s’est rendu compte qu’ils n’étaient pas dans leur forme durant le match aller
Ça peut arriver dans un match. C’était un naufrage. On a encaissé à la quatrième minute puis à la douzième, mais durant les 78 minutes restantes, c’était 1 à 1. Espérons que cette fois-ci le naufrage sera du coté des Ivoiriens.
Est-ce que vous ne pensez pas que l’équipe est jeune certes mais manque d’expérience aussi ?
Je ne peux dira cela dans la mesure où les joueurs, dans leur majorité, ont des contrats dans des clubs professionnels à l’étranger où ils ont fini de montrer leurs talents.
Est-ce que les locaux ne sont pas meilleurs que les binationaux ?
Je crois qu’il ne faut même pas employer le terme de binationaux vu qu’ils sont tous des Sénégalais. Chacun de nous a des parents qui vivent à l’étranger. Je ne m’attarde pas sur ces choses-là. Actuellement, notre seul souci c’est de vaincre les Ivoiriens ce samedi.
Votre pronostic ?
Je ne donne pas de pronostic. L’essentiel est de souhaiter qu’on se qualifie.
Quel appel lancez-vous aux marabouts ?
Ils sont des Sénégalais et doivent prier pour nous. Seule la sincérité compte. Vous voyez que Serigne Touba ou El Hadj Malick ont beaucoup fait pour le pays en termes de prières. Aujourd’hui, Dieu les a rétribués à travers leurs descendants qui sont à l’abri du besoin. J’invite aussi les marabouts à faire de même sans rien attendre au retour.
Vérité du Jour avec seneplus.com
Puisque vous le constatez par vous-mêmes, c’est la réalité car vous connaissez le milieu de la lutte. De toute façon je suis revenu pour le grand bonheur des amateurs de la lutte. Mon absence de l’année dernière a été ressentie par ses derniers. C’était une demande exprimée aussi bien par les lutteurs et sponsors que les amateurs. Donc j’ai répondu à l’appel et je suis revenu pour eux. Reste à unir les cœurs pour que nos objectifs puissent être atteints car sans unité, tous nos projets seront voués à l’échec. On doit éviter les clans entre autres fumisterie engagés autour de certains promoteurs.
«Honnêtement, je n’ai jamais connu mon budget. Je ne calcule ni mes bénéfices ni mes pertes. D’ailleurs, il n’y a pas de bénéfices dans la lutte. Le seul bénéfice, c’est la célébrité, l’audience qu’on a et le sentiment de satisfaction d’avoir travaillé pour son pays. Rien d’autre»
En parlant de clans, ne faites-vous pas allusion aux communicateurs traditionnels ?
Ce ne sont pas seulement les communicateurs traditionnels. Même les «guers» versent dans ces pratiques. Le milieu de la lutte compte de nombreuses gens qui ne se soucient que de leurs propres intérêts, au détriment de la lutte. Ces gens-là poussent les promoteurs à engager des projets dont ils n’ont pas les moyens. C’est pourquoi, nombreux sont les promoteurs qui ont rencontré des problèmes au finish. Tout cela à cause des mensonges de leurs conseillers. C’est pourquoi, quand j’ai entendu le nom de votre journal (Vérité), j’ai vite accepté l’interview car je suis un partisan de la vérité dans toute chose.
Peut-on savoir à combien s’élève votre budget pour cette année ?
Sincèrement chez Gaston Productions, on ne calcule pas de budget. Je suis un aventurier. Honnêtement, je n’ai jamais connu mon budget. Je ne calcule ni mes bénéfices ni mes pertes. D’ailleurs, il n’y a pas de bénéfices dans la lutte. Le seul bénéfice, c’est la célébrité, l’audience qu’on a et le sentiment de satisfaction d’avoir travaillé pour son pays. Rien d’autre. Concernant l’aspect financier, il n’y a aucun bénéfice.
Mais il y a l’appui des sponsors
Vous savez, quand la saison s’ouvre, je fais d’abord mon programme avant de consulter les sponsors. Eux, ils ont des services marketing dont les membres savent ceux qui marchent ou non. Ils savent aussi quels supports peuvent accompagner leurs produits. Apres avoir fait leurs études, ils vont retrouver Gaston, car ils savent que mes combats attirent le public. C’est pourquoi, pour avoir de grandes affiches qui intéressent les sponsors, il faut prendre des risques. C’est ce que je fais à chaque fois, y comprend cette année tout en espérant que mes partenaires des années précédentes m’accompagnent. je peux dire qu’on s’aide mutuellement. Et avec Gaston, les sponsors ne se plaignent jamais car la collaboration leur donne plus de visibilité.
«Balla Gaye est mon fils. Il a même réitéré avant-hier que je suis son père. Lui et Sa Thiès savent ce qui me lie avec leurs parents. Que je trouve un combat pour eux ou non, ça revient au même. Mon souhait est qu’Aziz Ndiaye lui trouve un adversaire.»
Où en êtes-vous avec le combat devant opposer Eumeu Sene et Yékini ?
Ce combat est déjà monté. S’il plait à Dieu, ça va se faire au mois de juillet, juste après la coupe du monde. Ce sera d’ailleurs mon combat de clôture.
A part ce combat, est ce qu’il y a d’autres grandes affiches ?
Bien sur ! Il y a Papa Sow à qui je cherche un adversaire, il y a aussi Ama Baldé contre Malick Niang, Yékini Junior face à Modou Anta de Thiès, Tidiane Faye qui sera opposé à Boye Seye, Jordan qui en découdra avec Sa Thiès, Mame Balla contre Boy Baol, Khadim Ngom (frère d’Eumeu Sene) qui rencontrera Quench, etc.
Tous ces combats se disputeront-ils à Dakar ou bien ?
La majorité des combats sera disputée à Dakar. Mais, nous allons décentraliser au moins sur deux régions. Peut-être que ce sera à Saint-Louis et à Kaolack.
Est-ce que vous comptez monter un combat pour Balla Gaye vu qu’il risque de faire année blanche ?
Il faut savoir que Balla Gaye est mon fils. Il a même réitéré avant-hier que je suis son père. Lui et Sa Thiès savent ce qui me lie avec leurs parents. Que je trouve un combat pour eux ou non, ça revient au même. Mon souhait est qu’Aziz Ndiaye lui trouve un adversaire. Après cela, je peux lui trouver un autre.
Vous lui avez déjà trouvé un adversaire ?
Non ! Je ne peux pas le faire pour l’instant dans la mesure où Aziz Ndiaye est en train de lui chercher un adversaire. L’essentiel est que je compte organiser un combat pour lui, durant cette saison.
Comment appréciez-vous la marche que comptent organiser certains lutteurs en guise de solidarité à Luc Nicolai ?
Vous savez Luc Nicolaï est un grand promoteur qui a beaucoup fait pour la lutte. Beaucoup de personnes nous prennent pour des adversaires à l’image des hommes politiques alors que nous n’avons aucun problème. Depuis qu’il est en prison, je lui ai rendu visite à deux reprises, une à Thiès et une autre à Dakar. On prie pour lui afin qu’il sorte au plus vite. Pour ce qui est des lutteurs, je pense que c’est une bonne chose. Cela montre leur affection envers Luc (NDLR : Luc Nicolaï détenu suite à une affaire de drogue au Lamantin Beach dans laquelle, il serait impliqué). Ils sont reconnaissants. Qu’il sorte de prison ou non, les lutteurs auront fait une bonne action et tout le monde va apprécier ce geste. Je souhaite que l’Etat les entende pour accélérer la procédure et libérer Luc au plus vite.
«Je n’ai plus de ligne de conduite en ce qui concerne le montant des cachets. Quand je le faisais, c’était pour préparer ma sortie et adopter un plan de survie pour mes petits frères promoteurs parce que les cachets énormes les indisposent. Mais les promoteurs n’avaient rien compris et ils ne m’ont pas suivi dans ce projet. Aujourd’hui, ils le regrettent car la situation dans laquelle nous nous trouvons, n’arrange pas la lutte. Maintenant, c’est à vous journalistes de faire des analyses sur cela».
Parlant de rivalités entre promoteurs, on ne peut le nier vu qu’on le voit chaque jour dans le milieu de la lutte
En ce qui me concerne, je ne peux pas rivaliser avec personne vu que je suis le leader. Maintenant, on ne peut pas interdire à quelqu’un qui veut être comme Gaston, de rivaliser avec lui. Ceux qui rivalisent avec moi pensent que je vis de la lutte alors que ce n’est pas le cas. C’est en partie une des sources de problèmes que rencontrent les autres promoteurs.
A part toi, on n’a pas entendu un autre promoteur rendre visite à Luc ?
Je pense que tous les promoteurs lui ont rendu visite et prient pour lui. Je ne vais pas faire de spéculations sur quelque chose que j’ignore.
Est-ce que vous êtes toujours décidé de plafonner vos cachets à 75 millions ?
Je n’ai plus de ligne de conduite en ce qui concerne le montant des cachets. Quand je le faisais, c’était pour préparer ma sortie et adopter un plan de survie pour mes petits frères promoteurs parce que les cachets énormes les indisposent. Mais les promoteurs n’avaient rien compris et ils ne m’ont pas suivi dans ce projet. Aujourd’hui, ils le regrettent car la situation dans laquelle nous nous trouvons, n’arrange pas la lutte. Maintenant, c’est à vous journalistes de faire des analyses sur cela. En tout cas, comme je suis revenu, je ne vais plus me limiter à 75 millions. Je fais ce que je veux. Je vais donner aux lutteurs le montant que je trouve normal.
Ne vous sentez-vous pas déçu après toutes les actions que vous avez menées en relation avec les autres promoteurs, pour réduire les cachets ?
Non ! Je me suis uniquement retiré et j’ai appelé mon staff pour qu’il finalise les quelques combats déjà montés et se retirer pour cette année. C’est ce qui explique mon absence de l’année dernière. Lorsque nous faisions les réunions afin de réduire les cachets, c’est moi qui payais les hôtels. Parfois aussi Luc Nicolaï prenait en charge le payement.
Mais est-ce votre retrait n’a pas indisposé votre staff qui était en chômage forcé ?
L’année dernière, nous nous sommes retirés certes, mais nous avions pu organiser huit combats. Les membres de mon staff ne l’ont pas senti. Peut-être ce sont les amateurs qui l’ont senti.
En ce qui concerne la décentralisation de vos journées dans les régions, pourquoi n’avez-vous pas choisi Louga ?
C’est par modestie que j’ai cité d’autres régions mais même Louga aura sa part. L’année dernière, c’est là-bas où j’ai clôturé ma saison.
Venons au football. Nous avons constaté que malgré vos efforts pour que le Ndiambour se retrouve en Ligue 1 , vous avez échoué.
Echouer, c’est trop dire. On a fait une très belle année. On a réussi jusqu’aux dernières journées alors que l’essentiel pour nous, c’était de participer. Nous étions 16 au départ et nous avons réussi à occuper la deuxième place après les deux vainqueurs. En plus, Ndiambour a beaucoup évolué coté Marketing, les populations se sont retrouvées autour d’un engouement infaillible.
Mais votre retour au NDiambour était un challenge ou bien ?
Il faut comprendre que je suis au Ndiambour depuis 30 ans et je ne l’ai jamais quitté. C’est moi qui accompagnais Poulo, le père d’El Hadji Diouf lors des grandes rencontres du club. J’ai toujours œuvré pour le Ndiambour. Peut-être qu’au moment où je prenais les rênes, il y avait des problèmes. L’ancien Président Mafall a fait de son mieux. Quand il a voulu quitter, il m’a approché pour que je devienne le président et j’ai accepté.
Mais votre retour est marqué par beaucoup de bruits avec l’histoire de dettes dues par le Jaraaf et que vous avez mise au gout du jour
Le problème est que je ne fais pas dans la langue de bois. Je dis tout haut ce que certains pensent tout bas. Le Jaraaf nous doit de l’argent et il fallait que les gens le sachent.
Combien ?
Il nous doit 60 millions et c’est cela que l’on réclame.
«Le mystique fait partie intégrante de nos mœurs. Même les marabouts des confréries ont leur propre arsenal mystique. Que ce soit toi, moi, le Président de la République… tout le monde se protège mystiquement. Dans ce domaine, on fait tout notre possible pour protéger les joueurs».
Mais est-ce que les gens ne vont pas penser que Gaston est belliqueux ?
Quand tu dis la vérité, on te qualifie de belliqueux. C’est ce qu’on disait à Serigne Abdou Lahad Mbacké. Je suis fier de ce surnom si ceux qui le disent se référent à mon habitude de dire toujours la vérité. Je ne connais que la vérité.
Maintenant quelles sont les ambitions du Ndiambour ?
Notre principal objectif est d’aller en Ligue 1. Je suis un gagneur et j’y arriverais s’il plait à Dieu.
A propos de l’équipe nationale, êtes-vous optimiste quant à la victoire des Lions ?
Bien sûr ! J’ai espoir et prie pour notre victoire. La Fédération a fait tout ce qu’elle devait faire.
Sur le plan mystique, peut-ont dire que la Fédération sénégalaise de football a fait le tour des marabouts ?
Pourquoi pas ? Le mystique fait partie intégrante de nos mœurs. Même les marabouts des confréries ont leur propre arsenal mystique. Que ce soit toi, moi, le Président de la République… tout le monde se protège mystiquement. Dans ce domaine, on fait tout notre possible pour protéger les joueurs. Sans pour autant attendre l’argent de l’Etat, chacun des 23 membres de la fédération utilise son propre budget pour les joueurs.
Il parait que certains membres de la fédération de football ne souhaitent pas que le Sénégal se qualifie ?
Pas au niveau de la fédération. Peut-être au niveau des personnes qui ont été recalées de la fédération. C’est comme dans un gouvernement, à chaque remaniement, il y a des mécontents.
Est-ce que pour vous, le Sénégal peut battre la Côte-d’Ivoire ?
Mais le Sénégal est meilleur que la Côte-d’Ivoire sur les papiers. Nos joueurs sont jeunes et la Coupe du monde est une opportunité pour eux, d’être découverts par les grands clubs du monde. Ils ont intérêt à se qualifier.
Mais on s’est rendu compte qu’ils n’étaient pas dans leur forme durant le match aller
Ça peut arriver dans un match. C’était un naufrage. On a encaissé à la quatrième minute puis à la douzième, mais durant les 78 minutes restantes, c’était 1 à 1. Espérons que cette fois-ci le naufrage sera du coté des Ivoiriens.
Est-ce que vous ne pensez pas que l’équipe est jeune certes mais manque d’expérience aussi ?
Je ne peux dira cela dans la mesure où les joueurs, dans leur majorité, ont des contrats dans des clubs professionnels à l’étranger où ils ont fini de montrer leurs talents.
Est-ce que les locaux ne sont pas meilleurs que les binationaux ?
Je crois qu’il ne faut même pas employer le terme de binationaux vu qu’ils sont tous des Sénégalais. Chacun de nous a des parents qui vivent à l’étranger. Je ne m’attarde pas sur ces choses-là. Actuellement, notre seul souci c’est de vaincre les Ivoiriens ce samedi.
Votre pronostic ?
Je ne donne pas de pronostic. L’essentiel est de souhaiter qu’on se qualifie.
Quel appel lancez-vous aux marabouts ?
Ils sont des Sénégalais et doivent prier pour nous. Seule la sincérité compte. Vous voyez que Serigne Touba ou El Hadj Malick ont beaucoup fait pour le pays en termes de prières. Aujourd’hui, Dieu les a rétribués à travers leurs descendants qui sont à l’abri du besoin. J’invite aussi les marabouts à faire de même sans rien attendre au retour.
Vérité du Jour avec seneplus.com