A trois mois de l’élection présidentielle, son retour en Côte d’Ivoire revêt un enjeu politique majeur. L’ex-président ivoirien Laurent Gbagbo, en liberté conditionnelle à Bruxelles, après son acquittement par la Cour pénale internationale (CPI), demande aux autorités ivoiriennes de lui établir un passeport pour rentrer dans son pays, a annoncé mardi son avocate.
Un acquittement le 15 janvier 2019
Pour cela et « après plusieurs demandes infructueuses d’établissement d’un passeport diplomatique auprès du ministère des Affaires étrangères à Abidjan, le président Laurent Gbagbo s’est déplacé ce jour auprès de l’ambassade de Côte d’Ivoire à Bruxelles », a indiqué Me Habiba Touré. Selon elle, il « compte sur la bonne volonté des autorités ivoiriennes », poursuit l’avocate. « En effet, à l’issue de son acquittement le 15 janvier 2019, et de la levée des conditions restrictives le 28 mai 2020, il est plus que temps pour le président Laurent Gbagbo de rentrer chez lui », conclut-elle.
La CPI a refusé une demande de liberté sans condition, mais a cependant assoupli les conditions de la liberté conditionnelle de l’ex-chef d’Etat (2000-2010), 75 ans, l’autorisant à quitter la Belgique, où il était assigné à résidence depuis son acquittement. Elle a cependant mis en place une condition de taille : tout pays dans lequel il souhaite se rendre, doit accepter au préalable de le recevoir.
Alors que son parti le Front populaire ivoirien (FPI) le presse de se présenter au prochain scrutin présidentiel d’octobre, il n’est pas certain que cela soit possible. Laurent Gbagbo a en effet été condamné à vingt ans de prison par la justice ivoirienne, pour le « braquage » de la Banque centrale des Etats d’Afrique de l’Ouest. Le climat politique reste donc particulièrement tendu en Côte d’Ivoire.
20minutes.fr (Titre de leral.net)
Un acquittement le 15 janvier 2019
Pour cela et « après plusieurs demandes infructueuses d’établissement d’un passeport diplomatique auprès du ministère des Affaires étrangères à Abidjan, le président Laurent Gbagbo s’est déplacé ce jour auprès de l’ambassade de Côte d’Ivoire à Bruxelles », a indiqué Me Habiba Touré. Selon elle, il « compte sur la bonne volonté des autorités ivoiriennes », poursuit l’avocate. « En effet, à l’issue de son acquittement le 15 janvier 2019, et de la levée des conditions restrictives le 28 mai 2020, il est plus que temps pour le président Laurent Gbagbo de rentrer chez lui », conclut-elle.
La CPI a refusé une demande de liberté sans condition, mais a cependant assoupli les conditions de la liberté conditionnelle de l’ex-chef d’Etat (2000-2010), 75 ans, l’autorisant à quitter la Belgique, où il était assigné à résidence depuis son acquittement. Elle a cependant mis en place une condition de taille : tout pays dans lequel il souhaite se rendre, doit accepter au préalable de le recevoir.
Alors que son parti le Front populaire ivoirien (FPI) le presse de se présenter au prochain scrutin présidentiel d’octobre, il n’est pas certain que cela soit possible. Laurent Gbagbo a en effet été condamné à vingt ans de prison par la justice ivoirienne, pour le « braquage » de la Banque centrale des Etats d’Afrique de l’Ouest. Le climat politique reste donc particulièrement tendu en Côte d’Ivoire.
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