Il s’exprimait lors d’une table ronde portant sur l’application de la loi sur la mendicité à la Fondation Konrad Adenauer (FKA).
‘’Le législateur a fait de la mendicité un délit dans un premier temps, pour revenir ensuite en deuxième temps, tolérer la sollicitation de l’aumône aux jours et dans des conditions consacrées par les traditions religieuses pour permettre aux personnes nécessiteuses de solliciter l’aumône’’, a expliqué le magistrat.
‘’Cette tolérance, a-t-il souligné, ne règle pas le problème de la mendicité’’. La preuve, dit-il, les maîtres coraniques se réfugient derrière cette fenêtre sur les pratiques religieuses ouverte par la loi. M. Danfakha a estimé que cette situation est ‘’regrettable’’.
Le Sénégal a adopté le 10 mai 2005, la loi 2005-06 relative à la lutte contre la traite des personnes et pratiques assimilées et à la protection, comme une volonté politique de lutter contre la traite des personnes. Cette loi prend en charge les aspects relatifs à la traite des personnes et l’exploitation de la mendicité d’autrui.
La situation qui sévit est de sorte que malgré l’existence de ce dispositif juridique, le constat est qu’au Sénégal, beaucoup d’enfants subissent diverses formes d’exploitation qui portent atteinte à leurs droits, a déploré le magistrat.
Chargé des questions des mineurs auprès du Tribunal pour enfants, M. Danfakha a rappelé que conformément à cette disposition juridique l’exploitation de la mendicité d’autrui constitue une forme de maltraitance punie par la loi avec une peine d’emprisonnement de 2 à 5 ans et d’une amende de 500.000 à 2 millions de francs CFA.
Diverses organisations humanitaires estiment le nombre d’enfants mendiants au Sénégal à plus de 50.000 en 2010, dont plus de 8.000 à Dakar parmi lesquels 15% pour cent viennent de la région de Kolda et 42% des pays limitrophes.
En juin dernier, le président de la République, Abdoulaye Wade, déclarait qu’il était prêt à mettre fin au phénomène des enfants de la rue, par l’adoption de lois dissuasives. ‘’Je suis prêt à pendre des lois pour ne plus voir les enfants dans la rue.’’
‘’L’Etat doit vous obliger à nourrir vos enfants’’, disait Me Wade, à l’ouverture d’une conférence internationale sur la parité hommes-femmes.
AB/SAB
‘’Le législateur a fait de la mendicité un délit dans un premier temps, pour revenir ensuite en deuxième temps, tolérer la sollicitation de l’aumône aux jours et dans des conditions consacrées par les traditions religieuses pour permettre aux personnes nécessiteuses de solliciter l’aumône’’, a expliqué le magistrat.
‘’Cette tolérance, a-t-il souligné, ne règle pas le problème de la mendicité’’. La preuve, dit-il, les maîtres coraniques se réfugient derrière cette fenêtre sur les pratiques religieuses ouverte par la loi. M. Danfakha a estimé que cette situation est ‘’regrettable’’.
Le Sénégal a adopté le 10 mai 2005, la loi 2005-06 relative à la lutte contre la traite des personnes et pratiques assimilées et à la protection, comme une volonté politique de lutter contre la traite des personnes. Cette loi prend en charge les aspects relatifs à la traite des personnes et l’exploitation de la mendicité d’autrui.
La situation qui sévit est de sorte que malgré l’existence de ce dispositif juridique, le constat est qu’au Sénégal, beaucoup d’enfants subissent diverses formes d’exploitation qui portent atteinte à leurs droits, a déploré le magistrat.
Chargé des questions des mineurs auprès du Tribunal pour enfants, M. Danfakha a rappelé que conformément à cette disposition juridique l’exploitation de la mendicité d’autrui constitue une forme de maltraitance punie par la loi avec une peine d’emprisonnement de 2 à 5 ans et d’une amende de 500.000 à 2 millions de francs CFA.
Diverses organisations humanitaires estiment le nombre d’enfants mendiants au Sénégal à plus de 50.000 en 2010, dont plus de 8.000 à Dakar parmi lesquels 15% pour cent viennent de la région de Kolda et 42% des pays limitrophes.
En juin dernier, le président de la République, Abdoulaye Wade, déclarait qu’il était prêt à mettre fin au phénomène des enfants de la rue, par l’adoption de lois dissuasives. ‘’Je suis prêt à pendre des lois pour ne plus voir les enfants dans la rue.’’
‘’L’Etat doit vous obliger à nourrir vos enfants’’, disait Me Wade, à l’ouverture d’une conférence internationale sur la parité hommes-femmes.
AB/SAB