La chancelière allemande Angela Merkel a suggéré aujourd'hui la tenue d'un référendum sur le maitien de la Grèce dans la zone euro en parallèle des législatives prévues le 17 juin, a annoncé le bureau du premier ministre grec par intérim.
Lors d'une discussion avec le chef de l'Etat grec Carolos Papoulias, Merkel "a évoqué l'idée d'organiser un référendum, en parallèle des élections, sur la question de savoir si les citoyens grecs souhaitent ou non rester dans la zone euro", selon ce communiqué. "Cependant, il est clair que cette question dépasse les compétences du gouvernement intérimaire", poursuit le texte.
La chancelière allemande s'était précédemment vivement opposée à l'idée d'un référendum proposée en octobre par le premier ministre de l'époque, le socialiste George Papandreou. Papandreou avait ensuite été contraint à la démission, après avoir été lâché par ses propres députés hostiles aux mesures d'austérité dictées par l'UE, FMI et BCE.
L'évocation d'une sortie de la Grèce de l'euro se fait de plus en plus forte depuis l'échef des partis à former un gouvernement après les élections législatives du 6 mai marquées par un fort vote contestataire en faveur de partis anti-austérité. Les marchés doutent de la volonté des Grecs de poursuivre l'austérité budgétaire imposée depuis 2010, après la percée notamment du parti de gauche radical qui fait craindre que la Grèce ne respecte pas ses engagements vis-à-vis de la troïka.
SOURCE:7sur7.be
Lors d'une discussion avec le chef de l'Etat grec Carolos Papoulias, Merkel "a évoqué l'idée d'organiser un référendum, en parallèle des élections, sur la question de savoir si les citoyens grecs souhaitent ou non rester dans la zone euro", selon ce communiqué. "Cependant, il est clair que cette question dépasse les compétences du gouvernement intérimaire", poursuit le texte.
La chancelière allemande s'était précédemment vivement opposée à l'idée d'un référendum proposée en octobre par le premier ministre de l'époque, le socialiste George Papandreou. Papandreou avait ensuite été contraint à la démission, après avoir été lâché par ses propres députés hostiles aux mesures d'austérité dictées par l'UE, FMI et BCE.
L'évocation d'une sortie de la Grèce de l'euro se fait de plus en plus forte depuis l'échef des partis à former un gouvernement après les élections législatives du 6 mai marquées par un fort vote contestataire en faveur de partis anti-austérité. Les marchés doutent de la volonté des Grecs de poursuivre l'austérité budgétaire imposée depuis 2010, après la percée notamment du parti de gauche radical qui fait craindre que la Grèce ne respecte pas ses engagements vis-à-vis de la troïka.
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