Et c’est dans les transports en commun que le constat est le plus saisissant. En dehors des bus Dem-Dikk, les cars «rapides», «Ndiaga-Ndiaye» et autres Tata et taxis, ne respectent plus la mesure avec la nette tendance baissière des cas de coronavirus et un taux de létalité très bas. Les Sénégalais semblent baisser la garde. Ceci explique peut-être cela. Mais est-ce une raison pour accepter que le laisser-aller s’installer dans les transports en commun.
En tous les cas, la triste réalité est au relâchement total chez la population. Puisque les Sénégalais ont renoué avec leurs vieilles habitudes. Il y a des rassemblements sans aucun respect les mesures édictées par les services sanitaires. Il n’y a ni port du masque, ni lavage des mains avec du savon, ni usage de gel hydro-alcoolique, ni distanciation physique. En somme, tout est bafoué.
Et c’est malheureux de le noter, mais lors du Grand Magal de Touba, le Khalife général des mourides, Serigne Mountakha Mbacké, avait demandé aux disciples de respecter les gestes-barrières, en particulier le port du masque, pour éviter la propagation du virus.
Aujourd’hui, la situation la plus partagée un peu partout à Dakar et à travers tout le pays, c’est qu’au niveau des marchés et des lieux publics de rassemblements, entre autres, le port du masque est relégué au second plan. Mais le fait est particulièrement accentué dans les transports en commun, où la mesure fut un temps très bien respectée.
Voilà que, depuis quelques semaines, le masque est aux oubliettes. C’est ainsi que dans le bus «Tata», les cars «Rapides» et «Ndiaga-Ndiaye», l’heure est au pire en matière de respect du port, pourtant toujours obligatoire.
Non seulement ils sont bondés de monde, malgré la chaleur suffocante, mais personne ne met pratiquement pas de masque dans ces véhicules. Ce ne sont que quelques rares personnes qui s’astreignent à respecter la mesure, en mettant leur masque. Objet de curiosité, elles sont même parfois victimes de moqueries de la part des clients qui ont «aboli» le masque.
«Mais enlevez les masques, il n’y a pas de corona. Tout ça, c’est des histoires», entend-on des fois dans ces moyens de transport, au moment où d’autres passagers vous jettent des regards, comme pour dire que vous êtes le seul à mettre le masque devant tout ce monde.
Mais force est de constater que si les cars «rapides» et «Ndiaga Ndiaye», et autres bus «Tata», taxi, clando, sont dans le laxisme en n’obligeant pas les passagers à porter le masque, la situation est bien différentes pour ce qui est des bus de la société de transport publique, Dakar Dem Dikk (DDD).
Dans ces bus, le contrôle est strict. A chaque arrêt, le chauffeur et le receveur veillent à ce que tout passager qui monte, porte bien le masque et de manière correcte.
Et tout au long du trajet, ils veillent à ce que les passagers respectent la mesure. Si tel n’est pas le cas, ils demandent au client de ne pas monter dans le bus, ou alors de descendre s’il ne veut pas le porter.
L’As
En tous les cas, la triste réalité est au relâchement total chez la population. Puisque les Sénégalais ont renoué avec leurs vieilles habitudes. Il y a des rassemblements sans aucun respect les mesures édictées par les services sanitaires. Il n’y a ni port du masque, ni lavage des mains avec du savon, ni usage de gel hydro-alcoolique, ni distanciation physique. En somme, tout est bafoué.
Et c’est malheureux de le noter, mais lors du Grand Magal de Touba, le Khalife général des mourides, Serigne Mountakha Mbacké, avait demandé aux disciples de respecter les gestes-barrières, en particulier le port du masque, pour éviter la propagation du virus.
Aujourd’hui, la situation la plus partagée un peu partout à Dakar et à travers tout le pays, c’est qu’au niveau des marchés et des lieux publics de rassemblements, entre autres, le port du masque est relégué au second plan. Mais le fait est particulièrement accentué dans les transports en commun, où la mesure fut un temps très bien respectée.
Voilà que, depuis quelques semaines, le masque est aux oubliettes. C’est ainsi que dans le bus «Tata», les cars «Rapides» et «Ndiaga-Ndiaye», l’heure est au pire en matière de respect du port, pourtant toujours obligatoire.
Non seulement ils sont bondés de monde, malgré la chaleur suffocante, mais personne ne met pratiquement pas de masque dans ces véhicules. Ce ne sont que quelques rares personnes qui s’astreignent à respecter la mesure, en mettant leur masque. Objet de curiosité, elles sont même parfois victimes de moqueries de la part des clients qui ont «aboli» le masque.
«Mais enlevez les masques, il n’y a pas de corona. Tout ça, c’est des histoires», entend-on des fois dans ces moyens de transport, au moment où d’autres passagers vous jettent des regards, comme pour dire que vous êtes le seul à mettre le masque devant tout ce monde.
Mais force est de constater que si les cars «rapides» et «Ndiaga Ndiaye», et autres bus «Tata», taxi, clando, sont dans le laxisme en n’obligeant pas les passagers à porter le masque, la situation est bien différentes pour ce qui est des bus de la société de transport publique, Dakar Dem Dikk (DDD).
Dans ces bus, le contrôle est strict. A chaque arrêt, le chauffeur et le receveur veillent à ce que tout passager qui monte, porte bien le masque et de manière correcte.
Et tout au long du trajet, ils veillent à ce que les passagers respectent la mesure. Si tel n’est pas le cas, ils demandent au client de ne pas monter dans le bus, ou alors de descendre s’il ne veut pas le porter.
L’As