Au fort moment de la traque des biens mal acquis, l’idée d’une médiation pénale avez été agitée par certains des plus proches collaborateurs du président Macky SALL en l’occurrence Me EL Hadji DIOUF et Abdou Latif COULIBALY comme une solution pour épargner l’Etat de longue procèdures et récupérer assez rapidement les biens mal acquis. Cela avait suscité beaucoup de réactions, allant jusqu’à diviser le camp présidentiel. Ce qui fit penser à l’opinion qu’il y avait réellement un problème de communication. Mme la ministre de la justice avait elle- même traité les propos de M COULIBALY de « commentaires personnels ».
Qu’est ce qui a bien pu se passer entre la déclaration de Mme la ministre de la Justice qui ne voulait à aucun moment entendre parler de transactions, du président de la République qui soutenait «Je réaffirme ma détermination infaillible à mettre fin à l’impunité et à poursuivre résolument les procédures judiciaires en cours dans la traque des biens mal acquis jusqu’à leur terme, sans compromission possible, et ceci dans le cadre des lois en vigueur et dans le respect de l’indépendance de la justice», en conseil des ministres et la remise d’un chèque de 3 milliards au ministre du budget provenant de personnes qui ont accepté de transiger?
Dans une de mes notes parue dans le journal Le quotidien « la traque des biens mal acquis : mon intime conviction » j’avais déjà montré mon scepticisme quand à l’aboutissement de la traque des biens supposés mal acquis. Parce la méthode et la démarche préconisées au départ étaient loin d’être acceptables. On a hyper politisé et hyper médiatisé la traque afin de faire croire à l’opinion qu’ils sont en train de s’atteler aux problèmes des Sénégalais. Or depuis que Karim est en prison on a l’impression que c’est la fin de la traque des biens mal acquis.
Si des hommes ont transigé au point de remettre au ministre de la justice 3 milliards, c’est que nos autorités ont versé aujourd’hui dans ce qu’ils avaient combattu : la compromission. Ce qui est tout de même marrant c’est quand Mme la ministre de la justice annonce que les noms de ceux qui ont accepté « la compromission » ne seront pas divulgués et c’est d’un commun accord que cela avait était décidé. Je me demande vraiment si les nouvelles autorités ne sont pas en contradiction avec la « rupture » dans la gouvernance publique tant vantée, dès lors que le nouveau régime aurait adopté une stratégie de conciliation avec « les vautours de la République »? Comment des voleurs de la République peuvent-ils fixer les règles du jeu à la justice ? N’est-ce pas confirmer en réalité qu’il y a une justice à deux vitesses ?
Les nouvelles autorités avaient l’habitude de clamer haut et fort que la traque des biens supposés mal acquis était une demande sociale et que tout allait être transparent. Autant la traque est une exigence sociale du peuple, autant Les Sénégalais qui ont été spoliés, durant les 12 années de règne du régime libéral, exigent que la procédure judiciaire enclenchée contre ses supposés « prédateurs de biens publics » soient poursuivis et sanctionnés à hauteur de leur présumé crime. Mieux les Sénégalais exigent de savoir qui sont ces présumés prédateurs afin de les identifier et de les écarter de la gestion de la chose publique.
En fait l’opinion ne doit pas s’attendre à mieux dans la traque des biens supposés mal acquis puisque les tenants du pouvoir actuel et les néo opposants ont quelque chose en commun. Ils sont tous des
libéraux, ont participé à la spoliation, avec les Wade de notre cher Sénégal et enfin le plus important, c’est qu’ils sont liés par les fonds Taïwanais.
Jean Collin SAMBOU
samboujeancollin@yahoo.fr
Qu’est ce qui a bien pu se passer entre la déclaration de Mme la ministre de la Justice qui ne voulait à aucun moment entendre parler de transactions, du président de la République qui soutenait «Je réaffirme ma détermination infaillible à mettre fin à l’impunité et à poursuivre résolument les procédures judiciaires en cours dans la traque des biens mal acquis jusqu’à leur terme, sans compromission possible, et ceci dans le cadre des lois en vigueur et dans le respect de l’indépendance de la justice», en conseil des ministres et la remise d’un chèque de 3 milliards au ministre du budget provenant de personnes qui ont accepté de transiger?
Dans une de mes notes parue dans le journal Le quotidien « la traque des biens mal acquis : mon intime conviction » j’avais déjà montré mon scepticisme quand à l’aboutissement de la traque des biens supposés mal acquis. Parce la méthode et la démarche préconisées au départ étaient loin d’être acceptables. On a hyper politisé et hyper médiatisé la traque afin de faire croire à l’opinion qu’ils sont en train de s’atteler aux problèmes des Sénégalais. Or depuis que Karim est en prison on a l’impression que c’est la fin de la traque des biens mal acquis.
Si des hommes ont transigé au point de remettre au ministre de la justice 3 milliards, c’est que nos autorités ont versé aujourd’hui dans ce qu’ils avaient combattu : la compromission. Ce qui est tout de même marrant c’est quand Mme la ministre de la justice annonce que les noms de ceux qui ont accepté « la compromission » ne seront pas divulgués et c’est d’un commun accord que cela avait était décidé. Je me demande vraiment si les nouvelles autorités ne sont pas en contradiction avec la « rupture » dans la gouvernance publique tant vantée, dès lors que le nouveau régime aurait adopté une stratégie de conciliation avec « les vautours de la République »? Comment des voleurs de la République peuvent-ils fixer les règles du jeu à la justice ? N’est-ce pas confirmer en réalité qu’il y a une justice à deux vitesses ?
Les nouvelles autorités avaient l’habitude de clamer haut et fort que la traque des biens supposés mal acquis était une demande sociale et que tout allait être transparent. Autant la traque est une exigence sociale du peuple, autant Les Sénégalais qui ont été spoliés, durant les 12 années de règne du régime libéral, exigent que la procédure judiciaire enclenchée contre ses supposés « prédateurs de biens publics » soient poursuivis et sanctionnés à hauteur de leur présumé crime. Mieux les Sénégalais exigent de savoir qui sont ces présumés prédateurs afin de les identifier et de les écarter de la gestion de la chose publique.
En fait l’opinion ne doit pas s’attendre à mieux dans la traque des biens supposés mal acquis puisque les tenants du pouvoir actuel et les néo opposants ont quelque chose en commun. Ils sont tous des
libéraux, ont participé à la spoliation, avec les Wade de notre cher Sénégal et enfin le plus important, c’est qu’ils sont liés par les fonds Taïwanais.
Jean Collin SAMBOU
samboujeancollin@yahoo.fr