De fait, cet échange de courriels a "interpelé les patrons" du Los Angeles Times qui ont mis la main sur un document décisif d'autant que tous se doutaient déjà de l'état instable du chanteur mais qu'AEG clamait qu'il allait bien. Le contenu explique noir sur blanc que quelques semaines avant son soudain décès en juin 2009, l'état de santé de Michael était inquiétant puisqu'il s'était mis à boire au point de ne pas pouvoir monter sur scène.
L'échange entre le directeur d'AEG, Randy Phillips, et le président de la compagnie, Tim Leiweke, est frappant et ne laisse plus le moindre doute sur les conditions psychologiques et physiques du Roi de la pop. "MJ est enfermé dans sa chambre, il est saoul et déprimé" écrit Randy à son patron, ce à quoi Leiweke répond : "Tu te moques de moi ?". "Je lui ai hurlé dessus si fort que ça en a fait trembler les murs. Il est complètement terrorisé", renvoie Randy avant de devoir, comme un autre email l'indique, habiller Michael avec l'aide du manager de celui-ci afin qu'il puisse monter sur scène et faire son annonce.
Il n'y a plus aucun doute sur le fait que les promoteurs de cette tournée étaient bel et bien conscients de l'état du chanteur et plus encore n'ont pas pris son état au sérieux. "On ne peut pas arrêter la machine [Ndlr : en parlant des concerts], même si c'est ce que MJ essaie de faire, il est fainéant et change constamment d'idée selon ses envies du moment", écrit Paul Gongaware, qui travaillait lui aussi sur la préparation du live, à Randy Phillips. Quelques semaines avant le début du concert, le metteur en scène Kenny Ortega avait prévenu Phillips : "Il montre des signes de paranoïa, d'anxiété et de troubles obsessionnels", tout en suggérant de contacter un psychiatre le plus vite possible, une requête à laquelle l'AEG n'a pas donné suite jugeant certainement que le chanteur jouait la comédie. La suite de l'histoire, on la connaît. Michael s'éteint le 25 juin 2009 à cinquante ans des suites d'une overdose de Propofol, un puissant anesthésiant.
Ces échanges contrastent avec les déclarations publiques qu'avait faites AEG sur la mort du chanteur quant au fait qu'il était en parfaite santé. Cette déclaration a été à l'origine de la prise en charge par la compagnie d'assurances du remboursement des places de concerts. Maintenant que les emails démontrent que la société était consciente de l'état du chanteur et n'a rien fait pour y remédier, il ne serait pas étonnant que la compagnie d'assurances décide d'engager une procédure judiciaire contre AEG pour ne pas avoir respecté les clauses du contrat.
L'échange entre le directeur d'AEG, Randy Phillips, et le président de la compagnie, Tim Leiweke, est frappant et ne laisse plus le moindre doute sur les conditions psychologiques et physiques du Roi de la pop. "MJ est enfermé dans sa chambre, il est saoul et déprimé" écrit Randy à son patron, ce à quoi Leiweke répond : "Tu te moques de moi ?". "Je lui ai hurlé dessus si fort que ça en a fait trembler les murs. Il est complètement terrorisé", renvoie Randy avant de devoir, comme un autre email l'indique, habiller Michael avec l'aide du manager de celui-ci afin qu'il puisse monter sur scène et faire son annonce.
Il n'y a plus aucun doute sur le fait que les promoteurs de cette tournée étaient bel et bien conscients de l'état du chanteur et plus encore n'ont pas pris son état au sérieux. "On ne peut pas arrêter la machine [Ndlr : en parlant des concerts], même si c'est ce que MJ essaie de faire, il est fainéant et change constamment d'idée selon ses envies du moment", écrit Paul Gongaware, qui travaillait lui aussi sur la préparation du live, à Randy Phillips. Quelques semaines avant le début du concert, le metteur en scène Kenny Ortega avait prévenu Phillips : "Il montre des signes de paranoïa, d'anxiété et de troubles obsessionnels", tout en suggérant de contacter un psychiatre le plus vite possible, une requête à laquelle l'AEG n'a pas donné suite jugeant certainement que le chanteur jouait la comédie. La suite de l'histoire, on la connaît. Michael s'éteint le 25 juin 2009 à cinquante ans des suites d'une overdose de Propofol, un puissant anesthésiant.
Ces échanges contrastent avec les déclarations publiques qu'avait faites AEG sur la mort du chanteur quant au fait qu'il était en parfaite santé. Cette déclaration a été à l'origine de la prise en charge par la compagnie d'assurances du remboursement des places de concerts. Maintenant que les emails démontrent que la société était consciente de l'état du chanteur et n'a rien fait pour y remédier, il ne serait pas étonnant que la compagnie d'assurances décide d'engager une procédure judiciaire contre AEG pour ne pas avoir respecté les clauses du contrat.