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Michel Gérard Joseph COLUCCI dit «Coluche», humaniste, acteur et humoriste impertinent au grand cœur

Rédigé par leral.net le Lundi 9 Juin 2014 à 21:23 | | 0 commentaire(s)|

Coluche est mort, tragiquement des suites d’un accident de la circulation, le 19 juin 1986, à Opio, dans les Alpes-Maritimes. Comme le temps passe vite, 29 ans déjà ! Michel Gérard COLUCCI, de son vrai nom est né le 28 octobre 1944, à Paris 14ème, d’un père italien, Honorio COLUCCI (1910-1947), peintre en bâtiment, et d’une mère française, Simone BOUYER, dite Monette, une employée chez le fleuriste Baumann. Et voila, Mme LE PEN, un immigré de plus !


Michel Gérard Joseph COLUCCI dit «Coluche» (1944-1986), humaniste, acteur et humoriste impertinent au grand cœur
Son père meurt prématurément et le laisse orphelin à l’âge de trois ans. «Quand j’étais petit à la maison, le plus dur c’était la fin du mois. Mais c’est surtout les trente derniers jours.», dit Coluche dans un de ses sketches. Sa mère, pour boucler les fins de mois difficiles, trouve un deuxième emploi de vendeuse de billets de loterie, puis de conditionneuse dans un laboratoire pharmaceutique. Monette, la mère qui a deux enfants mineurs, fait tout pour que son Michel soit un garçon bien élevé. Monette s’étonne de la rapidité avec laquelle Michel a fait des siennes les grossièretés des gamins de son école, alors qu’elle prônait, à table, un langage châtié. L’artiste anarchiste «comprend, confusément, que cette langue et les attitudes requises par Monette, sont une forme de servitude, d’allégeance au modèle bourgeois, un modèle pourtant qui oppresse» souligne Sandro CASSATI, un des biographes de Coluche. Coluche veut faire plaisir à sa mère en se faisant le plus vulgaire de la classe, mais le plus adorable des fils. Elève dissipé, parfois insolent, Michel a une intuition profonde, un trait de caractère qu’il conservera toute sa vie, qu’il n’y a rien d’utile à apprendre de l’école, autant rigoler un peu. Il a déjà la psychologie du clown qui fait rire les élèves des rangs du fond parce qu’il tient tête à l’instituteur. Coluche a l’art de renverser les rapports de force, à coup de blagues et dérision. C’est un méchant petit marrant : «Je foutais le bordel, c’était pas pour rire, c’était pour foutre le bordel. J’ai toujours été plus subversif que comique», dit Coluche. Il rate, dit-on, volontairement, son certificat d’études primaires. Coluche erre dans Montrouge, une cité des Hauts-de-Seine, proche banlieue parisienne, à l’époque, morne et désolée ; une ville cafardeuse où s’entassent des ouvriers, loin de la mixité sociale. A la cité de la Solidarité, à Montrouge, on est pauvre, ou très pauvre ; un monde résigné où on a le choix entre l’usine ou le chômage. En 1965, Coluche est renvoyé du service militaire, à Lons-le-Saunier, dans le Jura,  pour insolence, indiscipline et impertinence.

Coluche ne voulait pas, comme sa mère, travailler pour un patron. Adolescent, il a failli mal tourner. «Voler, c'est quand on a trouvé un objet avant qu'il ne soit perdu», dit Coluche dans un de ses sketches. Coluche enchaîne alors de petits boulots, pour échapper à la délinquance. Sa mère espérait que son garçon accepterait ce que l’hérédité réserve, de mieux, aux enfants des pauvres : devenir petit commerçant. On se tue à la tâche, mais sait pourquoi. Michel prend le pseudonyme de «Coluche» à l’âge de 26 ans, tout au début de sa carrière d’artiste. Coluche passionné de guitare, sans être virtuose, apprend à jouer et à chanter du BRASSENS. Sa rencontre, en 1968, avec Romain BOUTEILLE, un libertaire non résigné, auteur de nombreuses pièces de théâtre, est un tournant majeur dans la vie de l’artiste. «Ce qu’il m’a appris, je lui ai piqué», dit Coluche. Il démarre dans les cabarets, notamment au Café de la Gare, le 12 juin 1969, à Montparnasse, dans le 14ème arrondissement de Paris. A Europe 1 et à Radio Monte Carlo, il est renvoyé pour ses «provocations». Coluche fonde sa troupe, «Le vrai Chic Parisien» et monte «Thérèse est triste» (elle rit quand elle baise). Ses sketches «l’histoire d’un mec», ainsi que le «Schmilblick» en 1974, le propulsent au devant de l’actualité. A partir de 1969, avec «Le Pistonné», puis en 1977 «L’Aile ou la Cuisse», Coluche entame une carrière cinématographique. Coluche occupe des rôles de second plan au cinéma avant de camper des personnages plus centraux, puis de tenir le haut de l'affiche durant les années 1980, essentiellement pour des comédies. Coluche obtient un César du meilleur acteur en 1984, dans «Tchao Pantin», un film dramatique de Claude BERRI.
Issu du café-théâtre, Coluche reprend souvent à l'écran son personnage de Français moyen, râleur, vulgaire et irrespectueux qui lui a permis, au music-hall, d'obtenir une forte renommée populaire. Caustique, hilarant et revendiquant son mauvais goût, Coluche n’en est pas moins devenu l’un des comiques les plus appréciés en France et en Afrique. Dans cette France, à peine sortie du conservatisme étriqué et corseté du Gaullisme, Coluche, par son franc-parler, sa dérision, ne redoute rien, ni de choquer, ni d’agacer. C’est l’histoire d’un mec, d’un humoriste impertinent. Coluche assume sa grossièreté, mais sans jamais tomber, selon lui, «dans la vulgarité». Coluche nous a donné la mesure de son talent, à travers justement sa grande liberté d’expression, en adoptant un ton nouveau et provocateur, en s’attaquant aux tabous, puis aux valeurs morales et politiques de la France de la fin du XXème siècle.
Les âmes bienpensantes se sont souvent offusquées de la soi-disante vulgarité de Coluche qui est, en fait, un artiste engagé au grand coeur. La dérision violente dont Coluche use, pour dénoncer les stéréotypes de la société contemporaine, est inséparable de sa profonde sensibilité, de sa position d’artiste humaniste et intellectuel qui fait bouger les lignes. En effet,  j’oserai dire que Coluche est un intellectuel, au sens où l’entendait Jean-Paul SARTRE : «l’intellectuel c’est quelqu’un qui se mêle de ce qui ne le regarde pas». C’est quelqu’un qui aspire à l’universel de la Vérité. Coluche, à travers ses sketches, a bien dépeint la société française dans ce qu’elle a de retors, mais aussi de généreux. Coluche a renvoyé à la France, comme dans un miroir, sa propre image, en la mettant face à ses démons, ses angoisses, ses doutes et ses espérances. Cette position d’artiste intellectuel est perceptible dans les prises de positions subversives de Coluche, notamment à trois niveaux :
I – Coluche, un appel à redonner à la Politique et l’Administration ses lettres de noblesse
Libertaire et proche du journal Hara-Kiri, tour à tour provocateur ou agitateur de positions sociales, Coluche, en posant sa candidature le 26 octobre 1980, pour l’élection présidentielle de 1981, a, avant les autres, montré que les hommes politiques ne sont plus crédibles ; ce sont des saltimbanques et des menteurs. La Politique a perdu une grande partie de sa noblesse et de sa grandeur. La Politique a été confisquée par des professionnels mus, essentiellement, pour leur carrière, et qui sont coupés des réalités. Et voici la tonitruante déclaration de candidature «anti-système» et anarchiste, de Coluche aux présidentielles de 1981 : «J’appelle les fainéants, les crasseux, les drogués, les alcooliques, les pédés, les femmes, les parasites, les jeunes, les vieux, les artistes, les taulards, les gouines, les apprentis, les Noirs, les piétons, les Arabes, les Français chevelus, les fous, les travestis, les anciens communistes, les abstentionnistes convaincus, tous ceux qui ne comptent pas pour les hommes politiques, à voter pour moi, à s’inscrire dans leurs mairies et à colporter la nouvelle. Tous, ensemble, pour foutre le cul avec Coluche. Le seul candidat qui n’a aucune raison de vous mentir». Avec cette candidature anti-candidature, de «rigolard extrêmement grossier», comme il l’a souligné dans le «Monde Libertaire» n°385 du 22 janvier 1981, Coluche montre que la classe politique, enfermée dans ses mensonges, et s’intéresse peu aux exclus. Coluche étant crédité de 16,1% dans les sondages, va inquiéter toute la classe politique. A la suite de diverses pressions, Coluche va retirer, le 16 mars 1981, sa candidature aux présidentielles.
Le discrédit de la classe politique, aux yeux de l’opinion publique, a bien été souligné avec éclat dans les sketches de l’artiste. En effet, Coluche a dénoncé la classe politique, mais dans ce qu’elle a de manque de probité, de transparence ou d’exemplarité. Politiquement incorrect, Coluche est incontrôlable. «Je ferai aimablement remarquer aux hommes politiques qui me prennent pour un rigolo, que ce n'est pas moi qui ait commencé». «Le plus dur pour les hommes politiques c'est d'avoir la mémoire qu'il faut pour se souvenir de ce qu'il ne faut pas dire». «Si voter changeait quelque chose, il y a longtemps que ça serait interdit». «Le gouvernement s’occupe de l’emploi. Le Premier Ministre s’occupe personnellement de l’emploi. Surtout du sien». «Les sondages, c'est pour que les gens sachent ce qu'ils pensent». «C’est pas [compliqué]url:http://evene.lefigaro.fr/citations/mot.php?mot=complique , en [politique]url:http://evene.lefigaro.fr/citations/mot.php?mot=politique , il [suffit]url:http://evene.lefigaro.fr/citations/mot.php?mot=suffit d’[avoir]url:http://evene.lefigaro.fr/citations/mot.php?mot=avoir une [bonne]url:http://evene.lefigaro.fr/citations/mot.php?mot=bonne [conscience]url:http://evene.lefigaro.fr/citations/mot.php?mot=conscience , et pour ça il [faut]url:http://evene.lefigaro.fr/citations/mot.php?mot=faut [avoir]url:http://evene.lefigaro.fr/citations/mot.php?mot=avoir une [mauvaise]url:http://evene.lefigaro.fr/citations/mot.php?mot=mauvaise [mémoire]url:http://evene.lefigaro.fr/citations/mot.php?mot=memoire !». «La chambre des députés, la moitié sont bons à rien. Les autres sont prêts à tout». «La communisme c’est une des maladies graves qu’on n’a pas encore expérimentées sur les animaux».  «Les [politiciens]url:http://evene.lefigaro.fr/citations/mot.php?mot=politiciens , il y en a, pour [briller]url:http://evene.lefigaro.fr/citations/mot.php?mot=briller en [société]url:http://evene.lefigaro.fr/citations/mot.php?mot=societe , ils [mangeraient]url:http://evene.lefigaro.fr/citations/mot.php?mot=mangeraient du [cirage]url:http://evene.lefigaro.fr/citations/mot.php?mot=cirage ». «La dictature c'est "Ferme ta gueule !", la démocratie c'est "Cause toujours !". «Quand vous posez une question à un homme politique, normalement après sa réponse vous ne vous souvenez plus de votre question !». «Le capitalisme c'est l'exploitation de l'homme par l'homme. Le communisme c'est le contraire». «La Droite vend des promesses et ne les tient pas. La Gauche vend de l’espoir et le brise». « Ne croyez pas au Père Noël, il risque d’être candidat».
Coluche a interpellé une certaine fonction publique indolente, afin qu’elle soit à la hauteur de la mission de service public dont elle est investie, comme l’avait fait Georges COUTERLINE, à travers sa satire, «Messieurs les ronds-de-cuir». «Dans l’administration, on ne doit pas dormir au bureau le matin, sinon on ne sait pas quoi faire l’après-midi». «Pourquoi les fonctionnaires ne regardent pas à la fenêtre le matin ? Parce qu'ils ne sauraient plus quoi faire l'après-midi». «L'administration en France, c'est très fertile ! On plante des fonctionnaires, il y pousse des impôts». «La hiérarchie c'est comme une étagère, plus c'est haut, plus c'est inutile». «Les chefs sont comme les nuages, quand ils disparaissent, il fait un temps magnifique». «Les administrations c’est des endroits où quand on arrive en retard, on croise ceux qui s’en vont en avance».
II – Coluche, un artiste généreux et solidaire avec les exclus
Coluche en s’investissant pleinement, en 1985, dans le démarrage des Restaurants du Cœur, avait mis exergue le scandale des inégalités dans les sociétés industrielles. Au début des années 80, les sociétés occidentales n’avaient pas bien pris la mesure du désespoir des exclus. Or, progressivement, la marginalité n’est plus folklorique, et ne concerne plus que quelques clochards. L’exclusion, même dans les pays riches, est devenue un phénomène de masse qui va plonger, durablement, la société dans un traumatisme sans précédent. Le terme de «sans domicile fixe» (S.D.F.), apparaît comme pour pudiquement cacher cette nouvelle misère. Ce sont ces changements lents, mais profonds, que la classe politique, engluée dans ses certitudes et dans la défense de ses privilèges, a du mal à prendre en charge. Le législateur reconnaîtra, mais par la suite, la très portée politique de ce geste du comédien, en faisant voter dans la loi de finances de 1989, le 23 décembre 1988, une disposition reconduite chaque année, dite «loi Coluche», qui exonère d’impôts les sommes versées à une organisation caritative.
Coluche a développé la prise de conscience que nous perdrions notre dignité à laisser se développer l’exclusion. Coluche, orphelin très jeune a connu les privations. N’ayant pas oublié d’où il venait, Coluche est un révolté, sans concession, contre les inégalités, notamment contre les exclusions. Et le dit haut et fort. «Dieu a dit : je partage en deux, les riches auront de la nourriture, les pauvres de l’appétit». «L’argent ne fait pas le bonheur des pauvres. Ce qui est la moindre des choses». «Y’a des gens qui ont des enfants parce qu’ils n’ont pas les moyens de s’offrir un chien». «On croit que les rêves, c’est fait pour se réaliser. C’est ça le problème des rêves : c’est que c’est fait pour être rêvé». «Je ne suis pas un nouveau riche, je suis un ancien pauvre». «Le monde appartient à ceux dont les ouvriers se lèvent tôt». «Qu’est-ce qu’il fait l’Ethiopien quand il trouve un petit pois ? Il ouvre un supermarché». «Si tu es raciste, alors pourquoi tu cherches à bronzer ?».
 
III – Coluche, un militant antiraciste, pour l’égalité et la fraternité
Après la percée du Front National aux élections municipales à Dreux, en mars 1983, Coluche, toujours visionnaire, n’a pas eu peur d’affirmer sa position antiraciste en devenant en 1984, lors des rencontres informelles à l’hôtel Lutétia, à Paris, un des membres fondateurs de SOS-Racisme. Très intuitif, Coluche a bien senti que cette poussée de la peste brune n’était pas qu’un phénomène éphémère de protestation, comme on veut encore, plus de 30 années après, nous le faire admettre. Le racisme, durablement incrusté dans ce pays des droits de l’Homme,  est devenu un acte d’adhésion à des idées nauséabondes. Fils d’un immigré italien et défenseur des valeurs républicaines, Coluche jusqu’au dernier souffle, s’est constamment battu pour l’égalité, la fraternité et le bien-vivre ensemble.
Coluche, affublé du drapeau républicain, est un éveilleur de conscience devant la montée du racisme qu’il a tout de suite perçue et brocardée. «Le changement, c'est quand on prendra les Arabes en stop». «Dieu a dit : il y aura des hommes blancs, il y aura des hommes noirs, il y aura des hommes grands, il y aura des hommes petits, il y aura des hommes beaux et il y aura des hommes moches, et tous seront égaux ; mais ça sera pas facile… Et puis il a ajouté : il y en aura même qui seront noirs, petits et moches et pour eux, ce sera très dur !». «Je n’ai rien contre les étrangers. Le problème, c’est que d’une part, ils ne pas français pour la plupart. Et selon le pays où on va, ils ne parlent pas le même étranger». «Alors les plaisanteries qui courent sur Jean-Marie LE PEN, comme quoi il aurait du sang étranger (...) sur son pare-chocs. Il en a, oui, mais c'est tout !». «Est ce que tu sais comment sauver Le Pen de la noyade ? Non. Tant mieux!».  «On dit dans la presse : «Le Pen dépasse les borgnes, il exagère. En tout cas, à la télé, il fait führer». «Savez-vous ce qui frappe, le plus, les Algériens quand ils viennent en France ? C’est la Police». «Il y a quand même moins d’étrangers que de racistes en France». «Tous les étrangers seraient bien mieux dans leur pays. La preuve, nous on y va en vacances».
 
Coluche, à l’image de la société française affectionne les blagues grivoises, les histoires drôles, des vertes des pas mûres et des bien saignantes. «L’irrespect se perd. Je suis ici pour le rétablir», disait Coluche. Par conséquent, oreilles chastes et esprits prudes ne lisez pas ces passages ! «Il n’y a pas de femmes frigides. Il n’y a que de mauvaises langues». «Bonjour Monsieur, je viens vous demander le vagin de votre fille. Vous voulez dire la main ? Non. Si c’est avec la main, je peux le faire moi-même». «Dieu a créé l’alcool pour les femmes moches baisent quand même». «Le sexe, c'est comme la belote, si t'as pas un bon partenaire, faut avoir une bonne main». «Avant, je me souviens à la plage, il fallait écarter le maillot pour voir les fesses, aujourd'hui il faut écarter les fesses pour voir le maillot». "La bigamie, c'est quand on a deux femmes ; et la monotonie, c'est quand on n'en a qu'une". «Certains hommes aiment tellement leur femme que, pour ne pas l'user, ils se servent de celle des autres». «Les hommes mentiraient moins si les femmes posaient moins de questions». «L'Amour, c'est comme la grippe, on l'attrape dans la rue, on la résout au lit». «C’est un mec qui vient voir un vieux et qui lui dit : j'ai l'intention d'épouser votre fille ! Mais, vous avez vu ma femme ? Oui, mais je préfère quand même épouser votre fille". «Savez-vous comment on appelle une frite enceinte ? Une pomme de terre sautée».
Coluche raisonne, parfois, par l’absurde afin de mieux interpeler nos consciences. C’est un pince-sans-rire. «Il faut se méfier des comiques, parce que quelquefois ils disent des choses pour plaisanter». «Je ne suis pas superstitieux, ça porte malheur». «Je suis capable du meilleur et du pire. Mais, dans le pire, c’est moi le meilleur». «Si j’ai l’occasion, j’aimerais mieux mourir de mon vivant».
En définitive, les sketches de Coluche n’ont rien perdu de leur lucidité, de leur violence, et apparaissent, pour une large part, comme étant visionnaires et d’actualité. Son humour dévastateur, son culot, ses provocations et son humanisme, ont conduit Coluche au Panthéon de l’affection. Mon cher Coluche, tu nous manque énormément ; ce n’est pas drôle un Front National à 25%. Aussi, là où tu es, je te dis, tout simplement : «Salut l’Enfoiré, mon Pote !».
 
 
 
 
Bibliographie très sélective
Coluche, La France pliée en quatre, Paris, Calmann-Lévy, 1981, 215 pages ;
Coluche, L’horreur est humaine, Paris, Librairie Générale Française (LGF), 2006, 249 pages ;
Coluche, Coluche, Président, Paris, M. Lafon, 1993, 199 pages ;
Coluche, Elle est courte, mais elle est bonne, Paris, LGF, 2002, 187 pages ;
CASSATI (Sandro), Coluche, du rire aux larmes, Paris, 2011, City éditions, 234 pages ;
DUREAU (Christian), Coluche : le roi du gag, Paris, D. Carpentier, 2011, 109 pages ;
TENAILLE (Frank),  Le Roman de Coluche, Paris, Seghers, 1986, 259 pages ;
DEVILLIERS (Manuel), Coluche : du rire au cœur, Paris, Desclée de Brouwer, 1996, 135 pages ;
MARTINEZ (Aldo), VALGUELSY (Jean-Michel), PARIS (Ludovic),  Coluche, à cœur et à cris, Paris, Librairie Générale Française, 1988, 287 pages ;
BOGGIO (Philippe), Coluche, l'histoire d'un mec, Paris, Editions J’ai Lu, 1992, 505 pages ;
 
MALLAT (Robert), Coluche, Devos et les autres, Paris, L'Archipel, [1997,]url:http://fr.wikipedia.org/wiki/1997 307 pages ;
                                                                                                                                   
PARIS (Ludovic) et DELPIERRE (Dominique), Coluche, cet ami-là, Paris, Michel Lafont, [2001]url:http://fr.wikipedia.org/wiki/2001 , 212 pages;
 
VAGUELSY (Jean-Michel), Coluche, roi du cœur, Paris, Plon, [2002]url:http://fr.wikipedia.org/wiki/2002 , 261 pages ;
 
PASCUITO (Bernardo), Coluche : toujours vivant, Paris, Payot, 2006, 235 pages ;
 
 COURLY (Eric), GILLET (Bruno) et GRATON (Jean), Coluche, c’est l’exploit d’un mec, Paris, Edition Graton, 1999, 48 pages ;
 
FRETAR (Romain), Coluche : L'Arme au Cœur, Paris, Éditions Alphée- Jean-Paul Bertrand, [2009]url:http://fr.wikipedia.org/wiki/2009 , 181 pages ; 
 
WAQUET (Jean), Coluche, Paris, Soleils Production, 2006, 79 pages.
Paris, le 19 juin 2014. M. Amadou BA - http://baamadou.over-blog.fr/.

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