Que Michelle Obama soit dévouée corps et âme à ses devoirs de First Lady ne fait aucun doute. Mais de là à l’imaginer en esclave… Le Magazine de Fuera de Serie – supplément de l'hebdomadaire espagnol L'Expansión - créé pourtant la controverse en publiant sur sa couverture un photomontage de la première dame, représentée dans la posture d’une esclave africaine, seins dénudés, enroulée dans le drapeau américain.
L’auteure de ce montage, l’artiste franco-anglaise Karine Percheron-Daniels, s’est inspirée d’un tableau de Marie-Guillemine Benoist, «Portrait d'une négresse» (daté de 1800 et exposé au musée du musée du Louvre) provoquant la furie de nombreux lecteurs qui jugent cette création inutilement offensive et raciste. D’autant que l’article en lien avec cette illustration – intitulé "les secrets d'une femme qui n'a pas seulement conquis le coeur d'Obama "- n’a aucun lien apparent avec l’esclavage ni la soumission. Porte-parole des mécontents, le magazine britannique Clutch va même jusqu’à prétendre que cette représentation «véhicule l’image d’un corps de femme noire qui peut être dominée et possédée, en particulier sexuellement». Si la Maison Blanche s’est jusqu’alors refusée à tout commentaire, les tweets et dépêches se multiplient en opposition ou en soutien à cet audacieux choix du magazine espagnol. Si le but était de créer la polémique, c’est gagné!
L’auteure de ce montage, l’artiste franco-anglaise Karine Percheron-Daniels, s’est inspirée d’un tableau de Marie-Guillemine Benoist, «Portrait d'une négresse» (daté de 1800 et exposé au musée du musée du Louvre) provoquant la furie de nombreux lecteurs qui jugent cette création inutilement offensive et raciste. D’autant que l’article en lien avec cette illustration – intitulé "les secrets d'une femme qui n'a pas seulement conquis le coeur d'Obama "- n’a aucun lien apparent avec l’esclavage ni la soumission. Porte-parole des mécontents, le magazine britannique Clutch va même jusqu’à prétendre que cette représentation «véhicule l’image d’un corps de femme noire qui peut être dominée et possédée, en particulier sexuellement». Si la Maison Blanche s’est jusqu’alors refusée à tout commentaire, les tweets et dépêches se multiplient en opposition ou en soutien à cet audacieux choix du magazine espagnol. Si le but était de créer la polémique, c’est gagné!