Les agents de l'immigration marocaine ont expulsé des migrants en situation irrégulière qui occupaient des appartements du quartier Al-Irfane à Tanger le 2 juillet 2015
Près de 250 migrants, notamment des femmes et des enfants, ont trouvé asile dans l’église espagnole située sur l’avenue Hassan II à Tanger.
Le gouvernement marocain estime que l’opération d’évacuation de migrants, qui occupaient de manière illégale près de 85 appartements situés dans le district de Boukhalef, s’est déroulée avec succès et dans le respect de la dignité humaine.
Arrestations et "déportations "
Le gouvernement marocain estime que l’opération d’évacuation de migrants, qui occupaient de manière illégale près de 85 appartements situés dans le district de Boukhalef, s’est déroulée avec succès et dans le respect de la dignité humaine.
Arrestations et "déportations "
Le ministère de l'Intérieur avait donné une notice de 24 heures avant de lancer l'opération
Plusieurs ONG dénoncent toutefois les conditions dans lesquelles ces migrants ont été évacués.
Le GADEM proteste contre "une opération d’évacuation discriminatoire contre les Noirs non ressortissants", soulignant qu’il s’agit du seul groupe visé "en raison de leur couleur de peau".
L’ONG affirme que deux Ivoiriens ont trouvé la mort en marge de ces évacuations forcées.
Mais selon les autorités locales, qui confirment la mort d’un seul migrant subsaharien, cet homme aurait succombé à ses blessures après avoir été agressé dans un lieu situé à distance de l’évacuation.
Violents incidents
La décision des autorités marocaines a été prise à la suite de violents incidents qui ont opposé récemment, dans un quartier de la ville ces migrants à la population marocaine.
Le GADEM proteste contre "une opération d’évacuation discriminatoire contre les Noirs non ressortissants", soulignant qu’il s’agit du seul groupe visé "en raison de leur couleur de peau".
L’ONG affirme que deux Ivoiriens ont trouvé la mort en marge de ces évacuations forcées.
Mais selon les autorités locales, qui confirment la mort d’un seul migrant subsaharien, cet homme aurait succombé à ses blessures après avoir été agressé dans un lieu situé à distance de l’évacuation.
Violents incidents
La décision des autorités marocaines a été prise à la suite de violents incidents qui ont opposé récemment, dans un quartier de la ville ces migrants à la population marocaine.
Plusieurs migrants ont fui, certains d'entre eux auraient rejoint les bois à l'extérieur de la ville
L’ONG s’inquiète également du sort réservé à d’autres migrants qui ont été "contraints de monter dans des bus et déplacés vers plusieurs villes".
La situation humanitaire et sanitaire de ces personnes contraintes à avoir recours à des mesures extrêmes est une préoccupation pour de nombreuses ONG.
bbc.com
La situation humanitaire et sanitaire de ces personnes contraintes à avoir recours à des mesures extrêmes est une préoccupation pour de nombreuses ONG.
bbc.com