La table ronde d’échange d’expériences entre les pays de la sous-région ouest africaine sur les ‘femmes migrantes pour le développement en Afrique’ a servi de tribune au ministère des Sénégalais de l’Extérieur pour interpeller la gent féminine sénégalaise forte de 52 % à jouer un rôle moteur dans le développement économique et social du pays. Représentant le ministre Sada Ndiaye, Ndèye Nguénar Dia révèle que ce ‘département a enregistré cette année 289 demandes de financement, dont 35 initiés par des femmes, soit 12 % seulement des demandes de financement reçues’. Selon Mme Dia, ‘sur les 31 projets financés en 2009, neuf ont été initiés par des femmes, soit à peu près le tiers (29 %)’. Toutes choses que semble regretter cette technicienne du ministère des Sénégalais de l’Extérieur d’après qui, lors du financement des projets en 2009, la dimension genre avait été bien prise en copte. ‘Le ministère des Sénégalais de l’extérieur, dans sa politique de promotion de l’investissement féminin, est en train de les sensibiliser afin qu’elles contribuent au développement socioéconomique du pays et participent à réduire la pauvreté’, a déclaré Ndèye Nguénar Dia qui présidait avant-hier, à Dakar, l’ouverture officielle de l’atelier de partage sur le projet Migration et développement en Afrique (Mida).
Promu par l’Organisation internationale pour les migrations (Oim) avec le soutien du gouvernement italien à travers son ministère des Affaires étrangères, ce projet vise à renforcer le lien entre migration et développement, en prouvant l’engagement direct des femmes immigrées de l’Afrique occidentale régulièrement résidantes en Italie. Par ailleurs, Mida cherche à soutenir le rôle actif des femmes dans des initiatives et des projets entrepreneuriaux contribuant au développement socioéconomique et à la réduction de la pauvreté dans leurs pays d’origine. ‘Le projet n’implique pas le retour physique des migrantes au pays d’origine, mais envisage plutôt un retour ‘virtuel’, un transfert de ressources humaines, professionnelles et financières, sur la base des priorités identifiées dans les pays d’origine’, a précisé le représentant résident de l’Oim à Dakar, Abye Makonnen, qui ajoute que ce programme vise à mettre en valeur le rôle des migrants expatriés.
Au total, ce sont douze projets de création de petites et moyennes entreprises qui ont été proposés par des associations de femmes en Afrique de l’Ouest et du Centre, notamment le Burkina Faso, le Cap-Vert, la Côte d’Ivoire, le Cameroun, le Ghana, le Mali, et le Sénégal et qui ont bénéficié d’un financement et d’une assistance technique de l’Oim à travers ses partenaires.
Abdoulaye SIDY
Source Walfadjri
Promu par l’Organisation internationale pour les migrations (Oim) avec le soutien du gouvernement italien à travers son ministère des Affaires étrangères, ce projet vise à renforcer le lien entre migration et développement, en prouvant l’engagement direct des femmes immigrées de l’Afrique occidentale régulièrement résidantes en Italie. Par ailleurs, Mida cherche à soutenir le rôle actif des femmes dans des initiatives et des projets entrepreneuriaux contribuant au développement socioéconomique et à la réduction de la pauvreté dans leurs pays d’origine. ‘Le projet n’implique pas le retour physique des migrantes au pays d’origine, mais envisage plutôt un retour ‘virtuel’, un transfert de ressources humaines, professionnelles et financières, sur la base des priorités identifiées dans les pays d’origine’, a précisé le représentant résident de l’Oim à Dakar, Abye Makonnen, qui ajoute que ce programme vise à mettre en valeur le rôle des migrants expatriés.
Au total, ce sont douze projets de création de petites et moyennes entreprises qui ont été proposés par des associations de femmes en Afrique de l’Ouest et du Centre, notamment le Burkina Faso, le Cap-Vert, la Côte d’Ivoire, le Cameroun, le Ghana, le Mali, et le Sénégal et qui ont bénéficié d’un financement et d’une assistance technique de l’Oim à travers ses partenaires.
Abdoulaye SIDY
Source Walfadjri