Selon son communiqué, les récentes déclarations officielles, couplées aux statistiques alarmantes, témoignent d’un échec structurel. En 2024, d’après les chiffres du ministère de l’intérieur, 502 embarcations transportant 34 162 migrants irréguliers ont quitté nos côtes. Ces chiffres glaçants traduisent l’ampleur d’un désespoir généralisé parmi une jeunesse confrontée à un chômage élargi, atteignant 20,3 % au troisième trimestre de la même année, selon les données de l’Agence nationale de la statistique et de la démographie (ANSD).
« Il est évident que ces migrations ne sont que le symptôme d’un mal plus profond : l’absence d’une politique ambitieuse en faveur de la jeunesse, marquée par l’inertie dans la création d’emplois décents, l’accès équitable à l’éducation et la promotion d’un environnement socio-économique porteur d’espoir », se désole-t-elle.
ADHA dénonce avec force, une gestion prioritairement sécuritaire et répressive de la migration, qui occulte les véritables enjeux humains et socio-économiques. Tant que les politiques resteront figées dans une logique de contrôle au détriment d’une vision proactive et inclusive, les drames humains sur terre et en mer, continueront d’entacher l’avenir de notre nation.
Ainsi, elle exhorte le gouvernement à engager une rupture radicale, en élaborant une stratégie innovante et intégrée. Celle-ci devra reposer sur une gouvernance éclairée, un investissement accru dans le capital humain et un respect scrupuleux des droits fondamentaux, afin d’offrir à la jeunesse sénégalaise des raisons de croire et de construire ici, chez eux.
« Cela fait cinq mois que nos compatriotes, bloqués dans le désert du Niger, attendent leur rapatriement, dans des conditions précaires », nous dit en conclusion son Bureau Exécutif.
« Il est évident que ces migrations ne sont que le symptôme d’un mal plus profond : l’absence d’une politique ambitieuse en faveur de la jeunesse, marquée par l’inertie dans la création d’emplois décents, l’accès équitable à l’éducation et la promotion d’un environnement socio-économique porteur d’espoir », se désole-t-elle.
ADHA dénonce avec force, une gestion prioritairement sécuritaire et répressive de la migration, qui occulte les véritables enjeux humains et socio-économiques. Tant que les politiques resteront figées dans une logique de contrôle au détriment d’une vision proactive et inclusive, les drames humains sur terre et en mer, continueront d’entacher l’avenir de notre nation.
Ainsi, elle exhorte le gouvernement à engager une rupture radicale, en élaborant une stratégie innovante et intégrée. Celle-ci devra reposer sur une gouvernance éclairée, un investissement accru dans le capital humain et un respect scrupuleux des droits fondamentaux, afin d’offrir à la jeunesse sénégalaise des raisons de croire et de construire ici, chez eux.
« Cela fait cinq mois que nos compatriotes, bloqués dans le désert du Niger, attendent leur rapatriement, dans des conditions précaires », nous dit en conclusion son Bureau Exécutif.