À l’occasion de la journée des Migrants célébrée aujourd’hui dans le pays, Mamadou Mignane Diouf, Coordinateur du Forum Social Sénégalais, était récemment l’invité de l’émission Salam Sénégal sur Radio Sénégal. Au cours de son intervention, il a souligné un constat alarmant : les voies de migration irrégulière sont de plus en plus difficiles d’accès, ce qui pousse de nombreuses personnes à emprunter des itinéraires dangereux. Entre 2021 et 2023, un nombre considérable de pirogues ont quitté le Sénégal pour tenter de rejoindre l’Europe, mais il est impossible de fournir un chiffre précis. Il a expliqué que, pour mieux appréhender cette situation, un projet a été mis en place en collaboration avec des journalistes, visant à recueillir des données approximatives sur le nombre de pirogues, de migrants, d’arrivées et de décès.
Le coordinateur a évoqué les nombreux déplacements effectués dans des localités comme Mbour, Joal, Palmarin, Casamance et Saint-Louis, afin de rencontrer des familles endeuillées et de recueillir des témoignages. Cependant, il a reconnu la difficulté de cette tâche, notamment en raison de la réticence de certains témoins et des données souvent contradictoires. Les résultats obtenus sont préoccupants, avec une augmentation de 70 % du taux de migration entre 2022 et 2023. Les chiffres des décès et des disparitions sont également en hausse, particulièrement entre mars et novembre 2024, période durant laquelle les conditions climatiques favorables et la connaissance par les passeurs des meilleures saisons pour effectuer ces voyages contribuent à l’augmentation du phénomène.
Mamadou Mignane Diouf a également mis en lumière un aspect important : la migration est inséparable de la vie des individus. Selon lui, la solution réside dans la facilitation des voies légales de migration, notamment par l’émission de visas. Il a également plaidé pour la signature de quotas de visa avec les pays européens, ainsi que pour la mise en place de programmes intégrés de développement pour les jeunes. Le coordinateur du Forum Social Sénégalais a conclu en espérant que ces initiatives pourraient contribuer à réduire le nombre de migrants tentant de franchir irrégulièrement les frontières.
Rts.sn
Le coordinateur a évoqué les nombreux déplacements effectués dans des localités comme Mbour, Joal, Palmarin, Casamance et Saint-Louis, afin de rencontrer des familles endeuillées et de recueillir des témoignages. Cependant, il a reconnu la difficulté de cette tâche, notamment en raison de la réticence de certains témoins et des données souvent contradictoires. Les résultats obtenus sont préoccupants, avec une augmentation de 70 % du taux de migration entre 2022 et 2023. Les chiffres des décès et des disparitions sont également en hausse, particulièrement entre mars et novembre 2024, période durant laquelle les conditions climatiques favorables et la connaissance par les passeurs des meilleures saisons pour effectuer ces voyages contribuent à l’augmentation du phénomène.
Mamadou Mignane Diouf a également mis en lumière un aspect important : la migration est inséparable de la vie des individus. Selon lui, la solution réside dans la facilitation des voies légales de migration, notamment par l’émission de visas. Il a également plaidé pour la signature de quotas de visa avec les pays européens, ainsi que pour la mise en place de programmes intégrés de développement pour les jeunes. Le coordinateur du Forum Social Sénégalais a conclu en espérant que ces initiatives pourraient contribuer à réduire le nombre de migrants tentant de franchir irrégulièrement les frontières.
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