Lorsqu’il est arrivé à la magistrature suprême, le président de la république Macky SALL a trouvé un pays socialement défiguré et juridiquement et institutionnellement désarticulé. Un Etat foncièrement contusionné où la déprédation et l’impunité étaient devenues les GPS qui guidaient l’action des gouvernants. Un Sénégal où les valeurs morales et les vertus étaient réduites à néant. Un Sénégal dont les citoyens étaient désemparés et habités par une profonde inquiétude. Or, si cette situation, avait justifié la cuisante défaite d’Abdoulaye Wade, elle nécessitait surtout une réponse forte de la part du nouveau locataire du palais de la république. Heureusement que ce dernier l’avait bien compris.
En effet, dès son élection, le chef de l’Etat Macky SALL a affiché une ferme volonté de mettre un terme à tout ce remue-ménage. Cette volonté s’est traduite par l’accomplissement d’actes forts dans tous les secteurs étatiques. Ainsi, en matière de protection du patrimoine de l’Etat, en plus du rétablissement de la CREI (Cour de répression de l’enrichissement illicite) et de la création d’une commission de recouvrement et de L’OFNAC (Office national anti-corruption), des mesures de grande portée ont été prises pour alléger les dépenses de l’Etat. De ce fait, des économies substantielles ont pu être réalisées, non seulement, avec la suppression du sénat et de près d’une cinquantaine d’agences et de directions, mais aussi, grâce à une utilisation rationnelle du téléphone public et des logements conventionnés.
Aussi, la bonne gouvernance est devenue une réalité perceptible qui sous-tend toutes les politiques publiques. L’impunité et la gabegie sont en passe de devenir de vieux souvenirs.
Avec le rehaussement de la pension de retraite, la mise en place de la bourse familiale et la modification du code de la nationalité, des avancées significatives ont été obtenues en matière de lutte contre les inégalités sociales.
Le blason de la diplomatie sénégalaise est en train d’être redoré. Nous en voulons pour preuve, aussi bien, la visite de Barack OBAMA que le rôle que joue le Sénégal notamment dans la sous-région. Sur le plan de l’éducation, sans parler du sauvetage, in extrémis, de l’année scolaire de 2012, des réformes importantes sont mises en œuvre. Le conseil présidentiel sur l’enseignement supérieur qui vient de s’achever a permis d’adopter des mesures très fortes en matière de renforcement de l’équipement universitaire et des modalités d’obtention des bourses et aides. La question de l’emploi des jeunes est au centre de toute l’activité gouvernementale. En plus de la création de 5500 emplois dans la fonction publique, l’Etat mobilise d’importants moyens pour assainir le monde des affaires afin de booster les investissements privés. A propos de la santé, au surplus de la gratuité de la consultation des enfants de 0 à 5 ans et du suivi des femmes enceintes, le processus de renfoncement des infrastructures médicales et de mise en place de la couverture maladie universelle est très avancé. Concernant les inondations et l’agriculture, sans parler des multiples résolutions d’urgence adoptées pour soulager les populations, un plan décennal d’un coût de 766 milliards FCFA a été lancé, dans le premier cas, afin d’apporter des solutions structurelles et une politique volontariste de modernisation du matériel agricole est en cours, dans le second.
Pour renforcer le pouvoir d’achat des ménages, l’Etat s’est efforcé, non seulement, de réduire les prix des denrées de première nécessité, mais aussi, d’accorder un rapetissement d’impôts aux fonctionnaires et aux salariés. Les exemples existent en abondance et ce, dans tous les domaines. Cela étant, inutile d’affirmer qu’un listing exhaustif est impossible dans le cadre de cette réflexion. Faut-il simplement souligner, que même s’il reste énormément de choses à faire, loin s’en faut, force est de reconnaitre que la nouvelle politique a permis à notre pays de s’engager définitivement dans une véritable dynamique de changement.
Pourtant, malgré ces avancées remarquables, l’atmosphère politique montre, d’une part, que le chef de l’Etat et son équipe sont incompris dans l’opinion publique sénégalaise et d’autre part, qu’ils ne sont guère défendus contre les attaques intempestives et injustifiées de l’opposition. Dans ce contexte, pouvons-nous continuer, en tant que militants, de rester dans l’ombre ? Est-il discursif d’abandonner le président que nous avons élu et qui est animé par une réelle volonté de redresser notre pays ? Ne convient-il pas d’occuper davantage la scène politique pour décrire aux citoyens ce qu’il est en train de réaliser ? Ne devons-nous pas leur expliquer les obstacles objectifs qui peuvent freiner ou ralentir son action? N’est-il pas nécessaire d’affronter l’opposition à travers les médias? Voilà autant d’interrogations sur lesquelles nous devons sérieusement nous pencher.
Déjà à ce stade de l’analyse, vous aurez perçu, ne serait-ce qu’en filigrane, le sens de notre appel. Nous comprenons que certains d’entre nous soient frustrés ou découragés et ce, soit pour n’avoir pas été nommés alors qu’ils ont les compétences et le talent nécessaires, soit à cause de la léthargie dans laquelle le parti est plongé depuis bien longtemps. Mais, de quelque force qu’elles puissent être caractérisées, ces raisons ne doivent pas constituer de dirimants obstacles qui nous empêcheraient de défendre et de soutenir notre président.
C’est une question de principe et de cohérence. Nous avons défendu un programme, un parti et un candidat. Nous avons abouché la pluie, la neige et la chaleur parce que nous avons cru en un homme. Ce dernier est devenu, par la grâce de Dieu, président de la république. Si nous voulons rester logiques, nous avons l’obligation d’aller jusqu’au bout en l’accompagnant tout au long de son mandat. Nous devons tout mettre en œuvre pour qu’il soit à l’aise dans l’exercice du pouvoir. Cette attitude est, d’autant plus recommandée, que nous seront tous comptables de son bilan. D’ailleurs, qui parmi nous n’a pas entendu des phrases du genre «Yéne waa APR guaa yaa ngui kaas dé» ou encore «Naka sa Président nak ?» ? Or, cela illustre à suffisance le fait que notre responsabilité est consubstantielle à celle du chef de l’Etat. Sa réussite est la nôtre, d’abord en tant que militants et ensuite en tant que citoyens; mais parallèlement nous devrons assurément assumer le moins bon de son bilan. Dans cette situation et compte tenu du fait que diriger, c’est aussi user de la pédagogie, nous devons aller à la rencontre des sénégalais, soit directement soit par le truchement des médias, pour leur dire, voilà ce que nous avons réalisé depuis que nous sommes arrivés, voilà ce qui est en cours d’exécution et voilà ce qui reste à faire. Bref, en tant que dépositaires du pouvoir, nous devons leur traduire en langage simple, les questions techniques et complexes, car après tout, ils ne sont pas, sauf quelques exceptions, des spécialistes de la gouvernance.
D’ailleurs, dans cette perspective, nous avons la chance d’avoir des compatriotes intelligents. Ils savent faire le départ entre le raisonnable et l’irraisonnable ; entre la vérité et la contrevérité. Dès lors, si par exemple certains d’entre eux remettent en cause l’utilité de la traque des biens mal acquis ou emploient des formules comme « Deuk bi dafa macky »… c’est simplement parce qu’ils n’ont pas une appréhension juste de l’utilité et du sens des mesures qui matérialisent l’action gouvernementale. Or, cette confusion dans l’esprit du public est en grande partie due au fait que, nous militants, avons failli. Nous avons démissionné laissant le champ libre à l’opposition. Aussi, nous devrions nous ressaisir vite et affronter cette dernière car les wolofs disent que «saytaané wakhoul deug waayé yakh na khel». Il ne s’agit évidemment pas de corps à corps encore moins de proférer des invectives.
Les sénégalais sont des gens civilisés et très respectueux. Cela étant, il nous incombe, à l’image des militants comme le professeur Luc Sarr, Mahmoud Saleh, Maître Alioune Badara Cissé, Madame Aminata Touré (à qui nous présentons, au passage, nos chaleureuses félicitations pour ses nouvelles fonctions) et bien d’autres, de tenir des argumentations logiques et convaincantes pour, non seulement, obtenir leur adhésion, mais aussi combattre les affirmations fallacieuses de nos contradicteurs. Aussi, nous profitons de l’occasion pour exprimer nos regrets suite à certains propos malencontreux tenus par certains de nos responsables. A notre avis, notre formation devrait prendre ses responsabilités d’autant plus qu’elle n’a, point, besoin de responsables de cette catégorie.
En tout cas chers camarades, vous l’aurez compris, nous devons retrousser les manches et mettre les mains à la pâte. Nous devons être des nouveaux types de militants (NTP) dont le rôle est de proposer, expliquer et défendre (PED). C’est seulement par cette dialectique que nous pourrons achever le remarquable travail que nous avons abattu jusqu’à présent et permettre au président de la république de travailler enfin dans la sérénité. Et peut être, un jour ce triptyque sera enseigné aux militants dans le cadre de l’école de notre parti !!! Tenez ! Voilà, une piste de réflexion qui mérite bien d’être explorée !
Momath Ndiaye
Membre de la cellule de communication de la section APR de Marseille
E-mail : nmomath@gmail.com
En effet, dès son élection, le chef de l’Etat Macky SALL a affiché une ferme volonté de mettre un terme à tout ce remue-ménage. Cette volonté s’est traduite par l’accomplissement d’actes forts dans tous les secteurs étatiques. Ainsi, en matière de protection du patrimoine de l’Etat, en plus du rétablissement de la CREI (Cour de répression de l’enrichissement illicite) et de la création d’une commission de recouvrement et de L’OFNAC (Office national anti-corruption), des mesures de grande portée ont été prises pour alléger les dépenses de l’Etat. De ce fait, des économies substantielles ont pu être réalisées, non seulement, avec la suppression du sénat et de près d’une cinquantaine d’agences et de directions, mais aussi, grâce à une utilisation rationnelle du téléphone public et des logements conventionnés.
Aussi, la bonne gouvernance est devenue une réalité perceptible qui sous-tend toutes les politiques publiques. L’impunité et la gabegie sont en passe de devenir de vieux souvenirs.
Avec le rehaussement de la pension de retraite, la mise en place de la bourse familiale et la modification du code de la nationalité, des avancées significatives ont été obtenues en matière de lutte contre les inégalités sociales.
Le blason de la diplomatie sénégalaise est en train d’être redoré. Nous en voulons pour preuve, aussi bien, la visite de Barack OBAMA que le rôle que joue le Sénégal notamment dans la sous-région. Sur le plan de l’éducation, sans parler du sauvetage, in extrémis, de l’année scolaire de 2012, des réformes importantes sont mises en œuvre. Le conseil présidentiel sur l’enseignement supérieur qui vient de s’achever a permis d’adopter des mesures très fortes en matière de renforcement de l’équipement universitaire et des modalités d’obtention des bourses et aides. La question de l’emploi des jeunes est au centre de toute l’activité gouvernementale. En plus de la création de 5500 emplois dans la fonction publique, l’Etat mobilise d’importants moyens pour assainir le monde des affaires afin de booster les investissements privés. A propos de la santé, au surplus de la gratuité de la consultation des enfants de 0 à 5 ans et du suivi des femmes enceintes, le processus de renfoncement des infrastructures médicales et de mise en place de la couverture maladie universelle est très avancé. Concernant les inondations et l’agriculture, sans parler des multiples résolutions d’urgence adoptées pour soulager les populations, un plan décennal d’un coût de 766 milliards FCFA a été lancé, dans le premier cas, afin d’apporter des solutions structurelles et une politique volontariste de modernisation du matériel agricole est en cours, dans le second.
Pour renforcer le pouvoir d’achat des ménages, l’Etat s’est efforcé, non seulement, de réduire les prix des denrées de première nécessité, mais aussi, d’accorder un rapetissement d’impôts aux fonctionnaires et aux salariés. Les exemples existent en abondance et ce, dans tous les domaines. Cela étant, inutile d’affirmer qu’un listing exhaustif est impossible dans le cadre de cette réflexion. Faut-il simplement souligner, que même s’il reste énormément de choses à faire, loin s’en faut, force est de reconnaitre que la nouvelle politique a permis à notre pays de s’engager définitivement dans une véritable dynamique de changement.
Pourtant, malgré ces avancées remarquables, l’atmosphère politique montre, d’une part, que le chef de l’Etat et son équipe sont incompris dans l’opinion publique sénégalaise et d’autre part, qu’ils ne sont guère défendus contre les attaques intempestives et injustifiées de l’opposition. Dans ce contexte, pouvons-nous continuer, en tant que militants, de rester dans l’ombre ? Est-il discursif d’abandonner le président que nous avons élu et qui est animé par une réelle volonté de redresser notre pays ? Ne convient-il pas d’occuper davantage la scène politique pour décrire aux citoyens ce qu’il est en train de réaliser ? Ne devons-nous pas leur expliquer les obstacles objectifs qui peuvent freiner ou ralentir son action? N’est-il pas nécessaire d’affronter l’opposition à travers les médias? Voilà autant d’interrogations sur lesquelles nous devons sérieusement nous pencher.
Déjà à ce stade de l’analyse, vous aurez perçu, ne serait-ce qu’en filigrane, le sens de notre appel. Nous comprenons que certains d’entre nous soient frustrés ou découragés et ce, soit pour n’avoir pas été nommés alors qu’ils ont les compétences et le talent nécessaires, soit à cause de la léthargie dans laquelle le parti est plongé depuis bien longtemps. Mais, de quelque force qu’elles puissent être caractérisées, ces raisons ne doivent pas constituer de dirimants obstacles qui nous empêcheraient de défendre et de soutenir notre président.
C’est une question de principe et de cohérence. Nous avons défendu un programme, un parti et un candidat. Nous avons abouché la pluie, la neige et la chaleur parce que nous avons cru en un homme. Ce dernier est devenu, par la grâce de Dieu, président de la république. Si nous voulons rester logiques, nous avons l’obligation d’aller jusqu’au bout en l’accompagnant tout au long de son mandat. Nous devons tout mettre en œuvre pour qu’il soit à l’aise dans l’exercice du pouvoir. Cette attitude est, d’autant plus recommandée, que nous seront tous comptables de son bilan. D’ailleurs, qui parmi nous n’a pas entendu des phrases du genre «Yéne waa APR guaa yaa ngui kaas dé» ou encore «Naka sa Président nak ?» ? Or, cela illustre à suffisance le fait que notre responsabilité est consubstantielle à celle du chef de l’Etat. Sa réussite est la nôtre, d’abord en tant que militants et ensuite en tant que citoyens; mais parallèlement nous devrons assurément assumer le moins bon de son bilan. Dans cette situation et compte tenu du fait que diriger, c’est aussi user de la pédagogie, nous devons aller à la rencontre des sénégalais, soit directement soit par le truchement des médias, pour leur dire, voilà ce que nous avons réalisé depuis que nous sommes arrivés, voilà ce qui est en cours d’exécution et voilà ce qui reste à faire. Bref, en tant que dépositaires du pouvoir, nous devons leur traduire en langage simple, les questions techniques et complexes, car après tout, ils ne sont pas, sauf quelques exceptions, des spécialistes de la gouvernance.
D’ailleurs, dans cette perspective, nous avons la chance d’avoir des compatriotes intelligents. Ils savent faire le départ entre le raisonnable et l’irraisonnable ; entre la vérité et la contrevérité. Dès lors, si par exemple certains d’entre eux remettent en cause l’utilité de la traque des biens mal acquis ou emploient des formules comme « Deuk bi dafa macky »… c’est simplement parce qu’ils n’ont pas une appréhension juste de l’utilité et du sens des mesures qui matérialisent l’action gouvernementale. Or, cette confusion dans l’esprit du public est en grande partie due au fait que, nous militants, avons failli. Nous avons démissionné laissant le champ libre à l’opposition. Aussi, nous devrions nous ressaisir vite et affronter cette dernière car les wolofs disent que «saytaané wakhoul deug waayé yakh na khel». Il ne s’agit évidemment pas de corps à corps encore moins de proférer des invectives.
Les sénégalais sont des gens civilisés et très respectueux. Cela étant, il nous incombe, à l’image des militants comme le professeur Luc Sarr, Mahmoud Saleh, Maître Alioune Badara Cissé, Madame Aminata Touré (à qui nous présentons, au passage, nos chaleureuses félicitations pour ses nouvelles fonctions) et bien d’autres, de tenir des argumentations logiques et convaincantes pour, non seulement, obtenir leur adhésion, mais aussi combattre les affirmations fallacieuses de nos contradicteurs. Aussi, nous profitons de l’occasion pour exprimer nos regrets suite à certains propos malencontreux tenus par certains de nos responsables. A notre avis, notre formation devrait prendre ses responsabilités d’autant plus qu’elle n’a, point, besoin de responsables de cette catégorie.
En tout cas chers camarades, vous l’aurez compris, nous devons retrousser les manches et mettre les mains à la pâte. Nous devons être des nouveaux types de militants (NTP) dont le rôle est de proposer, expliquer et défendre (PED). C’est seulement par cette dialectique que nous pourrons achever le remarquable travail que nous avons abattu jusqu’à présent et permettre au président de la république de travailler enfin dans la sérénité. Et peut être, un jour ce triptyque sera enseigné aux militants dans le cadre de l’école de notre parti !!! Tenez ! Voilà, une piste de réflexion qui mérite bien d’être explorée !
Momath Ndiaye
Membre de la cellule de communication de la section APR de Marseille
E-mail : nmomath@gmail.com