Alors qu’elle n’est pas officiellement installée, la Cour de Répression de l'Enrichissement Illicite aurait déjà établi un programme qui devrait leur permettre de boucler, dans un délai assez court, ce dossier très attendu des sénégalais mais aussi, du nouveau régime qui a bien besoin de ces milliards et autres biens dont il question. Une source proche du dossier nous fait comprendre que la cour n’hésitera pas à procéder à des perquisitions aux domiciles des personnes visées par l’enquête car, il serait établi que beaucoup de milliards sont planqués dans certaines maisons, dans des coffres-forts, depuis que l’Etat a décidé de bloquer les comptes bancaires de certains ministres et Dg.
Une mission qui sera délicate car, certains anciens ministre et directeurs généraux ou autres personnes ayant eu à gérer des deniers publics, n’accepteraient point d’être perquisitionnés. Mais, selon notre interlocuteur, toutes les mesures sécuritaires et judiciaires seront prises pour que les enquêteurs puissent bien faire leur travail. D’ailleurs, nous dit-il, la police, notamment, la BIP, sera saisie à cette occasion.
Le nouveau régime s’est véritablement engagé à assainir les finances, notamment, l’argent qui a disparu des caisses de l’Etat et qui dormirai dans les pays du Golf et dans les maisons afin d’échapper aux contrôles. « Nous sommes dans les audits, 430 milliards ne peuvent pas disparaître des caisses de l’Etat, c’est intolérable. Il nous faut faire la lumière sur cette affaire. Nous devons, aujourd’hui, amener les hommes politiques à adopter des comportements plus vertueux. Je le dis et je le répète, les audits ne seront pas orientés contre qui que ce soit, ils peuvent concerner la période de 1960 et pourquoi pas jusqu’en 2000 ? Le plus important, c’est qu’ils auront, bel et bien, lieu et c’est pour bientôt», avait fait comprendre le Premier Ministre. Avec cette sortie du chef du gouvernement, on peut aisément déduire que les nouvelles autorités iront jusqu’au bout, avec la mobilisation des moyens, afin de mettre la main sur les «pilleurs» de la République.
Seulement, ayant eu vent de ce qui s’affaire, beaucoup de dignitaires de l’ancien régime auraient choisi de déménager de leurs propres maisons, pour louer ailleurs, laissant derrière eux, matériels, meubles, argent, entre autres, sur place, juste le temps que les enquêtes finissent.
Sambou BIAGUI
REWMI QUOTIDIEN
Une mission qui sera délicate car, certains anciens ministre et directeurs généraux ou autres personnes ayant eu à gérer des deniers publics, n’accepteraient point d’être perquisitionnés. Mais, selon notre interlocuteur, toutes les mesures sécuritaires et judiciaires seront prises pour que les enquêteurs puissent bien faire leur travail. D’ailleurs, nous dit-il, la police, notamment, la BIP, sera saisie à cette occasion.
Le nouveau régime s’est véritablement engagé à assainir les finances, notamment, l’argent qui a disparu des caisses de l’Etat et qui dormirai dans les pays du Golf et dans les maisons afin d’échapper aux contrôles. « Nous sommes dans les audits, 430 milliards ne peuvent pas disparaître des caisses de l’Etat, c’est intolérable. Il nous faut faire la lumière sur cette affaire. Nous devons, aujourd’hui, amener les hommes politiques à adopter des comportements plus vertueux. Je le dis et je le répète, les audits ne seront pas orientés contre qui que ce soit, ils peuvent concerner la période de 1960 et pourquoi pas jusqu’en 2000 ? Le plus important, c’est qu’ils auront, bel et bien, lieu et c’est pour bientôt», avait fait comprendre le Premier Ministre. Avec cette sortie du chef du gouvernement, on peut aisément déduire que les nouvelles autorités iront jusqu’au bout, avec la mobilisation des moyens, afin de mettre la main sur les «pilleurs» de la République.
Seulement, ayant eu vent de ce qui s’affaire, beaucoup de dignitaires de l’ancien régime auraient choisi de déménager de leurs propres maisons, pour louer ailleurs, laissant derrière eux, matériels, meubles, argent, entre autres, sur place, juste le temps que les enquêtes finissent.
Sambou BIAGUI
REWMI QUOTIDIEN