De l’avis de Mimi Touré, la Cour de répression de l’enrichissement illicite doit continuer ce qui a été commencé. « Je suis pour que ce qui a été commencé continue et on doit rendre cette démarche banale et normale. Cela doit être un processus normal et la justice doit continuer à faire son travail. La traque des biens mal acquis est une expression journalistique alors qu’il s’agit d’une simple reddition des comptes. Il faut qu’on dépassionne tout cela », souligne-t-elle.
Pour l’envoyée spéciale du chef de l’Etat, la traque des biens supposés mal acquis est une opération judiciaire assez complexe. « Lorsqu’on pille des milliards, il y a des techniques très sophistiqués comme les sociétés-écran, les comptes à l’étranger. Il faut du temps à la justice pour délier les fils. Or, si on veut respecter les standards, on ne peut pas condamner des gens sur des on a dit », a-t-elle déclaré avant d’ajouter : « On a des signes de vie ostentatoires, des gens avec des jets privés. Mais, il faut une expertise très pointue et donner des preuves ».
S’agissant des contempteurs de cette juridiction spéciale qui dénoncent le renversement de la charge de la preuve, son adéquation avec l’évolution démocratique, Mimi Touré admet : « Il faut faire évoluer la Crei vers des normes beaucoup plus conformes à la démocratie. La Crei est en parfaite harmonie avec les textes et règlements parce qu’elle est conforme à la loi qui l’a créée et le code pénal. Il y a une réflexion qui est en cours ». Malgré cette suggestion, Aminata Touré soutient : « On ne peut changer l’institution quand vous avez des dossiers en cours. La réflexion va se faire ultérieurement ».
Pour l’envoyée spéciale du chef de l’Etat, la traque des biens supposés mal acquis est une opération judiciaire assez complexe. « Lorsqu’on pille des milliards, il y a des techniques très sophistiqués comme les sociétés-écran, les comptes à l’étranger. Il faut du temps à la justice pour délier les fils. Or, si on veut respecter les standards, on ne peut pas condamner des gens sur des on a dit », a-t-elle déclaré avant d’ajouter : « On a des signes de vie ostentatoires, des gens avec des jets privés. Mais, il faut une expertise très pointue et donner des preuves ».
S’agissant des contempteurs de cette juridiction spéciale qui dénoncent le renversement de la charge de la preuve, son adéquation avec l’évolution démocratique, Mimi Touré admet : « Il faut faire évoluer la Crei vers des normes beaucoup plus conformes à la démocratie. La Crei est en parfaite harmonie avec les textes et règlements parce qu’elle est conforme à la loi qui l’a créée et le code pénal. Il y a une réflexion qui est en cours ». Malgré cette suggestion, Aminata Touré soutient : « On ne peut changer l’institution quand vous avez des dossiers en cours. La réflexion va se faire ultérieurement ».