En octobre 2019, dans le cadre de la campagne Octobre Rose de lutte contre le cancer du sein, Anaëlle Guimbi avait accepté de prêter son image à cette noble cause en devenant l’objet d’une création artistique du maquilleur MisteR MakeUp Artist.
À l’aide de différents accessoires comme des fleurs, des strass et des nuances rosées de maquillage, l’artiste avait décoré le haut du corps de la jeune femme de 20 ans, laissant simplement apparaître le galbe d’un de ses seins. Son œuvre avait été immortalisée sur plusieurs photos mises en ligne sur Internet.
Retenue parmi les six candidates de l’élection de Miss Guadeloupe 2020, Anaëlle Guimbi n’avait pas estimé ces photos contraires au règlement Miss France et s’était inscrite sans les signaler au comité régional. Victime d’une dénonciation, elle a finalement été disqualifiée à quelques heures de la cérémonie qui se tenait vendredi dernier au Gosier. Pour éviter toute polémique, la jeune femme diplômée d’un BTS support à l’action manageriale a préféré reconnaître sa faute.
«Les règles sont ce qu’elles sont, je m’incline mais je continuerai toujours à défendre les valeurs qui me sont chères comme ce combat contre le cancer du sein», a-t-elle communiqué.
Sur les réseaux sociaux, de nombreuses personnes ont apporté leur soutien à la Guadeloupéenne et déploré la décision du comité régional. Parmi elles, Alexandra Rosenfeld, Miss France 2006.
«Tout mon soutien à la belle Anaëlle Guimbi, candidate à Miss Guadeloupe 2020, évincée de la compétition pour avoir posé “dénudée”. La photo en question? Un beau cliché où on ne distingue quasiment rien, réalisé pour soutenir une campagne d’information sur le cancer du sein», a écrit cette dernière sur Twitter.
La journaliste Valérie Trierweiler, avec le hashtag «rétrograde», a fustigé le concours de beauté: «Comment accepter qu’une jeune femme soit disqualifiée pour avoir montré une partie de sa poitrine pour soutenir la prévention du cancer du sein? Honte au comité Miss France et soutien total à Anaëlle Guimbi».
Sylvie Tellier a fini par s’exprimer dimanche soir via son compte Instagram en rappelant l’engagement de longue date de l’organisation Miss France et de ses candidates dans la lutte contre le cancer du sein au travers des actions de son association Les Bonnes Fées.
«Je comprends l’incompréhension de certains suite à la non-participation d’Anaëlle Guimbi à l’élection de Miss Guadeloupe», a écrit la patronne de l’organisation Miss France.
«Cependant, le niveau d’information et les délais dans lesquelles les photos d’Anaëlle ont été́ transmises à l’organisation Miss Guadeloupe puis à l’organisation Miss France ne nous permettaient pas d’éviter un recours en annulation de l’élection sanctionnant ainsi toutes les autres participantes. En effet, le règlement Miss France ne permet pas de participer à des photos, captations audiovisuelles ou tout événement exposant les parties intimes d’une candidate. Si notre règlement ne prévoit pas explicitement d’exceptions, nous savons faire preuve de sensibilité́ et de flexibilité́ lorsque le contexte est particulier.»
Vendredi dernier, c’est finalement Kenza Andreze-Louison qui a succédé à Clémence Botino au titre de Miss Guadeloupe.
À savoir
Parmi les «conditions d’admissibilité» aux élections régionales 2020 du comité Miss France, celle concernant les photos est énoncée de la manière suivante: «Ne pas avoir participé à des séances photos, captations audiovisuelles et/ou tout autre type d’évènements susceptibles de permettre une exploitation auprès du public d’images représentant la candidate sans sous-vêtements ou avec des vêtements laissant intentionnellement (à la seule appréciation de la Délégation Régionale) apparaître des parties intimes et/ou d’images la représentant à caractère érotique et/ou pornographique et/ou où elle apparaît, même non dénudée, dans un contexte à caractère érotique ou pornographique ; ne pas avoir accordé des droits permettant à un tiers d’associer ma personne ou mon image à une marque, slogan, signe distinctif, sons, images ou autre, à caractère érotique et/ou pornographique».
Lefigaro.fr
À l’aide de différents accessoires comme des fleurs, des strass et des nuances rosées de maquillage, l’artiste avait décoré le haut du corps de la jeune femme de 20 ans, laissant simplement apparaître le galbe d’un de ses seins. Son œuvre avait été immortalisée sur plusieurs photos mises en ligne sur Internet.
Retenue parmi les six candidates de l’élection de Miss Guadeloupe 2020, Anaëlle Guimbi n’avait pas estimé ces photos contraires au règlement Miss France et s’était inscrite sans les signaler au comité régional. Victime d’une dénonciation, elle a finalement été disqualifiée à quelques heures de la cérémonie qui se tenait vendredi dernier au Gosier. Pour éviter toute polémique, la jeune femme diplômée d’un BTS support à l’action manageriale a préféré reconnaître sa faute.
«Les règles sont ce qu’elles sont, je m’incline mais je continuerai toujours à défendre les valeurs qui me sont chères comme ce combat contre le cancer du sein», a-t-elle communiqué.
Sur les réseaux sociaux, de nombreuses personnes ont apporté leur soutien à la Guadeloupéenne et déploré la décision du comité régional. Parmi elles, Alexandra Rosenfeld, Miss France 2006.
«Tout mon soutien à la belle Anaëlle Guimbi, candidate à Miss Guadeloupe 2020, évincée de la compétition pour avoir posé “dénudée”. La photo en question? Un beau cliché où on ne distingue quasiment rien, réalisé pour soutenir une campagne d’information sur le cancer du sein», a écrit cette dernière sur Twitter.
La journaliste Valérie Trierweiler, avec le hashtag «rétrograde», a fustigé le concours de beauté: «Comment accepter qu’une jeune femme soit disqualifiée pour avoir montré une partie de sa poitrine pour soutenir la prévention du cancer du sein? Honte au comité Miss France et soutien total à Anaëlle Guimbi».
Sylvie Tellier a fini par s’exprimer dimanche soir via son compte Instagram en rappelant l’engagement de longue date de l’organisation Miss France et de ses candidates dans la lutte contre le cancer du sein au travers des actions de son association Les Bonnes Fées.
«Je comprends l’incompréhension de certains suite à la non-participation d’Anaëlle Guimbi à l’élection de Miss Guadeloupe», a écrit la patronne de l’organisation Miss France.
«Cependant, le niveau d’information et les délais dans lesquelles les photos d’Anaëlle ont été́ transmises à l’organisation Miss Guadeloupe puis à l’organisation Miss France ne nous permettaient pas d’éviter un recours en annulation de l’élection sanctionnant ainsi toutes les autres participantes. En effet, le règlement Miss France ne permet pas de participer à des photos, captations audiovisuelles ou tout événement exposant les parties intimes d’une candidate. Si notre règlement ne prévoit pas explicitement d’exceptions, nous savons faire preuve de sensibilité́ et de flexibilité́ lorsque le contexte est particulier.»
Vendredi dernier, c’est finalement Kenza Andreze-Louison qui a succédé à Clémence Botino au titre de Miss Guadeloupe.
À savoir
Parmi les «conditions d’admissibilité» aux élections régionales 2020 du comité Miss France, celle concernant les photos est énoncée de la manière suivante: «Ne pas avoir participé à des séances photos, captations audiovisuelles et/ou tout autre type d’évènements susceptibles de permettre une exploitation auprès du public d’images représentant la candidate sans sous-vêtements ou avec des vêtements laissant intentionnellement (à la seule appréciation de la Délégation Régionale) apparaître des parties intimes et/ou d’images la représentant à caractère érotique et/ou pornographique et/ou où elle apparaît, même non dénudée, dans un contexte à caractère érotique ou pornographique ; ne pas avoir accordé des droits permettant à un tiers d’associer ma personne ou mon image à une marque, slogan, signe distinctif, sons, images ou autre, à caractère érotique et/ou pornographique».
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