Le rouleau compresseur républicain Mitt Romney est désormais assuré de recevoir l'investiture de son parti pour la présidentielle du 6 novembre, grâce à sa victoire au Texas mardi soir. L'ancien gouverneur du Massachusetts a remporté 71% des suffrages dans le deuxième État le plus peuplé des États-Unis, selon les estimations de la chaîne de télévision Fox News et du site Internet de CNN. Alors qu'il lui fallait 1144 délégués sur 2286 pour décrocher l'investiture républicaine, le candidat à la primaire a atteint ce «chiffre magique» après cinq longs mois de campagne acharnée contre ses adversaires républicains. Sur le site de microblogging Twitter, il a immédiatement remercié ses électeurs: «Merci. Quel que soit le défi qui nous attend, nous ne ferons rien de moins que remettre l'Amérique sur le chemin de la prospérité.»
Mitt Romney sera le premier candidat de confession mormone de l'histoire américaine, réussissant là où son père George Romney avait échoué. Au cours de la primaire, la base de l'électorat républicain, dominée par les évangéliques et les ultraconservateurs, lui avait longtemps tourné le dos, le jugeant trop modéré et peu fiable sur les questions «sociétales» comme l'avortement ou le mariage homosexuel. Mais grâce aux abandons successifs de ses adversaires, le candidat peut aujourd'hui se tourner vers Barack Obama, le président sortant, face auquel il doit s'attendre à une élection des plus serrées, si l'on en croit les derniers sondages. Selon une moyenne réalisée par le site spécialisé RealClearPolitics, les deux hommes sont au coude-à-coude avec un léger avantage pour le chef de l'État démocrate (45,6%) face à son adversaire (43,6%).
Violent tir de barrage du camp Obama
Le camp Obama s'est lancé ces derniers jours dans un violent tir de barrage contre le futur adversaire du président. Il vise en particulier la carrière du républicain à la tête du fonds d'investissement Bain Capital. Dans des spots télévisés, Mitt Romney est dépeint comme un «vampire», un «destructeur d'emplois» ou le «contraire de Robin des bois», sur fond d'images d'usines liquidées et d'employés licenciés.
Mitt Romney n'était par ailleurs pas au Texas, mardi soir, mais à Las Vegas, dans le Nevada, auprès du milliardaire Donald Trump, pour un événement destiné à lever des fonds pour sa campagne. S'il espère profiter de la notoriété et des dons du milliardaire, il pourrait aussi en pâtir. Le magnat de l'immobilier cherche en effet à ressusciter une vieille polémique selon laquelle Barack Obama serait né au Kenya et non à Hawaii. Une position défendue encore avec force mardi sur CNN, mais qu'une grande partie des républicains, dont Mitt Romney, réfute. L'équipe de campagne du président sortant a rebondi sur cette polémique. «Le fait que Mitt Romney continue à être lié à Donald Trump et refuse de condamner ses théories du complot honteuses démontre son manque complet d'autorité morale», a notamment dénoncé la porte-parole Stephanie Cutter.
(Avec AFP)
Par lefigaro.fr
Mitt Romney sera le premier candidat de confession mormone de l'histoire américaine, réussissant là où son père George Romney avait échoué. Au cours de la primaire, la base de l'électorat républicain, dominée par les évangéliques et les ultraconservateurs, lui avait longtemps tourné le dos, le jugeant trop modéré et peu fiable sur les questions «sociétales» comme l'avortement ou le mariage homosexuel. Mais grâce aux abandons successifs de ses adversaires, le candidat peut aujourd'hui se tourner vers Barack Obama, le président sortant, face auquel il doit s'attendre à une élection des plus serrées, si l'on en croit les derniers sondages. Selon une moyenne réalisée par le site spécialisé RealClearPolitics, les deux hommes sont au coude-à-coude avec un léger avantage pour le chef de l'État démocrate (45,6%) face à son adversaire (43,6%).
Violent tir de barrage du camp Obama
Le camp Obama s'est lancé ces derniers jours dans un violent tir de barrage contre le futur adversaire du président. Il vise en particulier la carrière du républicain à la tête du fonds d'investissement Bain Capital. Dans des spots télévisés, Mitt Romney est dépeint comme un «vampire», un «destructeur d'emplois» ou le «contraire de Robin des bois», sur fond d'images d'usines liquidées et d'employés licenciés.
Mitt Romney n'était par ailleurs pas au Texas, mardi soir, mais à Las Vegas, dans le Nevada, auprès du milliardaire Donald Trump, pour un événement destiné à lever des fonds pour sa campagne. S'il espère profiter de la notoriété et des dons du milliardaire, il pourrait aussi en pâtir. Le magnat de l'immobilier cherche en effet à ressusciter une vieille polémique selon laquelle Barack Obama serait né au Kenya et non à Hawaii. Une position défendue encore avec force mardi sur CNN, mais qu'une grande partie des républicains, dont Mitt Romney, réfute. L'équipe de campagne du président sortant a rebondi sur cette polémique. «Le fait que Mitt Romney continue à être lié à Donald Trump et refuse de condamner ses théories du complot honteuses démontre son manque complet d'autorité morale», a notamment dénoncé la porte-parole Stephanie Cutter.
(Avec AFP)
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