Le Parti démocratique sénégalais (Pds) lors de différentes manifestations organisées dans différents sites de la banlieue, a peiné à mobiliser dans les départements de Pikine et Guédiawaye. Alors, pour réussir le pari de la mobilisation pour le 23 juillet, de fortes sommes d’argent sont distribuées par certains responsables libéraux. Une situation qui a créé un petit business pour certains responsables de structure dans la banlieue.
Depuis hier, des recrutements intenses de jeunes sont opérés dans cette zone par certains responsables libéraux. Lors des préparatifs de la mobilisation pour le 23 juillet, ces responsables ont assuré publiquement qu’ils allaient drainer du monde, et ils vont devoir le prouver. Les écuries de luttes, les Asc, écoles de formations, certains dahiras et des regroupements de femmes appelés «Mbotaye», ont reçu la visite de certains responsables libéraux de la banlieue. Quelques membres de ces différentes structures, qui ont accepté de s’exprimer sans que leur identité ne soit dévoilée, ont déclaré : «Rien que pour le déplacement de la journée du 23 juillet, 3 000 francs nous ont été proposés par personne, sans compter les «cars Ndiaga Ndiaye» qu’ils vont mettre à notre disposition. Les T-shirts, casquettes, et des pancartes nous seront délivrés après, dans la nuit du vendredi au samedi nous ont-ils dit».
Les mêmes propositions sont faites à différentes écuries de lutte de la banlieue, où des jeunes lutteurs sont recrutés, et leur principale objectif sera d’assurer la sécurité des responsables libéraux qui habitent la banlieue, ainsi que de leurs biens, informent d’autres personnes. Pour chacun de ces jeunes, qui vont constituer une sorte de garde prétorienne, 7 500 francs Cfa seront payés, en plus d’autres avantages en nature, comme T-shirts et autres. Et pour ce qui est de certaines écoles de formation qui poussent comme des champignons dans la banlieue, certains élèves des différents établissements, sous le contrôle de leurs responsables seront déployés vers la ville, dans le but de massifier la troupe du Pds.
Avec la conjoncture économique difficile actuelle que connaissent de nombreux ménages dans cette partie du pays, les groupements de femmes appelés «Mbotaye» sont plus que courtisés. A chacune de ces dames, ce sont 3 000 francs qui ont été proposés pour la journée, en plus des tissus qui leur sont affectés, avec une somme de 2 000 francs pour les frais de confection. Pour elles aussi, des cars seront mis à leur disposition pour les transporter.
Du côté des jeunes de l’opposition dans la banlieue, ce sont des rencontres nocturnes comme de jours qui sont en train de se tenir, pour voir comment participer à leur manière à la journée du 23 juillet, qui selon leur opinion, devrait marquer l’histoire de ce pays : «Pour le moment, nous ne pouvons pas expliquer notre stratégie à l’avance, juste pour ne pas permettre aux gens du pouvoir de nous contrecarrer. Les Renseignements généraux ont infiltré la banlieue, c’est pour cela que nous avons préféré ne pas tenir de rencontre publique», signale un responsables du Ps à Guédiawaye. Du côté de la Police, un dispositif est prévu, avec des éléments de la Police centrale, déployés dans certains Commissariats, se tenant prêts à toute éventualité.
La journée du 23 juillet continue toujours d’animer des débats dans les Grands-Places, les marchés, et les véhicules de transport en commun.
Le Quotidien
Depuis hier, des recrutements intenses de jeunes sont opérés dans cette zone par certains responsables libéraux. Lors des préparatifs de la mobilisation pour le 23 juillet, ces responsables ont assuré publiquement qu’ils allaient drainer du monde, et ils vont devoir le prouver. Les écuries de luttes, les Asc, écoles de formations, certains dahiras et des regroupements de femmes appelés «Mbotaye», ont reçu la visite de certains responsables libéraux de la banlieue. Quelques membres de ces différentes structures, qui ont accepté de s’exprimer sans que leur identité ne soit dévoilée, ont déclaré : «Rien que pour le déplacement de la journée du 23 juillet, 3 000 francs nous ont été proposés par personne, sans compter les «cars Ndiaga Ndiaye» qu’ils vont mettre à notre disposition. Les T-shirts, casquettes, et des pancartes nous seront délivrés après, dans la nuit du vendredi au samedi nous ont-ils dit».
Les mêmes propositions sont faites à différentes écuries de lutte de la banlieue, où des jeunes lutteurs sont recrutés, et leur principale objectif sera d’assurer la sécurité des responsables libéraux qui habitent la banlieue, ainsi que de leurs biens, informent d’autres personnes. Pour chacun de ces jeunes, qui vont constituer une sorte de garde prétorienne, 7 500 francs Cfa seront payés, en plus d’autres avantages en nature, comme T-shirts et autres. Et pour ce qui est de certaines écoles de formation qui poussent comme des champignons dans la banlieue, certains élèves des différents établissements, sous le contrôle de leurs responsables seront déployés vers la ville, dans le but de massifier la troupe du Pds.
Avec la conjoncture économique difficile actuelle que connaissent de nombreux ménages dans cette partie du pays, les groupements de femmes appelés «Mbotaye» sont plus que courtisés. A chacune de ces dames, ce sont 3 000 francs qui ont été proposés pour la journée, en plus des tissus qui leur sont affectés, avec une somme de 2 000 francs pour les frais de confection. Pour elles aussi, des cars seront mis à leur disposition pour les transporter.
Du côté des jeunes de l’opposition dans la banlieue, ce sont des rencontres nocturnes comme de jours qui sont en train de se tenir, pour voir comment participer à leur manière à la journée du 23 juillet, qui selon leur opinion, devrait marquer l’histoire de ce pays : «Pour le moment, nous ne pouvons pas expliquer notre stratégie à l’avance, juste pour ne pas permettre aux gens du pouvoir de nous contrecarrer. Les Renseignements généraux ont infiltré la banlieue, c’est pour cela que nous avons préféré ne pas tenir de rencontre publique», signale un responsables du Ps à Guédiawaye. Du côté de la Police, un dispositif est prévu, avec des éléments de la Police centrale, déployés dans certains Commissariats, se tenant prêts à toute éventualité.
La journée du 23 juillet continue toujours d’animer des débats dans les Grands-Places, les marchés, et les véhicules de transport en commun.
Le Quotidien