Ces conducteurs de véhicules antédiluviens disent rencontrer beaucoup de difficultés sur les routes, notamment une concurrence déloyale de voitures particulières se livrant au transport public de voyageurs sans que leurs propriétaires ne soient en règle sur le plan administratif.
Faire en sorte que les voitures dites "7 places" disparaissent de la circulation à partir de 2022. Telle est la volonté de l’Etat. C’est dans ce cadre que le président de la République avait réceptionné, le 30 septembre, un premier lot de 300 minibus (voitures climatisées de quinze places, avec un confort aux normes) qui vont remplacer les vieux ’’7 places’’ assurant depuis des décennies, le transport interurbain de passagers. Hélas, cette idée pourtant géniale du gouvernement de vouloir moderniser ce moyen de transport, n’est pas bien accueillie par les chauffeurs de voitures « 7 places ».
A la gare des Baux Maraîchers, la plus grande de la capitale, ces conducteurs affichent leurs plaintes et complaintes. Ils se gaussent d’abord de la manière « unilatérale », selon eux, dont l’Etat aurait procédé pour introduire ces minibus sans s’être concerté avec eux au préalable.
Ces chauffeurs de voitures dites « 7places » disent rencontrer d’énormes difficultés dans leur métier. Notamment la concurrence déloyale des voitures particulières ne disposant pas des papiers requis pour se livrer au transport public de voyageurs. Des véhicules qui stationnent aux abords des routes et des gares routières officiellement et bradent les prix de transport.
« L’arrivée des minibus ne fera qu’empirer les choses. Car nous savons très bien que nous ne les recevrons pas gratuitement. Or, avec nos propres voitures "7 places", on est quand-même assuré d’avoir quelque chose. Pourquoi l’Etat veut-il nous rendre la vie difficile, en voulant nous imposer par la force ces minibus d’ici 2 ans ? On veut nous imposer des minibus à travers une sorte de prêt, pour lequel on sera obligé de verser une somme chaque fin du mois », estime le vieux Mor Diouf Wade.
« Ça sera très difficile pour nous, chauffeurs et pères de famille. Ce, d’autant plus que nous avons beaucoup de charges à assurer. Par exemple, si on n’arrive même pas à avoir 100 000 FCfa par mois et que l’Etat nous impose de payer 200 000 francs Cfa, comment va-t-on se débrouiller pour payer cette somme ? Qu’on nous laisse avec nos "7 places", c’est mieux ! », a-t-il ajouté
L’Etat est appelé à faire marche arrière sur sa décision !
Avec « Le Témoin »
Faire en sorte que les voitures dites "7 places" disparaissent de la circulation à partir de 2022. Telle est la volonté de l’Etat. C’est dans ce cadre que le président de la République avait réceptionné, le 30 septembre, un premier lot de 300 minibus (voitures climatisées de quinze places, avec un confort aux normes) qui vont remplacer les vieux ’’7 places’’ assurant depuis des décennies, le transport interurbain de passagers. Hélas, cette idée pourtant géniale du gouvernement de vouloir moderniser ce moyen de transport, n’est pas bien accueillie par les chauffeurs de voitures « 7 places ».
A la gare des Baux Maraîchers, la plus grande de la capitale, ces conducteurs affichent leurs plaintes et complaintes. Ils se gaussent d’abord de la manière « unilatérale », selon eux, dont l’Etat aurait procédé pour introduire ces minibus sans s’être concerté avec eux au préalable.
Ces chauffeurs de voitures dites « 7places » disent rencontrer d’énormes difficultés dans leur métier. Notamment la concurrence déloyale des voitures particulières ne disposant pas des papiers requis pour se livrer au transport public de voyageurs. Des véhicules qui stationnent aux abords des routes et des gares routières officiellement et bradent les prix de transport.
« L’arrivée des minibus ne fera qu’empirer les choses. Car nous savons très bien que nous ne les recevrons pas gratuitement. Or, avec nos propres voitures "7 places", on est quand-même assuré d’avoir quelque chose. Pourquoi l’Etat veut-il nous rendre la vie difficile, en voulant nous imposer par la force ces minibus d’ici 2 ans ? On veut nous imposer des minibus à travers une sorte de prêt, pour lequel on sera obligé de verser une somme chaque fin du mois », estime le vieux Mor Diouf Wade.
« Ça sera très difficile pour nous, chauffeurs et pères de famille. Ce, d’autant plus que nous avons beaucoup de charges à assurer. Par exemple, si on n’arrive même pas à avoir 100 000 FCfa par mois et que l’Etat nous impose de payer 200 000 francs Cfa, comment va-t-on se débrouiller pour payer cette somme ? Qu’on nous laisse avec nos "7 places", c’est mieux ! », a-t-il ajouté
L’Etat est appelé à faire marche arrière sur sa décision !
Avec « Le Témoin »