D’après le syndicaliste, la perte sèche de 400 milliards FCfa dont il parle, n’est pas avérée et il ne peut pas le prouver. « Comment l’Etat du Sénégal, qui est actionnaire majoritaire à 90%, peut-il voir Senelec faire des pertes sèches et ne pas sévir, ce n’est pas possible ? », déclare le syndicaliste.
Avant d’argumenter : « Même si on faisait de pertes de 400 milliards FCfa, vous l’auriez senti à partir des délestages. On n’aurait pas pu avoir, vous savez les charges de Sénélec sont à 70% réservées à l’achat du fuel, on produit l’énergie électrique à partir du fuel, d’abord il y a le mix, mais c’est le fuel qui constitue 70% de la fourniture d’électricité.
Si nous, on n'arrivait pas, à supporter, à acheter le combustible régulièrement, vous n’auriez pas eu du courant, si on arrivait pas à payer tous nos fournisseurs, à payer les salaires, si on ne nous payait pas, vous alliez nous voir dans la rue. Donc, on ne peut pas dire que Senelec fait des pertes (…) », affirme le syndicaliste.
Selon lui, ce qu’Amadou Ly a fait, est « grave et cette situation aurait pu être punie légalement».
Parce que, explique le syndicaliste, « le monsieur, il a fait un délit d’initié, il a été dans un cabinet d’expertise qu’on appelle le PMC, ils sont venus à la Sénélec, ils ont expertisé, ils ont audité le système Sénélec, il a tout vu. On ne lui a rien caché, on lui a montré tous les documents. Après cela, il est parti, il démissionné de son cabinet et il est venu soumettre à Sénélec une solution. Comme le contrat ne nous convenait pas, je suis allé voir le Directeur général en son temps, pour lui dire comment pouvait-il signer un tel contrat, qui est en défaveur de la Sénélec, en défaveur des clients et en défaveur de l’Etat du Sénégal. Il a voulu m’expliquer mais il ne m’a pas convaincu».
Puis, renseigne le syndicaliste, après un atelier organisé à Saly, où toutes les parties prenantes avaient assisté, Akilee n’a pas pu convaincre les travailleurs et il était incapable de répondre aux questions qui lui étaient posées. Suite à cela, ils ont commencé à dénoncer le contrat et l’Etat du Sénégal s’en est saisi, a rappelé le syndicaliste.
Il poursuit, « le président de la République a convoqué une réunion à la Présidence, où il y avait l’Agent judiciaire de l’Etat qui connaît les termes juridiques, qui a regardé le contrat et qui a dit qu’il n’était ni bon pour l’Etat du Sénégal ni bon pour les travailleurs de Senelec ni bon pour les consommateurs. Et c’est pourquoi le contrat a été rompu », fait savoir Habib Aïdara.
Puis, il ajoute: « ce contrat n’est pas passé à l’Armp, il n’y a pas eu d’appels d’offres, c’est ça que nous avons dénoncé. Ce contrat a été conclu de personne à personne. C’était un gré à gré, de la Direction générale à Akilee. C’est ça que nous n’avons pas accepté et que nous n’accepterons jamais (…).
Selon le Sg du Sutelec, « ce contrat, c’était du banditisme, c’était un coup monté pour se faire de l’argent, il faut dire les choses comme telles».
Interpellé sur la cherté du prix de l’électricité, le syndicaliste de reconnaître : « l’électricité coûte excessivement cher au Sénégal ». Selon lui, « dans toute la sous-région, l’électricité du Sénégal est beaucoup plus cher et ce n’est pas normal, c’est intenable. Au-delà de ma casquette de syndicaliste, je suis dans le processus commercial, je reçois des clients qui se présentent avec des factures exorbitantes et nous savons que c’est intenable pour un salarié ou un Sénégalais lambda.
Donc, nous sommes tout à fait en phase avec les populations, avec les usagers, pour dire que l’électricité est cher et que l’Etat doit prendre des dispositions pour rendre le coût de l’électricité, assez supportable, pour les ménages et pour les entreprises ».
Concernant la responsabilité de la Sénélec par rapport au coût élevé de l’électricité, le syndicaliste déclare que « la Sénélec est un concessionnaire, l’Etat du Sénégal a un périmètre électrique, il a confié une partie de sa concession à la Sénélec et les autres parties, à d’autres concessions (…) ».
Pour le syndicaliste, si l’électricité coûte actuellement aussi cher, c’est à cause de la levée de la subvention. « Les institutions internationales ont mis la pression sur l’Etat, pour dire que la subvention mise sur l’électricité est importante, il faut la diminuer. Cela, ce sont les institutions internationales avec l’Etat du Sénégal. »
Et, poursuit le syndicaliste, « l’Etat du Sénégal, depuis l’année dernière, s’est résolue à diminuer la subvention qu’elle donnait. Et sur cette subvention, l’Etat a diminué 100 milliards malheureusement. Et ce sont ces 100 milliards-là qui sont répercutés sur le client, c’est ça qui a fait que le tarif a augmenté», laisse entendre, le secrétaire général du Sutelec.
Avant d’argumenter : « Même si on faisait de pertes de 400 milliards FCfa, vous l’auriez senti à partir des délestages. On n’aurait pas pu avoir, vous savez les charges de Sénélec sont à 70% réservées à l’achat du fuel, on produit l’énergie électrique à partir du fuel, d’abord il y a le mix, mais c’est le fuel qui constitue 70% de la fourniture d’électricité.
Si nous, on n'arrivait pas, à supporter, à acheter le combustible régulièrement, vous n’auriez pas eu du courant, si on arrivait pas à payer tous nos fournisseurs, à payer les salaires, si on ne nous payait pas, vous alliez nous voir dans la rue. Donc, on ne peut pas dire que Senelec fait des pertes (…) », affirme le syndicaliste.
Selon lui, ce qu’Amadou Ly a fait, est « grave et cette situation aurait pu être punie légalement».
Parce que, explique le syndicaliste, « le monsieur, il a fait un délit d’initié, il a été dans un cabinet d’expertise qu’on appelle le PMC, ils sont venus à la Sénélec, ils ont expertisé, ils ont audité le système Sénélec, il a tout vu. On ne lui a rien caché, on lui a montré tous les documents. Après cela, il est parti, il démissionné de son cabinet et il est venu soumettre à Sénélec une solution. Comme le contrat ne nous convenait pas, je suis allé voir le Directeur général en son temps, pour lui dire comment pouvait-il signer un tel contrat, qui est en défaveur de la Sénélec, en défaveur des clients et en défaveur de l’Etat du Sénégal. Il a voulu m’expliquer mais il ne m’a pas convaincu».
Puis, renseigne le syndicaliste, après un atelier organisé à Saly, où toutes les parties prenantes avaient assisté, Akilee n’a pas pu convaincre les travailleurs et il était incapable de répondre aux questions qui lui étaient posées. Suite à cela, ils ont commencé à dénoncer le contrat et l’Etat du Sénégal s’en est saisi, a rappelé le syndicaliste.
Il poursuit, « le président de la République a convoqué une réunion à la Présidence, où il y avait l’Agent judiciaire de l’Etat qui connaît les termes juridiques, qui a regardé le contrat et qui a dit qu’il n’était ni bon pour l’Etat du Sénégal ni bon pour les travailleurs de Senelec ni bon pour les consommateurs. Et c’est pourquoi le contrat a été rompu », fait savoir Habib Aïdara.
Puis, il ajoute: « ce contrat n’est pas passé à l’Armp, il n’y a pas eu d’appels d’offres, c’est ça que nous avons dénoncé. Ce contrat a été conclu de personne à personne. C’était un gré à gré, de la Direction générale à Akilee. C’est ça que nous n’avons pas accepté et que nous n’accepterons jamais (…).
Selon le Sg du Sutelec, « ce contrat, c’était du banditisme, c’était un coup monté pour se faire de l’argent, il faut dire les choses comme telles».
Interpellé sur la cherté du prix de l’électricité, le syndicaliste de reconnaître : « l’électricité coûte excessivement cher au Sénégal ». Selon lui, « dans toute la sous-région, l’électricité du Sénégal est beaucoup plus cher et ce n’est pas normal, c’est intenable. Au-delà de ma casquette de syndicaliste, je suis dans le processus commercial, je reçois des clients qui se présentent avec des factures exorbitantes et nous savons que c’est intenable pour un salarié ou un Sénégalais lambda.
Donc, nous sommes tout à fait en phase avec les populations, avec les usagers, pour dire que l’électricité est cher et que l’Etat doit prendre des dispositions pour rendre le coût de l’électricité, assez supportable, pour les ménages et pour les entreprises ».
Concernant la responsabilité de la Sénélec par rapport au coût élevé de l’électricité, le syndicaliste déclare que « la Sénélec est un concessionnaire, l’Etat du Sénégal a un périmètre électrique, il a confié une partie de sa concession à la Sénélec et les autres parties, à d’autres concessions (…) ».
Pour le syndicaliste, si l’électricité coûte actuellement aussi cher, c’est à cause de la levée de la subvention. « Les institutions internationales ont mis la pression sur l’Etat, pour dire que la subvention mise sur l’électricité est importante, il faut la diminuer. Cela, ce sont les institutions internationales avec l’Etat du Sénégal. »
Et, poursuit le syndicaliste, « l’Etat du Sénégal, depuis l’année dernière, s’est résolue à diminuer la subvention qu’elle donnait. Et sur cette subvention, l’Etat a diminué 100 milliards malheureusement. Et ce sont ces 100 milliards-là qui sont répercutés sur le client, c’est ça qui a fait que le tarif a augmenté», laisse entendre, le secrétaire général du Sutelec.