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Mohamed Ndao Tyson marquera à jamais la lutte sénégalaise

Tyson : le jour et la nuit. Tel pouvait bien être le titre d’un film retraçant la carrière de Mbeurou Askan Wi qu’on n’a pas du mal à diviser en deux parties assez dissonantes. Il n’est pas parti sur une victoire. Il a même quitté sur quelques défaites. Mais Mohamed Ndao reste ce qu’il est : un champion hors pair doublé d’un professionnel abouti qui a fortement participé à donner une toute autre image à la lutte. C’est d’ailleurs lui qui a révolutionné la lutte.


Rédigé par leral.net le Mercredi 1 Mars 2017 à 11:37 | | 0 commentaire(s)|

S’il est une chose indéniable et constante, c’est que Tyson marquera à jamais la lutte sénégalaise de par son parcours et sa particularité. Cette histoire de Mohamed Ndao Tyson avec la lutte a commencé un certain 31 juillet 1995 quand il rencontrait Nguéye Loum, actuel coach de Gouy-Gui.


Du 31 juillet 1995 au 3 mai 2015, date de son dernier combat contre Gris Bordeaux, Tyson aura fait vingt longues années dans le milieu même si, avec sa suspension suite à son deuxième combat contre Bombardier, il est resté trois ans sans activité. En 20 ans de présence dans l’arène, le théoricien de la génération Boul Faalé a disputé 17 combats sanctionnés par 11 victoires et 6 défaites.


En Vingt ans de carrière, Tyson n’a noué le nguimb que 17 fois, soit en moyenne moins d’un combat par saison. Aussi, le leader de l’écurie Boul Faalé a récolté 11 victoires contre 6 défaites, soit un indice de performance de 64%. Pas si mal que ça.

Lui qui a révolutionné la lutte dès son arrivée dans l’arène. Il s'est totalement démarqué de ce qui se faisait jusque-là. Sous la bannière de son drapeau étoilé et de sa fameuse danse, en réalité celle du grand lutteur Fabirama Bop dit Fabi Felir, le lutteur s’est véritablement distingué.

Il charme les sponsors qui investissent l’arène en masse, initie des voyages à l’extérieur pour se perfectionner et impose une façon toute nouvelle de faire.

D’aucuns, qui se faisaient une idée totalement biaisée du lutteur en général, reconsidèrent leur position et donnent plus de valeur aux hommes en ngimb : c’est la génération Boul Faalé.

Moins inspirée a été cependant sa décision d’arborer le drapeau des USA, en référence peut-être à son homonyme et grand boxeur de son temps, Mike Tyson en l’occurrence. Mais Balla Gaye 2 avait été très inspiré, lors de leur confrontation du 31 juillet 2011, en s’affichant avec un tee-shirt sur lequel on pouvait lire « j’aime mon pays ». Une réponse pertinente à l’Américan Way Of Life et au drapeau des Usa, diraient certains.

rédaction