« Il y a eu, auparavant, une augmentation frauduleuse du prix de l’électricité, alors que cela ne figurait pas dans les clauses des derniers accords entre les consommateurs et la Sénélec », déclare Momar Ndao. «Avec cette augmentation de 300 F sur la bonbonne de gaz butane de 6 kg, le prix a atteint un niveau inacceptable », ajoute-t-il. Surtout que, poursuit le président de l’Ascosen, «le gouvernement a laissé faire une augmentation du prix du sucre ». Pour Momar Ndao, «les produits devront être administrés, sinon c’est la porte ouverte à une spéculation ». Le président de l’Ascosen n’a pas manqué de rappeler la décision du président de la République lors d’un Conseil des ministres tenu récemment de tout mettre en œuvre pour diminuer les prix des denrées de consommation. Une décision qui est en contradiction avec les nouvelles hausses du prix des hydrocarbures, du sucre, et autres denrées de consommation. En tout cas, ils sont nombreux les Sénégalais qui commencent à s’interroger sur le silence du gouvernement devant la tendance inflationniste des produits.
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