Mohamed, y a-t-il un réel espoir pour les Lions de la Teranga de remonter les deux buts de retard face à Drogba et les siens ?
Oui, car le but de Papiss Cissé dans les arrêts de jeu nous maintient en vie. Sans ça, effectivement ça aurait ressemblé à une mission quasi impossible. Là, ce sera juste très compliqué (sourire). L’objectif va être de mettre très vite la pression, de marquer assez rapidement. Si on met ces ingrédients, ça va mettre de la folie dans ce match, peut-être du doute chez eux. Oui, tout est encore ouvert pour emmener le Sénégal à la Coupe du monde.
Les Eléphants avaient été très dominateurs le mois dernier. Avez-vous noté des faiblesses chez eux à exploiter ?
Ce serait présomptueux de parler de faiblesses dans une telle équipe, surtout après le résultat de la première manche. Mais ce qui est sûr, c’est qu’en seconde période, quand on a davantage produit du jeu, on s’est aperçu qu’il y a avait des coups à jouer. La Côte d’Ivoire est une très grande équipe mais peut-être qu’elle est plus à l’aise quand c’est elle qui dicte le jeu. Il faut donc se mettre en tête de prendre davantage d’initiatives car c’est peut-être ce qu’elle n’apprécie pas trop. Et je pense que c’est davantage notre façon de jouer.
En tout cas, il va y avoir un sacré match dans le match : Yaya Touré face à Mohamed Diamé…
C’est clairement ce qui se fait de mieux au monde à ce poste. Il est nommé dans la liste des vingt-trois pour le Ballon d’Or, ça veut tout dire je crois. Depuis son passage à Barcelone, c’est la référence mondiale. Il est donc au-dessus de moi, notamment sur le plan technique, comment pourrais-je dire le contraire ?
Est-ce qu’une partie du match va se jouer sur votre duel face à Touré au milieu ?
Non, ce serait le risque de faire une obsession par rapport à Yaya et de ne pas jouer mon propre jeu. Bien sûr, il y aura des moments où on sera dans la même zone et il faudra limiter son influence. Mais c’est un travail collectif, pas du un contre un. Il faut couper les angles de passes, car avec sa vision et sa qualité de pied, il peut faire mal. Mais réduire cette influence, ça va nécessiter une organisation d’ensemble, pas juste du joueur qui sera dans sa zone. Et puis, même si on le savait déjà, au match aller on a eu la confirmation que la Côte d’Ivoire ce n’était pas que Yaya Touré. Gervinho et Kalou nous ont fait très mal aussi, pour ne parler que d’eux. Il va donc falloir sortir une immense performance dans tous les secteurs de jeu pour renverser la vapeur. C’est le bon soir pour réussir ça.
Propos recueillis par Dave APPADOO
Francefootball.fr
Oui, car le but de Papiss Cissé dans les arrêts de jeu nous maintient en vie. Sans ça, effectivement ça aurait ressemblé à une mission quasi impossible. Là, ce sera juste très compliqué (sourire). L’objectif va être de mettre très vite la pression, de marquer assez rapidement. Si on met ces ingrédients, ça va mettre de la folie dans ce match, peut-être du doute chez eux. Oui, tout est encore ouvert pour emmener le Sénégal à la Coupe du monde.
Les Eléphants avaient été très dominateurs le mois dernier. Avez-vous noté des faiblesses chez eux à exploiter ?
Ce serait présomptueux de parler de faiblesses dans une telle équipe, surtout après le résultat de la première manche. Mais ce qui est sûr, c’est qu’en seconde période, quand on a davantage produit du jeu, on s’est aperçu qu’il y a avait des coups à jouer. La Côte d’Ivoire est une très grande équipe mais peut-être qu’elle est plus à l’aise quand c’est elle qui dicte le jeu. Il faut donc se mettre en tête de prendre davantage d’initiatives car c’est peut-être ce qu’elle n’apprécie pas trop. Et je pense que c’est davantage notre façon de jouer.
En tout cas, il va y avoir un sacré match dans le match : Yaya Touré face à Mohamed Diamé…
C’est clairement ce qui se fait de mieux au monde à ce poste. Il est nommé dans la liste des vingt-trois pour le Ballon d’Or, ça veut tout dire je crois. Depuis son passage à Barcelone, c’est la référence mondiale. Il est donc au-dessus de moi, notamment sur le plan technique, comment pourrais-je dire le contraire ?
Est-ce qu’une partie du match va se jouer sur votre duel face à Touré au milieu ?
Non, ce serait le risque de faire une obsession par rapport à Yaya et de ne pas jouer mon propre jeu. Bien sûr, il y aura des moments où on sera dans la même zone et il faudra limiter son influence. Mais c’est un travail collectif, pas du un contre un. Il faut couper les angles de passes, car avec sa vision et sa qualité de pied, il peut faire mal. Mais réduire cette influence, ça va nécessiter une organisation d’ensemble, pas juste du joueur qui sera dans sa zone. Et puis, même si on le savait déjà, au match aller on a eu la confirmation que la Côte d’Ivoire ce n’était pas que Yaya Touré. Gervinho et Kalou nous ont fait très mal aussi, pour ne parler que d’eux. Il va donc falloir sortir une immense performance dans tous les secteurs de jeu pour renverser la vapeur. C’est le bon soir pour réussir ça.
Propos recueillis par Dave APPADOO
Francefootball.fr