À la peine en Championnat (18e), l'ASM a connu une nouvelle désillusion à Dortmund mercredi soir, en Ligue des champions (0-3). Il aura suffi d'une mésentente, une seule, entre ses trois défenseurs centraux (51e, 1-0) pour la faire plonger, elle qui avait pourtant laissé la meilleure impression en première période. Abattus après l'ouverture du score du Danois Bruun Larsen au retour des vestiaires, les visiteurs ont sombré mentalement, sans inspiration devant et encore à côté de leurs pompes derrière.
Le film du match
Leonardo Jardim devra encore se creuser la tête pour enrayer cette spirale négative, alors que l'ASM n'a plus gagné depuis la mi-août, à Nantes (3-1). Sa nouvelle défense à cinq n'a pas apporté les garanties espérées face au leader invaincu de la Bundesliga mercredi, la faute en grande partie aux difficultés de Kamil Glik et de Jemerson.
L'international polonais, méconnaissable depuis son retour de la Coupe du monde, a notamment provoqué un penalty, raté par Alcacer (69e). Il n'est pas le seul responsable du deuxième but allemand, marqué dans la foulée par le même Espagnol (72e, 2-0), mais sa méforme pose question.
Il faut dire aussi que la chance n'en finit plus de fuir l'ASM, qui a perdu sur blessure son gardien suisse Diego Benaglio, numéro un par intérim en attendant le retour de Danijel Subasic. Contraint de renfiler les gants plus tôt que prévu avant la mi-temps, le Croate est allé chercher son premier ballon au fond de ses filets. Il n'a pas grand-chose à se reprocher sur les deux premiers buts, pas plus que sur le troisième, inscrit par un Marco Reus oublié au marquage dans le temps additionnel (90e+2, 3-0).
Le joueur : Golovine se cherche encore
Les Monégasques manquent de repères, à l'image d'Alexandre Golovine. Après un bon début de match, le jeune milieu russe, auquel Jardim croit beaucoup, s'est éteint à mesure que les minutes défilaient, souvent esseulé, à court de solutions, et maladroit dans ses passes. C'est malgré tout lui, plus que Youri Tielemans, qui a semblé le plus à même de sortir l'ASM de sa mauvaise passe au Signal Iduna Park, grâce à sa qualité technique, sa vision du jeu et ses prises de risque.
L’Equipe
Le film du match
Leonardo Jardim devra encore se creuser la tête pour enrayer cette spirale négative, alors que l'ASM n'a plus gagné depuis la mi-août, à Nantes (3-1). Sa nouvelle défense à cinq n'a pas apporté les garanties espérées face au leader invaincu de la Bundesliga mercredi, la faute en grande partie aux difficultés de Kamil Glik et de Jemerson.
L'international polonais, méconnaissable depuis son retour de la Coupe du monde, a notamment provoqué un penalty, raté par Alcacer (69e). Il n'est pas le seul responsable du deuxième but allemand, marqué dans la foulée par le même Espagnol (72e, 2-0), mais sa méforme pose question.
Il faut dire aussi que la chance n'en finit plus de fuir l'ASM, qui a perdu sur blessure son gardien suisse Diego Benaglio, numéro un par intérim en attendant le retour de Danijel Subasic. Contraint de renfiler les gants plus tôt que prévu avant la mi-temps, le Croate est allé chercher son premier ballon au fond de ses filets. Il n'a pas grand-chose à se reprocher sur les deux premiers buts, pas plus que sur le troisième, inscrit par un Marco Reus oublié au marquage dans le temps additionnel (90e+2, 3-0).
Le joueur : Golovine se cherche encore
Les Monégasques manquent de repères, à l'image d'Alexandre Golovine. Après un bon début de match, le jeune milieu russe, auquel Jardim croit beaucoup, s'est éteint à mesure que les minutes défilaient, souvent esseulé, à court de solutions, et maladroit dans ses passes. C'est malgré tout lui, plus que Youri Tielemans, qui a semblé le plus à même de sortir l'ASM de sa mauvaise passe au Signal Iduna Park, grâce à sa qualité technique, sa vision du jeu et ses prises de risque.
L’Equipe