Quel est votre sentiment après l’échec du Maroc pour l’attribution de la Coupe du monde 2026 ?
Il y a une certaine déception au niveau du continent africain où je m’attendais à une certaine unité qui, malheureusement, n’a pas fait son effet. Qu’on perde contre les Etats-Unis, le Canada et le Mexique, c’est quelque chose de normal. Avec tout ce qu’ils ont mis sur la table, un seul pays, le Maroc, qui représente le continent africain, a quand même mis 7 milliards de FCfa.
C’est dommage, mais j’aurais voulu que des gens qui n’ont pas beaucoup d’argent puissent assister à un match de Coupe du monde, en voyant les grandes stars du football. C’est le continent africain qui a perdu, parce qu’on a manqué d’unité sur la fin.
Qu’est-ce qui a fait la différence ?
Ce qui a fait la différence dans un premier temps, je pense que c’est surtout le trio qu’ils ont conçu. Le Maroc était seul pour représenter l’Afrique, c’est dommage. Mais ce qui a fait basculer les choses, c’est qu’à l’heure actuelle, les gens qui combattent les Etats-Unis ont beaucoup de difficultés.
Et nous, le continent africain, nous avions décidé de combattre les Etats-Unis parce que nous ne sommes pas un pays de… comme un certain Président (Donald Trump) a pu le dire. On s’attendait à ce qu’il y ait une certaine division de leur part, parce que c’est le même Président qui allait construire un mur pour séparer son pays du Mexique, qui a eu des échanges très virulents avec le Premier ministre canadien. Mais au contraire, il y a eu une forte cohésion, qui est surtout due au fait que les gens en face représentaient le continent africain, le Maroc en particulier.
Quel bilan tirez-vous de la candidature du Maroc ?
J’en tire un bilan relativement mitigé à partir du moment où je m’attendais à ce que la totalité du continent s’aligne sur la candidature du Maroc. Mais n’oublions pas qu’il y a plus de quarante pays africains, dont le Sénégal et l’Algérie, qui ont voté pour le Maroc. Je trouve que certains pays, comme le Bénin et la Guinée Conakry, auraient dû se mettre avec nous. Mais ce qui me rassure aussi, c’est que de grands pays de football, comme le Brésil, la France, les Pays-Bas et la Belgique, ont voté pour le Maroc.
Quelles ont été les étapes les plus marquantes de la campagne ?
J’ai fait quelques pays et les accueils de ma personne ont toujours été extraordinaires. Les gens ont encore beaucoup d’affection et d’empathie pour moi. Mais nous avons fait d’une bonne manière ce qu’on avait à faire sans aucun regret. On a mis le maximum.
Je le répète pour certaines personne – qui sont quand même une petite partie, Dieu merci – qui ont un peu tendance à nous parler de toutes ces choses, mais je revendique mon africanité et c’est ce qui m’a donné envie de faire toutes ces choses pour le Maroc. Et si c’était un autre pays africain qui m’avait sollicité contre les Etats-Unis ou un autre pays, j’aurais accepté, parce que je suis Africain.
Igfm
Il y a une certaine déception au niveau du continent africain où je m’attendais à une certaine unité qui, malheureusement, n’a pas fait son effet. Qu’on perde contre les Etats-Unis, le Canada et le Mexique, c’est quelque chose de normal. Avec tout ce qu’ils ont mis sur la table, un seul pays, le Maroc, qui représente le continent africain, a quand même mis 7 milliards de FCfa.
C’est dommage, mais j’aurais voulu que des gens qui n’ont pas beaucoup d’argent puissent assister à un match de Coupe du monde, en voyant les grandes stars du football. C’est le continent africain qui a perdu, parce qu’on a manqué d’unité sur la fin.
Qu’est-ce qui a fait la différence ?
Ce qui a fait la différence dans un premier temps, je pense que c’est surtout le trio qu’ils ont conçu. Le Maroc était seul pour représenter l’Afrique, c’est dommage. Mais ce qui a fait basculer les choses, c’est qu’à l’heure actuelle, les gens qui combattent les Etats-Unis ont beaucoup de difficultés.
Et nous, le continent africain, nous avions décidé de combattre les Etats-Unis parce que nous ne sommes pas un pays de… comme un certain Président (Donald Trump) a pu le dire. On s’attendait à ce qu’il y ait une certaine division de leur part, parce que c’est le même Président qui allait construire un mur pour séparer son pays du Mexique, qui a eu des échanges très virulents avec le Premier ministre canadien. Mais au contraire, il y a eu une forte cohésion, qui est surtout due au fait que les gens en face représentaient le continent africain, le Maroc en particulier.
Quel bilan tirez-vous de la candidature du Maroc ?
J’en tire un bilan relativement mitigé à partir du moment où je m’attendais à ce que la totalité du continent s’aligne sur la candidature du Maroc. Mais n’oublions pas qu’il y a plus de quarante pays africains, dont le Sénégal et l’Algérie, qui ont voté pour le Maroc. Je trouve que certains pays, comme le Bénin et la Guinée Conakry, auraient dû se mettre avec nous. Mais ce qui me rassure aussi, c’est que de grands pays de football, comme le Brésil, la France, les Pays-Bas et la Belgique, ont voté pour le Maroc.
Quelles ont été les étapes les plus marquantes de la campagne ?
J’ai fait quelques pays et les accueils de ma personne ont toujours été extraordinaires. Les gens ont encore beaucoup d’affection et d’empathie pour moi. Mais nous avons fait d’une bonne manière ce qu’on avait à faire sans aucun regret. On a mis le maximum.
Je le répète pour certaines personne – qui sont quand même une petite partie, Dieu merci – qui ont un peu tendance à nous parler de toutes ces choses, mais je revendique mon africanité et c’est ce qui m’a donné envie de faire toutes ces choses pour le Maroc. Et si c’était un autre pays africain qui m’avait sollicité contre les Etats-Unis ou un autre pays, j’aurais accepté, parce que je suis Africain.
Igfm