‘’Le bonheur n’est pas seulement la possession des biens matériels, mais c’est l’affection, la sérénité, tout l’épanouissement que nous devons aussi trouver au sein de nos sociétés et au sein de nos familles’’, a-t-il lancé.
‘’C’est pourquoi nous appelons aussi les jeunes, à ne pas seulement limiter la vie à la possession matérielle’’, a ajouté Mgr Guèye, en évoquant la recrudescence de l’émigration clandestine.
Il s’exprimait en marge de la cérémonie d’ouverture de la première session ordinaire de la Conférence épiscopale du Sénégal, de la Mauritanie, du Cap-Vert et de la Guinée-Bissau, qui se tient à Saint-Louis jusqu’au 19 novembre prochain.
Il a toutefois reconnu qu’’’il y a des difficultés, qui peuvent parfois obliger les jeunes à aller chercher plus de sécurité ailleurs’’. Selon lui, ‘’cela est normal, parce que chacun doit se soucier aussi de son avenir’’.
Il a demandé au pays d’accueil de traiter dignement les migrants, en évitant de les prendre pour des ‘’bêtes de somme’’.
‘’Depuis la nuit des temps, rappelle-t-il, les gens vont et viennent. Les pays qui accueillent, doivent aussi respecter les droits des migrants et ne pas les traiter comme des bêtes de somme’’.
A l’attention des candidats à l’émigration clandestine, il a déclaré que ‘’la vie n’a pas de prix’’ et que ‘’la réussite économique et matérielle ne doit pas être sur la même balance que la vie humaine, qui n’est pas que matérielle’’.
Chargé par le Pape François d’assurer l’intérim du diocèse de Saint-Louisn en sa qualité d’administrateur apostolique, Mgr André Guèye semble aujourd’hui préoccupé par la question migratoire, au vu de la recrudescence des départs vers l’Europe, cette année.
‘’Nous allons bien sûr parler de la migration qui est un fléau qui a connu une recrudescence vertigineuse dans notre pays, dans nos pays, ces derniers mois, pour ensemble voir comment contribuer à la résolution de ce problème difficile’’, a-t-il dit.
Il a annoncé que d’autres problèmes, internes à l’église et aux diocèses respectifs, seront également débattus.
Une lettre pastorale sur le phénomène de la migration
Mgr André Guèye est revenu à ce propos sur une lettre pastorale adressée aux autorités et personnes concernées par le problème de la migration.
‘’Nous avions déjà, il y a un peu plus d’un an, écrit une lettre pastorale, c’est-à-dire un appel adressé aux jeunes, au pays, aux autorités, aux familles face à ce problème de la migration’’, a-t-il rappelé.
Il a déploré le fait que, ‘’malheureusement, cette lettre n’a pas été assez divulguée’’.
Il se dit convaincu qu’il est possible d’être heureux dans son pays, soulignant néanmoins que ‘’les autorités qui ont le rôle aussi de promouvoir la paix et le développement’’, doivent prendre le problème ‘’à bras-le-corps’’.
Il invite les familles à amener les jeunes à prendre conscience des risques liés à l’émigration clandestine, rappelant qu’on n’est pas plus heureux ailleurs que dans sa propre famille.
Venu représenter le maire de la ville de Saint-Louis à cette cérémonie d’ouverture, en sa qualité de deuxième adjoint au maire en charge de la santé, de la protection sociale et du sport, Lamine Ndiaye a salué la tenue de cette conférence, qui, selon lui, est d’une grande portée en ce qui concerne les religions.
La Conférence épiscopale revêt un important aspect spirituel, qui est de réconforter, d’éclairer, d’accompagner les chrétiens dans le vécu de leur foi et leur relation à Dieu.
Selon un document remis aux journalistes, le rôle des laïcs, non seulement dans la vie de l’église mais également dans la société, sera évoqué au cours de cette rencontre d’échanges, de concertation et de fraternité.
La Conférence épiscopale, comme son nom l’indique, est une instance de réflexion sur la présence et l’activité de l’église dans différents pays respectifs : le Sénégal, la Mauritanie, le Cap-Vert et la Guinée-Bissau.
APS
‘’C’est pourquoi nous appelons aussi les jeunes, à ne pas seulement limiter la vie à la possession matérielle’’, a ajouté Mgr Guèye, en évoquant la recrudescence de l’émigration clandestine.
Il s’exprimait en marge de la cérémonie d’ouverture de la première session ordinaire de la Conférence épiscopale du Sénégal, de la Mauritanie, du Cap-Vert et de la Guinée-Bissau, qui se tient à Saint-Louis jusqu’au 19 novembre prochain.
Il a toutefois reconnu qu’’’il y a des difficultés, qui peuvent parfois obliger les jeunes à aller chercher plus de sécurité ailleurs’’. Selon lui, ‘’cela est normal, parce que chacun doit se soucier aussi de son avenir’’.
Il a demandé au pays d’accueil de traiter dignement les migrants, en évitant de les prendre pour des ‘’bêtes de somme’’.
‘’Depuis la nuit des temps, rappelle-t-il, les gens vont et viennent. Les pays qui accueillent, doivent aussi respecter les droits des migrants et ne pas les traiter comme des bêtes de somme’’.
A l’attention des candidats à l’émigration clandestine, il a déclaré que ‘’la vie n’a pas de prix’’ et que ‘’la réussite économique et matérielle ne doit pas être sur la même balance que la vie humaine, qui n’est pas que matérielle’’.
Chargé par le Pape François d’assurer l’intérim du diocèse de Saint-Louisn en sa qualité d’administrateur apostolique, Mgr André Guèye semble aujourd’hui préoccupé par la question migratoire, au vu de la recrudescence des départs vers l’Europe, cette année.
‘’Nous allons bien sûr parler de la migration qui est un fléau qui a connu une recrudescence vertigineuse dans notre pays, dans nos pays, ces derniers mois, pour ensemble voir comment contribuer à la résolution de ce problème difficile’’, a-t-il dit.
Il a annoncé que d’autres problèmes, internes à l’église et aux diocèses respectifs, seront également débattus.
Une lettre pastorale sur le phénomène de la migration
Mgr André Guèye est revenu à ce propos sur une lettre pastorale adressée aux autorités et personnes concernées par le problème de la migration.
‘’Nous avions déjà, il y a un peu plus d’un an, écrit une lettre pastorale, c’est-à-dire un appel adressé aux jeunes, au pays, aux autorités, aux familles face à ce problème de la migration’’, a-t-il rappelé.
Il a déploré le fait que, ‘’malheureusement, cette lettre n’a pas été assez divulguée’’.
Il se dit convaincu qu’il est possible d’être heureux dans son pays, soulignant néanmoins que ‘’les autorités qui ont le rôle aussi de promouvoir la paix et le développement’’, doivent prendre le problème ‘’à bras-le-corps’’.
Il invite les familles à amener les jeunes à prendre conscience des risques liés à l’émigration clandestine, rappelant qu’on n’est pas plus heureux ailleurs que dans sa propre famille.
Venu représenter le maire de la ville de Saint-Louis à cette cérémonie d’ouverture, en sa qualité de deuxième adjoint au maire en charge de la santé, de la protection sociale et du sport, Lamine Ndiaye a salué la tenue de cette conférence, qui, selon lui, est d’une grande portée en ce qui concerne les religions.
La Conférence épiscopale revêt un important aspect spirituel, qui est de réconforter, d’éclairer, d’accompagner les chrétiens dans le vécu de leur foi et leur relation à Dieu.
Selon un document remis aux journalistes, le rôle des laïcs, non seulement dans la vie de l’église mais également dans la société, sera évoqué au cours de cette rencontre d’échanges, de concertation et de fraternité.
La Conférence épiscopale, comme son nom l’indique, est une instance de réflexion sur la présence et l’activité de l’église dans différents pays respectifs : le Sénégal, la Mauritanie, le Cap-Vert et la Guinée-Bissau.
APS