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Mor Guèye, Directeur de Khelcom Fish / Thiaroye-Sur-Mer : «Ils passeront sur mon cadavre, mais je ne laisserai personne gérer mes biens sur du faux»

Hier, c'était un mercredi de tous les dangers à Thiaroye-Sur-Mer. Sur place, la tension était tendue à l’usine Khelcom Fish Service, située à quelques jets de pierre du quai de pêche de Thiaroye-Sur-Mer. Un administrateur provisoire a été nommé par un juge pour gérer Khelcom Fish Service. Mais, le directeur de l'usine, Mor Guèye, avertit les autorités qu'il ne permettra à aucun individu de gérer ses biens. Avec "Tribune".


Rédigé par leral.net le Jeudi 21 Juillet 2022 à 11:01 | | 0 commentaire(s)|

« Le terrain appartient à l’Etat du Sénégal, notamment au ministère de la Pêche. Je l’ai acquis par l’intermédiaire de Serigne Babacar Dièye. Il était associé à un autre mais ils n’avaient pas les moyens de valoriser le terrain. Nous avons signé un contrat de 5 ans. Nous avons investi plus de 300 millions FCfa pour valoriser l’usine, après autorisation du ministère de la Pêche. Mais au bout de quelque temps, lorsque nos affaires ont commencé à marcher, l’associé de Serigne Babacar Dièye est venu pour nous dire de réduire le contrat à 3 ans. »

« Ce que nous n’avons pas accepté, car il n’est pas évident pour nous de rentabiliser notre investissement en 3 ans. Mais de magouilles en magouilles, de manipulations en manipulations, l’associé de M. Dièye a trouvé une décision de justice. Le juge dit qu’il a nommé un administrateur provisoire pour gérer l’entreprise Khelcom Fish. Ce que je n’accepterais jamais. Il est hors de question qu’un individu vienne gérer mes biens sur du faux. Ça, c’est une agression juridique qui ne passera pas. Ils passeront sur mon cadavre pour arriver à leurs fins », peste Mor Guèye.

En marge d’un entretien avec "Tribune", le directeur de Khelcom Fish se dit peiné et choqué par l’attitude de la justice.

«Comment peut-on investir plus de 300 millions FCfa dans son propre pays pour participer au développement de son pays et un beau jour, se voir menacer par une décision de justice basée sur de la manipulation ? Cela ne passera pas. Plus d’une centaine d’emplois est menacée », cogne-t-il à nouveau.

À l’en croire, cette affaire a été classée sans suite en septembre 2020. Il invite les autorités à prendre leurs responsabilités pendant qu’il est temps.






Tribune