" "Ibra Italien", c'était en 1998 et ça m'a créé beaucoup de problèmes. Je me suis brouillé avec des amis, des parents et beaucoup de personnes qui comptaient pour moi. On est devenu(s) ennemi(s) peut-être parce que j'ai mis à jour leurs supercheries avec ce rôle. J'ai aussi été victime de la jalousie qui règne dans le milieu du théâtre. J'ai intégré la troupe Daray Kocc en 1995 et Cheikh Tidiane Diop (metteur en scène à l'époque) avait perçu ma bonne diction, il m'a donné un rôle dans "Une Sénégalaise à Paris". Ça s'est révélé fructueux et le metteur en scène m'a mis devant lors des répétitions, on m'a confié le personnage "d'Ibra Diplomate" qui a fait un tabac, et naturellement; j'ai fait "Ibra Italien". C'était le début des tiraillements, j'ai été victime de jalousie et les mauvais sorts n'ont pas tardé à pleuvoir.(...) Il m'arrivait de me rendre au travail et une fois dans le taxi, de ne plus savoir ce que j'y faisais ni ou j'allais. C'est arrivé plusieurs fois, j'en ai même parlé à Cheikh Tidiane Diop, qui m'a amené à Yoff pour des bains mystiques. J'ai raté plusieurs castings à cause de ces pertes de mémoire...", révèle le comédien Mor Sall Dieng dans L'Observateur.