L'information a été confirmée officiellement à Abidjan. Ibrahim Coulibaly, l'homme qui avait déclenché en janvier une insurrection contre le président sortant Laurent Gbagbo, prenant le contrôle de larges zones du nord d'Abidjan et déstabilisant le régime bien avant l'arrestation de l'ex-président le 11 avril, a bien été tué au cours d'une opération militaire.
Les forces du président ivoirien Alassane Ouattara avaient affirmé plus tôt mercredi s'être emparé du fief du "commando invisible" d'Ibrahim Coulibaly après avoir sommé le groupe de rendre les armes malgré sa contribution à la chute de Laurent Gbagbo. Plus tard, il avait été annoncé comme prisonnier, avant que l'on apprenne sa mort dans la soirée.
Une attaque d'envergure
L'attaque avait été d'envergure avec plusieurs centaines de membres des FRCI, équipés de pick-up surmontés de mitrailleuses lourdes et de lance-roquettes dans le quartier populaire d'Abobo. Les forces gouvernementales ont progressé sans rencontrer de réelle résistance, alors que la population s'était terrée chez elle ou avait fui la zone.
Afin de parachever la sécurisation de la métropole, le président Ouattara avait menacé vendredi le "commando invisible", ainsi que des miliciens pro-Gbagbo du quartier de Yopougon (ouest), de les "désarmer par la force" s'ils ne déposaient pas "rapidement" les armes.
Laurent LARCHER, à Abidjan de la Croix
Les forces du président ivoirien Alassane Ouattara avaient affirmé plus tôt mercredi s'être emparé du fief du "commando invisible" d'Ibrahim Coulibaly après avoir sommé le groupe de rendre les armes malgré sa contribution à la chute de Laurent Gbagbo. Plus tard, il avait été annoncé comme prisonnier, avant que l'on apprenne sa mort dans la soirée.
Une attaque d'envergure
L'attaque avait été d'envergure avec plusieurs centaines de membres des FRCI, équipés de pick-up surmontés de mitrailleuses lourdes et de lance-roquettes dans le quartier populaire d'Abobo. Les forces gouvernementales ont progressé sans rencontrer de réelle résistance, alors que la population s'était terrée chez elle ou avait fui la zone.
Afin de parachever la sécurisation de la métropole, le président Ouattara avait menacé vendredi le "commando invisible", ainsi que des miliciens pro-Gbagbo du quartier de Yopougon (ouest), de les "désarmer par la force" s'ils ne déposaient pas "rapidement" les armes.
Laurent LARCHER, à Abidjan de la Croix