"Le but est de confirmer ou d'infirmer si ce corps a été exposé artificiellement à du polonium 210", explique le directeur de l'institut de radiophysique de Lausanne, François Bochud. "Franchement, je ne sais pas sur quoi on va tomber. Renseignements pris auprès d'anthropologues et d'archéologues, on peut très bien trouver un corps momifié ou uniquement des ossements", poursuit-il, assurant par ailleurs n'avoir subi aucune pression.
Il s'apprête à partir pour Ramallah avec le directeur du Centre universitaire romand de médecine légal (CURML), Patrice Mangin, car ils ont demandé à ce que le caveau mortuaire soit ouvert en leur présence. Les gros travaux de déblaiement ont déjà lieu depuis le 13 novembre. Les scientifiques refusent toutefois d'annoncer la date précise de leur départ.
Selon Le Matin Dimanche, les dates retenues seraient les 26 et 27 novembre. "D'accord avec les autorités palestiniennes, nous avons pris la décision de ne pas donner de détails sur la manière dont les équipes d'experts pourraient travailler. Ce processus sera complexe et nous estimons que la confidentialité est nécessaire pour leur permettre d'agir dans les meilleurs conditions possibles", indique pour sa part un porte-parole du Centre hospitalier universitaire vaudois (CHUV), M. Darcy Christen.
Contacté par l'AFP, M. Christen n'était pas immédiatement disponible. Citant une source proche-orientale, Le Matin Dimanche annonce par ailleurs qu'une "convention aurait été signée entre les chercheurs français, suisses et russes qui travailleront sur la dépouille et l'Autorité palestinienne".
L'équipe de chercheurs suisses a déjà effectué un voyage de reconnaissance le 5 novembre. Il n'y a jamais eu d'informations médicales claires sur les raisons de la mort du dirigeant palestinien, le 11 novembre 2004, à l'hôpital militaire Percy, près de Paris, après une courte période de dégradation de son état de santé qui avait conduit à son hospitalisation en France. La polémique a rebondi le 3 juillet à la suite de la diffusion par la chaîne arabe Al Jazeera d'un documentaire où il apparaît que l'Institut de radiophysique de Lausanne y a découvert "une quantité anormale de polonium".
Le polonium est une substance radioactive hautement toxique, qui a servi à l'empoisonnement en 2006 à Londres d'Alexandre Litvinenko, un ex-espion russe devenu opposant au président Vladimir Poutine. Le Centre hospitalier universitaire vaudois (CHUV) a reçu début août un courrier de l'Autorité palestinienne demandant cet examen et a sollicité la veuve du dirigeant palestinien, qui a déposé le 31 juillet en France une plainte contre X pour assassinat, pour obtenir son accord
Il s'apprête à partir pour Ramallah avec le directeur du Centre universitaire romand de médecine légal (CURML), Patrice Mangin, car ils ont demandé à ce que le caveau mortuaire soit ouvert en leur présence. Les gros travaux de déblaiement ont déjà lieu depuis le 13 novembre. Les scientifiques refusent toutefois d'annoncer la date précise de leur départ.
Selon Le Matin Dimanche, les dates retenues seraient les 26 et 27 novembre. "D'accord avec les autorités palestiniennes, nous avons pris la décision de ne pas donner de détails sur la manière dont les équipes d'experts pourraient travailler. Ce processus sera complexe et nous estimons que la confidentialité est nécessaire pour leur permettre d'agir dans les meilleurs conditions possibles", indique pour sa part un porte-parole du Centre hospitalier universitaire vaudois (CHUV), M. Darcy Christen.
Contacté par l'AFP, M. Christen n'était pas immédiatement disponible. Citant une source proche-orientale, Le Matin Dimanche annonce par ailleurs qu'une "convention aurait été signée entre les chercheurs français, suisses et russes qui travailleront sur la dépouille et l'Autorité palestinienne".
L'équipe de chercheurs suisses a déjà effectué un voyage de reconnaissance le 5 novembre. Il n'y a jamais eu d'informations médicales claires sur les raisons de la mort du dirigeant palestinien, le 11 novembre 2004, à l'hôpital militaire Percy, près de Paris, après une courte période de dégradation de son état de santé qui avait conduit à son hospitalisation en France. La polémique a rebondi le 3 juillet à la suite de la diffusion par la chaîne arabe Al Jazeera d'un documentaire où il apparaît que l'Institut de radiophysique de Lausanne y a découvert "une quantité anormale de polonium".
Le polonium est une substance radioactive hautement toxique, qui a servi à l'empoisonnement en 2006 à Londres d'Alexandre Litvinenko, un ex-espion russe devenu opposant au président Vladimir Poutine. Le Centre hospitalier universitaire vaudois (CHUV) a reçu début août un courrier de l'Autorité palestinienne demandant cet examen et a sollicité la veuve du dirigeant palestinien, qui a déposé le 31 juillet en France une plainte contre X pour assassinat, pour obtenir son accord