Durant ces dernières années, il s’était éloigné des feux de l’actualité du fait d’une maladie qui l’affaiblissait progressivement. Avant-hier lunid, il est mort à Paris où il a été hospitalié. Il avait 70 ans.
Babacar Sine a eu é diriger le CESTI pendant neuf ans avant d’être remplacé à la tête de cette école de formation des journalistes par Birahim Moussa guèye.
Intellectuel émérite, il a été l’un des plus grands théoriciens du "Dioufisme", son engagement aux côtés de l’ex-président de la République du Sénégal défait par Me Wade en mars 2000, avait fait qu’il était considéré comme l’un des plus brillants idéologues du Parti socialiste durant les années 80 et 90.
Il a été ainsi admis au Bureau politique du Parti socialiste en 1989 et il y est resté jusqu’à l’avènemment de l’alternance marquant la fin du régime socialiste.
Il n’entretenait pas les meilleures relations avec Jean Collin alors tout-puissant secrétaire général de la présidence de même qu’il n’a pas été toujours vu d’un bon oeil par le président Senghor avant que celui-ci ne l’affecte à Paris aux Nouvelles éditions africaines.
Célèbre pour sa pipe qu’il affectionnait particulièrement, il a eu à publier durant sa viue d’intellectuel deux ouvrages : "Impérialisme et théories sociologiques du développement" (19759 et "Le marxisme dans les sociétés africaines contemporaines" (1983).
Philosophe distingué, homme de la gauche révolutionnaire, ce natif de Thiès s’est retiré de la vie politique au départ d’Abdou Diouf du pouvoir en mars 2000.
Sur ses rapports avec le nouveau régime, il a eu à clarifier sa position dans une des rares déclarations publiques faites depuis neuf ans : ”Je ne suis pas néo-libéral, mais je partage avec le président Wade : la référence à la Démocratie. Je ne suis pas prêt d’opérer un compromis entre néo-libéralisme, social-démocratie etc.”, avait-t-il soutenu, estimant qu’il existe de ”larges plages” où les Sénégalais peuvent se retrouver.
Ainsi fut le désormais ex-directeur de l’Institut africain pour la démocratie.
- Par OUSMANE KEBE DIOP -
NETTALI.NET-
Babacar Sine a eu é diriger le CESTI pendant neuf ans avant d’être remplacé à la tête de cette école de formation des journalistes par Birahim Moussa guèye.
Intellectuel émérite, il a été l’un des plus grands théoriciens du "Dioufisme", son engagement aux côtés de l’ex-président de la République du Sénégal défait par Me Wade en mars 2000, avait fait qu’il était considéré comme l’un des plus brillants idéologues du Parti socialiste durant les années 80 et 90.
Il a été ainsi admis au Bureau politique du Parti socialiste en 1989 et il y est resté jusqu’à l’avènemment de l’alternance marquant la fin du régime socialiste.
Il n’entretenait pas les meilleures relations avec Jean Collin alors tout-puissant secrétaire général de la présidence de même qu’il n’a pas été toujours vu d’un bon oeil par le président Senghor avant que celui-ci ne l’affecte à Paris aux Nouvelles éditions africaines.
Célèbre pour sa pipe qu’il affectionnait particulièrement, il a eu à publier durant sa viue d’intellectuel deux ouvrages : "Impérialisme et théories sociologiques du développement" (19759 et "Le marxisme dans les sociétés africaines contemporaines" (1983).
Philosophe distingué, homme de la gauche révolutionnaire, ce natif de Thiès s’est retiré de la vie politique au départ d’Abdou Diouf du pouvoir en mars 2000.
Sur ses rapports avec le nouveau régime, il a eu à clarifier sa position dans une des rares déclarations publiques faites depuis neuf ans : ”Je ne suis pas néo-libéral, mais je partage avec le président Wade : la référence à la Démocratie. Je ne suis pas prêt d’opérer un compromis entre néo-libéralisme, social-démocratie etc.”, avait-t-il soutenu, estimant qu’il existe de ”larges plages” où les Sénégalais peuvent se retrouver.
Ainsi fut le désormais ex-directeur de l’Institut africain pour la démocratie.
- Par OUSMANE KEBE DIOP -
NETTALI.NET-