Des condamnations historiques à l’échelle de la Guinée pour Me Mountaga Kobole Keïta, avocat du côté de la famille de la défunte M’mah Sylla, car pour lui, c’est un message envoyé aux auteurs de violences sexuelles et chirurgicales. «C’est un verdict qui conseille des personnes perverses narcissiques à freiner leurs attitudes. M’Mah Sylla, certes, aujourd’hui nous a quittés, mais c’est un verdict qui nous ramène pour dire ‘’plus jamais ça’’».
«Plus jamais ça», c’était la suite du slogan «Justice pour M’mah Sylla» devenu viral après sa mort, pour demander des sanctions exemplaires. Le procureur Ibrahima Kanfory Sylla se dit lui aussi satisfait de la décision du Tribunal de première instance de Mafonco. «Le dossier M’mah Sylla a touché pas mal de Guinéens parce que ça fait le résumé de tous les maux subis par les femmes, donc aujourd’hui, si on a une telle décision, ça engage la responsabilité de tout un chacun, surtout nos médecins, parce qu’il ne faudrait pas traiter un être humain comme un cobaye.»
Sur les quatre prévenus reconnus coupables d’avoir participé au calvaire de M’mah Sylla, un homme est toujours en fuite. M’mah Sylla avait été violée plusieurs fois par ceux-là même qu’elle était venue consulter pour des soins, puis a avorté dans des conditions impropres à la chirurgie. Évacuée dans un état délétère en Tunisie, M’mah Sylla s’est éteinte le 20 novembre 2021, malgré plusieurs opérations pour la sauver. Elle avait 25 ans.
Pour Moussa Yero Bah, présidente de l’ONG Femmes, développement et droits humains en Guinée, ces condamnations sont «un symbole» très important dans un pays où les femmes sont en danger dans les structures médicales, à l’école, et même, au sein des familles.
Rfi.fr
«Plus jamais ça», c’était la suite du slogan «Justice pour M’mah Sylla» devenu viral après sa mort, pour demander des sanctions exemplaires. Le procureur Ibrahima Kanfory Sylla se dit lui aussi satisfait de la décision du Tribunal de première instance de Mafonco. «Le dossier M’mah Sylla a touché pas mal de Guinéens parce que ça fait le résumé de tous les maux subis par les femmes, donc aujourd’hui, si on a une telle décision, ça engage la responsabilité de tout un chacun, surtout nos médecins, parce qu’il ne faudrait pas traiter un être humain comme un cobaye.»
Sur les quatre prévenus reconnus coupables d’avoir participé au calvaire de M’mah Sylla, un homme est toujours en fuite. M’mah Sylla avait été violée plusieurs fois par ceux-là même qu’elle était venue consulter pour des soins, puis a avorté dans des conditions impropres à la chirurgie. Évacuée dans un état délétère en Tunisie, M’mah Sylla s’est éteinte le 20 novembre 2021, malgré plusieurs opérations pour la sauver. Elle avait 25 ans.
Pour Moussa Yero Bah, présidente de l’ONG Femmes, développement et droits humains en Guinée, ces condamnations sont «un symbole» très important dans un pays où les femmes sont en danger dans les structures médicales, à l’école, et même, au sein des familles.
Rfi.fr