La mort du jeune Malick Bâ à Sangalkam continue de susciter des réactions. Le dernier en date, le Rassemblement Islamique du Sénégal (RIS al wahda) qui estime que cette énième agression doit pas tomber dans l’oubli comme «les précédents meurtres perpétrés par un régime aux abois, qui ne compte plus que sur son appareil répressif pour se maintenir au pouvoir», lit-on dans une déclaration. Le Rassemblement Islamique du Sénégal lance un appel à toutes les forces politiques, citoyennes et religieuses à former un large bloc pour arrêter ce découpage «inacceptable» des collectivités locales dont le seul but est de créer les conditions favorable «d’ un hold-up électoral aux prochaines élections». Le Ris s’insurge du fait qu’en 2000, le Sénégal comptait au total 373 collectivités locales, un chiffre porté à 543 avec le régime libéral qui fait «fi des règles élémentaires de bonne gouvernance à cause des raisons électoralistes». Face à cette situation, «grave qui risque de perturber la cohésion sociale du pays», cette organisation soutient qu’aucune démission ni passivité des forces vives de la nation ne saurait être tolérée. La mobilisation contre l’arbitraire doit sonner afin de faire reculer les forces du mal. Ainsi, elle invite toutes les forces démocratiques du pays à ne pas laisser les populations désarmées, subir à elles seules les affres d’un régime finissant.
Pour elle, c’en est trop de la mal gouvernance, des pratiques anti démocratiques qui n’ont que trop duré. Le Ris dénonce de façon véhémente, l’utilisation éhontée des instruments de l’Etat, fussent-elles légales, pour mater des populations sans défense.
Ndèye Fatou SARR, xalimasn.com
Pour elle, c’en est trop de la mal gouvernance, des pratiques anti démocratiques qui n’ont que trop duré. Le Ris dénonce de façon véhémente, l’utilisation éhontée des instruments de l’Etat, fussent-elles légales, pour mater des populations sans défense.
Ndèye Fatou SARR, xalimasn.com