Ça s'est passé quand ? Le 31 Janvier 2012 à la Place de l’Obélisque.
Qui est l'auteur de ce crime ? Un crime perpétré par la Police sénégalaise. Un crime hiérarchique: hiérarchie politique (et/ou gouvernementale) avec Ousmane Ngom comme ministre de l'intérieur, une hiérarchie policière avec en tête Codé Mbengue Pape Maffal Ndiaye, Harouna Sy maître des opérations de répression (respectivement DGPN, DSP, et Commissaire de Police Centrale)...
Pour ce Dossier, nous avons vu dès les premières heures de cette alternance historique, des sabotages commandités au plus haut niveau: Harouna Sy extrait de la Police Centrale, nourri et blanchi par Mbaye Ndiaye, avec comme nomination, Conseiller technique en charge des questions sécuritaires, des promotions pour Codé Mbengue élevé au grade d'Inspecteur Général de la Police National (IGPN, nomination qui ne pourrait prospérer, et actuellement encore une nomination à l'OFNAC alors que le dossier OCTRIS qui le concerne aussi n'est pas encore clair, aux yeux des sénégalais), Pape Mafall qui obtint une promotion vers l'Ecole Nationale de la Police. Voilà en six voir huit mois de règne, ce qu'à pu faire le régime de Macky Sall, à l'endroit de gens qui sont concernés de très près par l'Assassinat de Mamadou DIOP. Et en plus de cela, de sources avérées Mbaye Ndiaye et Alioune Badara Cissé (ABC), ont voulu faire échapper Harouna Sy, avec une mission sous couvert d'immunité, auprès des troupes de maintien de la paix vers le Darfour.
Une question à la quelle il (Harouna Sy) n'a pas pu répondre jusqu'à présent, comment en échouant avec une mission sécuritaire à l'intérieur de ton propre pays, vouloir prétendre montrer quelque chose de positif dans une zone de guère, qui a besoin de vrais professionnels pour travailler une stabilité ?
D'autres questions aussi qui ne trouvent toujours pas de réponse de la part du pouvoir, et des ministres et responsables qui sont concernés par cette tentative d'évasion réfléchie. Pourquoi vouloir faire partir Harouna Sy, alors qu'il a été visé par une plainte ? Quelqu'un qui a participé de bout en bout, à toute opération de répression, de marches pacifiques contre la candidature anti-constitutionnelle de Me Wade, au niveau de Dakar.
Comment des gens qui se sont engagés ensemble, qui se sont battus avec des pertes en vie humaine, de nombreux blessés, peuvent avoir un esprit de banditisme de cette envergure, qui est de signer des ordres de mission vers le Darfour, pour un coupable aux yeux de tout un peuple ? Qui, ou comment, ils ont réfléchi cette idée tordue, qui est de faire échapper le chef des opérations de répressions ?
Parallèlement, il est important d'éclairer certaines choses sur ce dossier:
* Nous saluons très clairement, sans retenu, les décisions de reconnaissance qui ont été prises à l'endroit de la famille de Mamadou DIOP, par le Président de la République,(Recrutement à titre posthume au niveau de la fonction publique, ses deux filles élevées comme pupilles de la nation).
* Le volet civil, avec lequel, nous constatons des précipitations et irrégularités: à la place d'un projet d'indemnisation, ils veulent faire du Wakhalé, avec la famille, et pas seulement, qu'avec la famille de Mamadou Diop d'ailleurs, mais avec toutes les familles concernés par ces événements regrettables.
Un projet clair, étudié, au cas par cas par des experts, a été proposé au Ministère de la justice par les avocats Maître Assane Dioma Ndiaye, Maître Abdoulaye Tine, Maître Mame Admama Gueye, et les autres.
* Le volet pénal, de ce dossier, inquiète, et laisse croire clairement à un Sénégal sans justice équitable. Nous avons tous les ingrédients, pour attester une impunité durable, cautionnée par nos magistrats, et nos dirigeants qui co-pilotent ces dossiers, à travers nos ministères et agence judiciaire.
Comment, peut-on comprendre, qu'une plainte soit déposée depuis le 03 Avril 2012, au bureau du Doyen des juges Mahwa Semou Diouf, déclarée recevable, ensuite, le père de Mamadou DIOP auditionné par trois fois (deux auditions de la part de la DIC, et une audition par le Doyen des Juges), et que toujours les mises en cause, les responsables d'une telle répression, toujours pas convoqués voire auditionnés pour comprendre, et situer les responsabilités ?
Comment, des magistrats, sortis de l'ENAM, peuvent accepter, ou réfléchir, à une façon d'opérer une justice sélective sur ce dossier: les deux auxiliaires Tamsir Ousmane Thiam et Wagane Souare qui disent avoir agi sous ordre hiérarchique, sont peut être en prison et toujours pas de preuves qu'ils sont incarcérés (nous allons opérer à des vitrifications au niveau de l'administration pénitentiaire) ?
Deux ans demeurent un temps, anormalement long, pour un dossier qui reste une demande sociale, comme ceux qui sont apparentés à la reddition des comptes.
Nous avons vu, une institution en charge de ce dossier, qui essaie de servir à la famille DIOP, la carte du découragement. Mais, il faut le dire, elle méconnaît totalement la détermination, de cette famille, et celle des individualités et des organisations qui l'accompagnent dans ce combat judiciaire.
Donc, voilà comme vous pouvez le constater, ce qui a bougé et ce qui n'a pas bougé, dans ce dossier, les sabotages et les mesquineries dans ce dossier, pour décourager la famille.
Nous saluons très profondément, du fond du cœur, l'initiative prise par les anciens collègues de Mamadou DIOP, du Collège Mame Yelli Badiane de Pikine, d'avoir baptisé leur Groupe Scolaire situé à Pikine Marché Zink, Groupe Scolaire MAMADOU DIOP. Nous remercions aussi, la presque dizaine de sénégalais qui a pris l'initiative de baptiser leurs enfants au nom de Mamadou DIOP. (très belle reconnaissance).
Nous profitons, de cette occasion, pour appeler à un grand rassemblement à Mbour, le Vendredi 31 Janvier 2014 Inchallah. Nous invitons, toutes les sénégalaises et sénégalais, toutes les organisations qui se positionnent en sentinelles pour une justice sociale, pour une République pour tous, à converger vers Mbour, pour rendre Hommage à Mamadou DIOP.
Nous appelons la presse sénégalais, à continuer à poser clairement et très objectivement le débat, sur ces dossiers judiciaires. Ils ont en plus de leur expertise, des éléments qui peuvent amener la justice, à prendre pleinement ses responsabilités.
Nous profitons de cette occasion, pour rappeler à l'Etat du Sénégal, ses responsabilités, qui sont de créer les conditions qui vont permettre de faire la lumière sur ce Dossier. L'Assemblée Nationale sera saisie, à partir du 15 Janvier 2014, à travers chaque député, par une lettre pour demander la création d'une Commission d’Enquête parlementaire sur les les événements pré-électorales, qui ont coûté la vie à des dizaines de compatriotes, aussi bien civiles que militaire (allusion faite à la mort de Feu Fodé NDIAYE, sa famille aussi a besoin de savoir, ce qui s'est passé).
Justice,,, Justice,, Justice, rien que la Justice... Nous avons besoin ni argent, ni privilèges pour se soulager de la mort de notre cher Mamadou DIOP.
Par Gorgui Diop
Frère du soldat Mamadou Diop
Qui est l'auteur de ce crime ? Un crime perpétré par la Police sénégalaise. Un crime hiérarchique: hiérarchie politique (et/ou gouvernementale) avec Ousmane Ngom comme ministre de l'intérieur, une hiérarchie policière avec en tête Codé Mbengue Pape Maffal Ndiaye, Harouna Sy maître des opérations de répression (respectivement DGPN, DSP, et Commissaire de Police Centrale)...
Pour ce Dossier, nous avons vu dès les premières heures de cette alternance historique, des sabotages commandités au plus haut niveau: Harouna Sy extrait de la Police Centrale, nourri et blanchi par Mbaye Ndiaye, avec comme nomination, Conseiller technique en charge des questions sécuritaires, des promotions pour Codé Mbengue élevé au grade d'Inspecteur Général de la Police National (IGPN, nomination qui ne pourrait prospérer, et actuellement encore une nomination à l'OFNAC alors que le dossier OCTRIS qui le concerne aussi n'est pas encore clair, aux yeux des sénégalais), Pape Mafall qui obtint une promotion vers l'Ecole Nationale de la Police. Voilà en six voir huit mois de règne, ce qu'à pu faire le régime de Macky Sall, à l'endroit de gens qui sont concernés de très près par l'Assassinat de Mamadou DIOP. Et en plus de cela, de sources avérées Mbaye Ndiaye et Alioune Badara Cissé (ABC), ont voulu faire échapper Harouna Sy, avec une mission sous couvert d'immunité, auprès des troupes de maintien de la paix vers le Darfour.
Une question à la quelle il (Harouna Sy) n'a pas pu répondre jusqu'à présent, comment en échouant avec une mission sécuritaire à l'intérieur de ton propre pays, vouloir prétendre montrer quelque chose de positif dans une zone de guère, qui a besoin de vrais professionnels pour travailler une stabilité ?
D'autres questions aussi qui ne trouvent toujours pas de réponse de la part du pouvoir, et des ministres et responsables qui sont concernés par cette tentative d'évasion réfléchie. Pourquoi vouloir faire partir Harouna Sy, alors qu'il a été visé par une plainte ? Quelqu'un qui a participé de bout en bout, à toute opération de répression, de marches pacifiques contre la candidature anti-constitutionnelle de Me Wade, au niveau de Dakar.
Comment des gens qui se sont engagés ensemble, qui se sont battus avec des pertes en vie humaine, de nombreux blessés, peuvent avoir un esprit de banditisme de cette envergure, qui est de signer des ordres de mission vers le Darfour, pour un coupable aux yeux de tout un peuple ? Qui, ou comment, ils ont réfléchi cette idée tordue, qui est de faire échapper le chef des opérations de répressions ?
Parallèlement, il est important d'éclairer certaines choses sur ce dossier:
* Nous saluons très clairement, sans retenu, les décisions de reconnaissance qui ont été prises à l'endroit de la famille de Mamadou DIOP, par le Président de la République,(Recrutement à titre posthume au niveau de la fonction publique, ses deux filles élevées comme pupilles de la nation).
* Le volet civil, avec lequel, nous constatons des précipitations et irrégularités: à la place d'un projet d'indemnisation, ils veulent faire du Wakhalé, avec la famille, et pas seulement, qu'avec la famille de Mamadou Diop d'ailleurs, mais avec toutes les familles concernés par ces événements regrettables.
Un projet clair, étudié, au cas par cas par des experts, a été proposé au Ministère de la justice par les avocats Maître Assane Dioma Ndiaye, Maître Abdoulaye Tine, Maître Mame Admama Gueye, et les autres.
* Le volet pénal, de ce dossier, inquiète, et laisse croire clairement à un Sénégal sans justice équitable. Nous avons tous les ingrédients, pour attester une impunité durable, cautionnée par nos magistrats, et nos dirigeants qui co-pilotent ces dossiers, à travers nos ministères et agence judiciaire.
Comment, peut-on comprendre, qu'une plainte soit déposée depuis le 03 Avril 2012, au bureau du Doyen des juges Mahwa Semou Diouf, déclarée recevable, ensuite, le père de Mamadou DIOP auditionné par trois fois (deux auditions de la part de la DIC, et une audition par le Doyen des Juges), et que toujours les mises en cause, les responsables d'une telle répression, toujours pas convoqués voire auditionnés pour comprendre, et situer les responsabilités ?
Comment, des magistrats, sortis de l'ENAM, peuvent accepter, ou réfléchir, à une façon d'opérer une justice sélective sur ce dossier: les deux auxiliaires Tamsir Ousmane Thiam et Wagane Souare qui disent avoir agi sous ordre hiérarchique, sont peut être en prison et toujours pas de preuves qu'ils sont incarcérés (nous allons opérer à des vitrifications au niveau de l'administration pénitentiaire) ?
Deux ans demeurent un temps, anormalement long, pour un dossier qui reste une demande sociale, comme ceux qui sont apparentés à la reddition des comptes.
Nous avons vu, une institution en charge de ce dossier, qui essaie de servir à la famille DIOP, la carte du découragement. Mais, il faut le dire, elle méconnaît totalement la détermination, de cette famille, et celle des individualités et des organisations qui l'accompagnent dans ce combat judiciaire.
Donc, voilà comme vous pouvez le constater, ce qui a bougé et ce qui n'a pas bougé, dans ce dossier, les sabotages et les mesquineries dans ce dossier, pour décourager la famille.
Nous saluons très profondément, du fond du cœur, l'initiative prise par les anciens collègues de Mamadou DIOP, du Collège Mame Yelli Badiane de Pikine, d'avoir baptisé leur Groupe Scolaire situé à Pikine Marché Zink, Groupe Scolaire MAMADOU DIOP. Nous remercions aussi, la presque dizaine de sénégalais qui a pris l'initiative de baptiser leurs enfants au nom de Mamadou DIOP. (très belle reconnaissance).
Nous profitons, de cette occasion, pour appeler à un grand rassemblement à Mbour, le Vendredi 31 Janvier 2014 Inchallah. Nous invitons, toutes les sénégalaises et sénégalais, toutes les organisations qui se positionnent en sentinelles pour une justice sociale, pour une République pour tous, à converger vers Mbour, pour rendre Hommage à Mamadou DIOP.
Nous appelons la presse sénégalais, à continuer à poser clairement et très objectivement le débat, sur ces dossiers judiciaires. Ils ont en plus de leur expertise, des éléments qui peuvent amener la justice, à prendre pleinement ses responsabilités.
Nous profitons de cette occasion, pour rappeler à l'Etat du Sénégal, ses responsabilités, qui sont de créer les conditions qui vont permettre de faire la lumière sur ce Dossier. L'Assemblée Nationale sera saisie, à partir du 15 Janvier 2014, à travers chaque député, par une lettre pour demander la création d'une Commission d’Enquête parlementaire sur les les événements pré-électorales, qui ont coûté la vie à des dizaines de compatriotes, aussi bien civiles que militaire (allusion faite à la mort de Feu Fodé NDIAYE, sa famille aussi a besoin de savoir, ce qui s'est passé).
Justice,,, Justice,, Justice, rien que la Justice... Nous avons besoin ni argent, ni privilèges pour se soulager de la mort de notre cher Mamadou DIOP.
Par Gorgui Diop
Frère du soldat Mamadou Diop