M. Lavrov et son homologue iranien Ali Akbar Salehi ont estimé à l'issue de leurs entretiens que les positions de la Russie et de l'Iran sur la Syrie étaient "très proches", en particulier sur la nécessité de faire appliquer le plan de l'émissaire international Kofi Annan et de résoudre la crise par des négociations entre le régime et l'opposition, sans intervention extérieure.
M. Lavrov a précisé que 15 pays, qu'il n'a pas nommés, avaient déjà accepté de participer à la conférence internationale que Moscou a décidé de réunir pour tenter de faire appliquer le plan Annan.
La Russie a souhaité que cette conférence rassemble les cinq membres permanents du Conseil de sécurité de l'ONU (Etats-Unis, Russie, Chine, France et Royaume-Uni), les pays de la Ligue arabe et les voisins de la Syrie.
Des propos de M. Lavrov traduits du russe vers l'anglais et le farsi lors de la conférence de presse et accusant les Etats-Unis d'armer les rebelles syriens ont toutefois été ensuite démentis de source russe.
"C'est une erreur de traduction en farsi", a déclaré à l'AFP un membre du service de presse du ministère à Moscou, fournissant une version en russe de la déclaration de M. Lavrov, dans laquelle celui-ci souligne que les Etats-Unis livrent des armements "dans des pays de la région".
Pas de livraison d'armes
"Nous ne livrons ni en Syrie, ni ailleurs de choses qui soient utilisées dans la lutte contre des manifestants pacifiques, contrairement aux Etats-Unis eux-mêmes qui livrent régulièrement dans des pays de la région de tels équipements spéciaux", a déclaré M. Lavrov en Iran, selon le texte fourni par le ministère russe.
"Une telle livraison a notamment eu lieu récemment dans un des pays du golfe Persique. Mais les Américains estiment que c'est normal", a-t-il ajouté.
L'Iran, principal allié du régime de Damas dans la région, a appuyé la convocation d'une conférence sur la Syrie à laquelle il a été invité, malgré les réserves de certains pays occidentaux et arabes qui accusent Téhéran d'aider les forces syriennes à réprimer l'opposition.
Moscou a estimé que Téhéran était en mesure "d'exercer des pressions constructives sur la Syrie".
MM. Salehi et Lavrov ont également évoqué le dossier du nucléaire iranien, avant un nouveau round de discussions entre l'Iran et les grandes puissances prévu les 18 et 19 juin dans la capitale russe.
La Russie fait partie du groupe des "5+1" (les membres permanents du Conseil de sécurité et l'Allemagne), qui demande à Téhéran de réduire son programme nucléaire controversé afin de donner des garanties sur son caractère pacifique, mis en doute par la communauté internationale.
"De la patience"
Après l'échec d'une réunion à Bagdad en mai, les Occidentaux ont demandé à l'Iran de faire à Moscou des "gestes concrets", en particulier sur l'arrêt de l'enrichissement d'uranium à 20% qui est au coeur des inquiétudes internationales quant à la finalité du programme iranien.
M. Lavrov a estimé que l'Iran souhaitait "trouver des solutions" à la crise, sans rentrer dans les détails.
"La question est complexe et il faut avoir de la patience (...) mais nous sommes optimistes sur le résultat final" de la réunion de Moscou, a déclaré de son côté M. Salehi.
Les dirigeants iraniens ont toujours dit qu'ils n'accepteraient aucune limitation imposée à ce qu'ils estiment être leurs "droits" nucléaires, mais ils ont laissé entendre qu'ils pourraient réduire volontairement l'enrichissement d'uranium si ces droits étaient reconnus et les sanctions levées.
Plusieurs médias iraniens ont estimé que M. Lavrov allait demander à Téhéran de modérer ses positions afin de permettre des progrès à Moscou. La secrétaire d'Etat américaine, Hillary Clinton, s'est dite certaine que les Russes allaient "exercer une pression exceptionnelle" pour convaincre l'Iran de donner une réponse acceptable aux 5+1.
M. Lavrov a précisé que 15 pays, qu'il n'a pas nommés, avaient déjà accepté de participer à la conférence internationale que Moscou a décidé de réunir pour tenter de faire appliquer le plan Annan.
La Russie a souhaité que cette conférence rassemble les cinq membres permanents du Conseil de sécurité de l'ONU (Etats-Unis, Russie, Chine, France et Royaume-Uni), les pays de la Ligue arabe et les voisins de la Syrie.
Des propos de M. Lavrov traduits du russe vers l'anglais et le farsi lors de la conférence de presse et accusant les Etats-Unis d'armer les rebelles syriens ont toutefois été ensuite démentis de source russe.
"C'est une erreur de traduction en farsi", a déclaré à l'AFP un membre du service de presse du ministère à Moscou, fournissant une version en russe de la déclaration de M. Lavrov, dans laquelle celui-ci souligne que les Etats-Unis livrent des armements "dans des pays de la région".
Pas de livraison d'armes
"Nous ne livrons ni en Syrie, ni ailleurs de choses qui soient utilisées dans la lutte contre des manifestants pacifiques, contrairement aux Etats-Unis eux-mêmes qui livrent régulièrement dans des pays de la région de tels équipements spéciaux", a déclaré M. Lavrov en Iran, selon le texte fourni par le ministère russe.
"Une telle livraison a notamment eu lieu récemment dans un des pays du golfe Persique. Mais les Américains estiment que c'est normal", a-t-il ajouté.
L'Iran, principal allié du régime de Damas dans la région, a appuyé la convocation d'une conférence sur la Syrie à laquelle il a été invité, malgré les réserves de certains pays occidentaux et arabes qui accusent Téhéran d'aider les forces syriennes à réprimer l'opposition.
Moscou a estimé que Téhéran était en mesure "d'exercer des pressions constructives sur la Syrie".
MM. Salehi et Lavrov ont également évoqué le dossier du nucléaire iranien, avant un nouveau round de discussions entre l'Iran et les grandes puissances prévu les 18 et 19 juin dans la capitale russe.
La Russie fait partie du groupe des "5+1" (les membres permanents du Conseil de sécurité et l'Allemagne), qui demande à Téhéran de réduire son programme nucléaire controversé afin de donner des garanties sur son caractère pacifique, mis en doute par la communauté internationale.
"De la patience"
Après l'échec d'une réunion à Bagdad en mai, les Occidentaux ont demandé à l'Iran de faire à Moscou des "gestes concrets", en particulier sur l'arrêt de l'enrichissement d'uranium à 20% qui est au coeur des inquiétudes internationales quant à la finalité du programme iranien.
M. Lavrov a estimé que l'Iran souhaitait "trouver des solutions" à la crise, sans rentrer dans les détails.
"La question est complexe et il faut avoir de la patience (...) mais nous sommes optimistes sur le résultat final" de la réunion de Moscou, a déclaré de son côté M. Salehi.
Les dirigeants iraniens ont toujours dit qu'ils n'accepteraient aucune limitation imposée à ce qu'ils estiment être leurs "droits" nucléaires, mais ils ont laissé entendre qu'ils pourraient réduire volontairement l'enrichissement d'uranium si ces droits étaient reconnus et les sanctions levées.
Plusieurs médias iraniens ont estimé que M. Lavrov allait demander à Téhéran de modérer ses positions afin de permettre des progrès à Moscou. La secrétaire d'Etat américaine, Hillary Clinton, s'est dite certaine que les Russes allaient "exercer une pression exceptionnelle" pour convaincre l'Iran de donner une réponse acceptable aux 5+1.