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Moubarak Lô sur le projet 'Sénégal émergent' : "Macky a gaspillé 2,5 milliards de FCFA payés à un Cabinet International" (Documents)

La polémique qui s’est installée dans le pays depuis la démission de Moubarack Lô ancien Directeur de Cabinet adjoint du Président Macky Sall et président du Mouvement «And Suxli Sénégal, Mouvement pour un Sénégal émergent (MOUSEM) n’a pas encore connu son épilogue. Au contraire… Après la déclaration du Chef de l’Etat depuis le Koweit suivi du communiqué rendu public par le porte-parole de la présidence Abou Abel Thiam, nous avons mené notre enquête pour connaitre les véritables raisons de la démission du M. Lô de son poste.


Rédigé par leral.net le Lundi 25 Novembre 2013 à 16:00 | | 11 commentaire(s)|

Moubarak Lô sur le projet 'Sénégal émergent' : "Macky a gaspillé 2,5 milliards de FCFA payés à un Cabinet International" (Documents)
MBOUBARAK

MOUBARACK 2

En vérité, tout est parti de la gestion du projet «Sénégal émergent» qu’il avait l’honneur de piloter avec Mor Ngom Directeur de cabinet du Président à l’époque de la signature du décret. Dans ce qui suit, nous vous livrons toute la vérité sur le projet «Sénégal émergent» et sur les causes réelles de la démission de Lô.

Dans les faits, ce qui est immuable, c’est que c’est le Chef de l’Etat qui a pris la décision de retirer la gestion de ce projet à Moubarakc Lô qui livre sa version des faits.

«Pour des raisons évidentes d’obligation de réserve, je n’ai pas voulu m’épancher sur les causes de ma décision de démissionner de mon poste de Directeur de Cabinet Adjoint de Monsieur le Président de la République» a-t-il précisé à, l’entame de son propos.



«Je me suis borné, dans un communiqué laconique, à indiquer que je souhaitais optimiser l’usage de mon temps et valoriser mes compétences dans les domaines que je connais le mieux. J’ai ensuite précisé que, tout en gardant mon amitié pour que Macky Sall» a souligné Lô qui précise être «à remettre en cause s’il ne le souhaite pas ». Désormais, le Président du Mouvement «Pour un Sénégal émergent» dit vouloir «se positionner, comme par le passe, dans la société civile et n’entends soutenir ni le pouvoir ni l’opposition». «Et qu’enfin je verrai dans l’avenir comment agir» ajoutera-il.



«Ces propos, fort diplomatiques du reste, m’ont valu, à ma grande surprise, une réaction musclée de M. Macky Sall et un communiqué circonstancié de la présidence » remarque-t-il non sans relever que ce communiqué, «dans son introduction, a révélé que son objectif consistait à corriger des commentaires ayant pour effet de tronquer les faits et les raisons réelles de ma démission».

«Plus loin, poursuit-il, ledit communiqué indique que c’est parce que le président de la République m’aurait retiré sa confiance pour conduire le projet «Sénégal émergent » que j’avais démissionné. Je le confirme. Tout comme je confirme les autres faits chronologiques relatés ma demande de congé sabbatique suivie d’une démission en bonne et due forme le 31 octobre 2013».



Poursuivant ses explications, Lô, a soutenu «qu’en revanche, le communiqué, en ciblant les causes immédiates de ma démission a oublié de mentionner les causes sous-jacentes et les causes profondes de la décision que j’ai été contraint de prendre».



De l’avis de Moubarack, «les citoyens ont le devoir de savoir, étant donné que je sollicite régulièrement leurs suffrages, notamment au niveau local, en attendant de le faire peut-être demain au niveau national, avec l’aide de Dieu». Voyant son honneur en jeu, «l’obligation de réserve ne peut plus prévaloir en pareil cas, en demeurant conforme aux exigences républicaines».



La cause immédiate de sa démission, c’est la décision de Macky Sall de lui retirer la présidence du Comité de projet «Sénégal émergent».



La «cause sous-jacente» selon lui, «c’est le choix présidentiel d’accepter qu’un groupe de sénégalais établis à l’extérieur, et regroupés dans une structure dénommée «Disso» dont l’ancien Ministre de l’Economie et des Finance Amadou Kane était membre avant mars 2012, joue un rôle prépondérant dans le projet «Sénégal émergent», au détriment des hauts cadres de l’Etat».



Et M. Lô de remettre en cause le «style de management présidentiel», qui n’’est pas selon lui «très motivant pour un intellectuel et la lenteur dans la mise en œuvre des réformes promises aux Sénégalais».



Le décret N°2013-313 du 06 mars 2013, (facsimilé) portant création et fonctionnement des organes de pilotage pour l’élaboration d’un plan stratégique pour le Sénégal, est le seul document officiel qui organise le processus de pilotage de ce dossier. «Dans son article4, rappelle-t-il, le décret précise les missions du Comité de projet comme suit : 1-Evaluer l’état d’avancement des travaux, 2-Planifier les rencontres avec toutes les parties prenantes, 3-Superviser le processus d’élaboration du plan stratégique ».



Dans son organisation, le Comité est présidé par le Président de la République ou son représentant Mor Ngom, Directeur de Cabinet de l’époque, qui avait proposé au Chef de l’Etat que Moubarack pilote le Comité de projet. Ce que Macky Sall avait accepté.



Le même article4 du décret, susmentionné, indique que le Comité de projet peut s’attacher les services de consultants et de personnels de haut niveau. Ensemble, ces derniers constituent l’équipe projet. Mais, nulle part, «il n’est fait mention du groupe «Disso» dans le fonctionnement du Comité de projet et l’implication de ses membres basés à l’étranger, au niveau opérationnel, ne peut donc être comprise que dans le cadre de l’équipe de projet supervisée par le Comité de projet que je présidais» fera-t-il remarquer.



A en croire Lô, «Disso » en tant que tel ne peut nullement, selon les textes du décret, donner des orientations au Comité de projet ou décider des validations à faire et de leurs procédures, comme il a toujours voulu le faire».



«Cela relève uniquement des organes de pilotage que sont le Comité d’orientation stratégique présidé par le Chef de l’Etat, le Comité exécutif présidé par le Ministre de l’Economie et des finances et le Comité de projet présidé par moi-même. Ce dernier organe étant le plus proche du dossier géré par le Cabinet recruté » explique-t-il.



Poursuivant ses explications, M. Lô dira que «l’article4 aliné2 indique que le Comité de projet, en plus des membres nommément désignés dans le texte, comprend toute autre personne physique ou morale dont la participation est jugée utile. C’est ainsi qu’il faut comprendre l’invitation que j’ai eu à faire à certaines structures de l’état pour qu’elles participent à nos réunions ».



«DISSO » UN VIRUS CANCEROGENE POUR UN «SENEGAL EMERGENT»



Cette structure basée à l’étranger et qui voulait piloter ce projet le plombait pour les raisons suivantes estime M. Lô qui dit que «c’est impossible de vouloir piloter un dossier aussi lourd et complexe de l’extérieur du pays, tout en continuant à exercer d’autres activités ».



En plus l’Etat a déjà mis en place un Comité de projet et désigne des responsables ayant «capitalisé une longue expérience pratique des problématiques traitées dans ce dossier avec une mission claire de supervision du processus d’élaboration du plan stratégique».

Mais l’ancien Directeur de Cabinet adjoint du Président a remarque «les membres de «Disso » continuent de vouloir jouer le même rôle de pilotage qu’ils avaient lors des phases préparatoires, sans tenir compte des textes juridiques pris par la suite, rendant ainsi flou et inutilement lourde la gouvernance projet, y compris aux yeux du Cabinet international recruté qui s’est longtemps interroge sur les réels interlocuteurs directs (Disso ou le Comité de projet) et qui a pu ainsi perdre en concentration sur l’essentiel et en motivation».



Pour M. Lô, l’analyse des rapports sectoriels préparés par le consultant demande une parfaite connaissance des problèmes économiques et sociaux du Sénégal, ce que les experts de l’Etat disposent plus qu’un quelconque membre de «Disso».



2,5 MILLIARDS DE FCFA PAYES A UN CABINET INTERNATIONAL

«La réussite d’un processus de changement comme celui que veut impulser le plan stratégique (surtout dans la phase de mise en œuvre) requiert sa forte appropriation par les structures et les experts de l’Etat » a dit Moubarack qui ajoute que «l’expérience vécue montre que les plus beaux plans conçus de l’extérieur ne peuvent prospérer si cette exigence d’appropriation n’est pas assurée au préalable ». «Les experts en planification stratégique disent bien : «implementation is key » et que le plan stratégique ne vaudra donc que par son degré de mise en œuvre réelle dans le futur. Ce dont les autorités ne semblent pas se soucier » martèlera-t-il.

Et comme leçon de bonne gouvernance, Lô dira à Macky Sall que «l’Etat possède ses principes généraux et ses règles de fonctionnement, qui ne permettent pas de confier à des privés le pilotage direct de la vision nationale ». «Cela veut dire que les autorités devraient, en toute circonstance penser l’Etat avant l’amitié et demander aux membres de «Disso » de prendre plus de recul dans la gestion opérationnelle de ce dossier qui ne peut être faite que par les experts de l’Etat compétents en la matière» poursuit-il.

A son avis, «05 hauts fonctionnaires, mis ensemble, pendant trois mois, auraient pu rendre un rapport de qualité, au moins similaire à celui livré par le Cabinet internationale, pour un coût presque nul et d’économiser les quelques 2,5 milliards de FCFA, ou plus, gaspillés dans le projet».



LES URGENCES ET PRIORITES OUBLIEES



Pour être plus clair, Moubarack Lô dira que «ces 2,5 milliards de FCFA auraient pu permettre à 100.000 femmes d’accoucher en toute sécurité et de manière gratuite, dans les postes de santé ruraux ou péri-urbains. Ils auraient pu permettre de construire 25 forages ruraux, d’électrifier 100 villages, de bâtir 500 classes ou 2500 Km de pistes rurales».



«En définitive, la décision prise, en début octobre, par le Chef de l’Etat, de me retirer du projet «Sénégal émergent » n’a été en vérité, que la goute qui a fait déborder le vase d’une longue série de désaccords, très souvent implicites, sur des choix stratégiques ou tactiques » a-t-il soutenu.

«En tant que chercheur sur les processus d’émergence des Nations, l’analyse m’a montré que la voie suivie actuellement par le régime étant précieux, j’ai préféré retourner dans mes anciennes activités, en espérant que les nécessaires ajustements de stratégies et de comportement seront apportés dans les prochains mois. C’est ce que je souhaite, de tout cœur, pour le Sénégal » dira-t-il.

ACTUNET.SN



1.Posté par DEUGUE le 25/11/2013 15:15 (depuis mobile) | Alerter
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''FRUSTRATION QUAND TU NOUS TIENT''LE SENEGAL A UN REGIME PRESIDENTIELLE SANS CONTSITUTION ''GARDE FOU'' C EST LE PR QUI DECIDE CE QUE TU DEVAIS SAVOIR AVANT D Y ALLER ET COMME TU TE MET DANS LA PEAU D UN INTELO SACHE QUE LES SECRETS D ETAT NE SE DIVULGUENT PAS TU SAIS COMME TOUT LE MONDE QUE QUAND ON PARLE D ARGENT ON CRIE'' '' AU VOLEUR'' ET LA POLEMIQUE S INSTALLE LES SENEGALAIS INSTALLES A LEXTERIEUR SONT AUTANT QUE TOI DES SENEGALAIS

2.Posté par Le JUGE le 25/11/2013 16:11 | Alerter
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Pour aider Mara à ranger adroitement sa « fusée conquérante » sur la rampe de lancement vers la « station omnipotente ».

Le Jugement « de balisage » du JUGE.

Les ritournelles satiriques qui tonnent de partout pour dénoncer ouvertement l’incapacité des tenants actuels du pouvoir (et son Chef suprême en première ligne) à engager des actes de valeur susceptibles de faire glisser enfin les choses dans le sens que les populations avaient souhaité au soir du 25 mars 2012, demeurent le baromètre le plus expressif de l’état d’abâtardissement de la situation générale du pays.

Il serait alors futile aujourd’hui de renouveler le réquisitoire de peur de verser dans le rabâchage désormais insipide d’une « évidence flagrante » que chaque sénégalais est entrain de vivre douloureusement dans sa « viande » et dans son âme.

Notre propos de l’heure sera donc de suggérer une solution de sagesse et « d’efficacité opérationnelle » (au sens de l’éminent professeur Eberhard Dülfer) qui nous permettra de reprendre rapidement la situation en main sans devoir encore chancir dans une attente superfétatoire et déraisonnable.

Si on admet le fait incontestable que le problème majeur actuel du Sénégal est éminemment politique et que la déliquescence regrettable de la nation dénoncée par la majorité des citoyens est beaucoup tributaire de la faiblesse manifeste de son Leadership, c’est bien dans cette même brèche qu’il faut s’engouffrer avec témérité pour enjoliver cette situation atrabilaire.

LA DEMARCHE A CET EFFET EST TRES SIMPLE.

Il est maintenant clair que Mara fait l’unanimité quant à ses qualités d’excellent Dirigeant capable de fédérer toutes les énergies pour impulser le développement économique et social que les gens regrettent terriblement et souhaitent de tout cœur en ce moment.

Fort de ce constat, il faut former instantanément une coalition nationale « des consciences et des cœurs » autour de son Autorité pour rafler les locales prochaines et récupérer majoritairement le pouvoir dès à présent, en attendant de parachever l’œuvre à la prochaine élection présidentielle de 2017 ( ?).

Ça ne sert à rien de continuer « d’ergoter sur le sexe des anges ». Le bon sens est de toute évidence la seule chose à privilégier dans la débandade présentement régnante et dont la suite imparable nous conduira sans détour vers le chaos.

Quant à Mara, nous revenons à la charge infatigable pour vous exhorter à engager illico le contact direct ininterrompu avec le peuple sénégalais qui sait maintenant « qui mérite quoi » et a déjà discerné très parfaitement la « Bonne Graine de l’Ivraie ».

Et pour ce qui est de la stratégie, sachez que votre seule irradiation vaut beaucoup plus que mille coalitions, surtout dans le cosmos politique actuel composé à 99,99 % de Partis-individu qui ne représente même pas valablement leur propre ombre et qui ne provoque que simple mépris auprès des populations.

En effet, vu votre Aura, vous pouvez à coup sûr relativiser sur le terrain ce ridicule préjugé de ruse politique savamment entretenu par les prébendiers écornifleurs qui véhiculent l’idée erronée selon laquelle, au Sénégal, aucun parti ou une seule personne ne peut plus gagner une élection.

De toute façon vous n’avez rien à redouter, car quand votre engagement solitaire commencera à faire bouger massivement la Nation, le « miel » qui en dégoulinera forcement de tous les pores sera un lévulose attractif qu’ils viendront suçoter comme d’habitude.

Ils formeront ainsi spontanément « l’entente » considérée par tous les expectants politiciens (authentifiés ou chafouins) comme indispensable, mais dont nous-mêmes sommes légitimement convaincus de l’inutilité, voire la nuisance dans le futur quand viendra le moment de l’exercice du pouvoir (le Président Macky SALL est entrain de vivre aujourd’hui amèrement l’expérience).

DE CE FAIT, LE MOT D’ORDRE SALUTAIRE VIENT D’ETRE LACHE SANS RETENUE.

A tous ceux qui croient encore que les choses peuvent vraiment changer honorablement pour nous tous, mais surtout à tous les autres: ACTION NOW !

« La ligne droite est (toujours) le plus court chemin d’un point à l’autre », ne L’OUBLIEZ JAMAIS !

Le JUGE

talamy5@yahoo.fr

3.Posté par pseudo le 25/11/2013 17:35 | Alerter
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Si vous voulez aider les fatickois, un groupe de jeunes très dynamique est en train de faire un tele film, le destin du vampire. Ils sont en cours de ressources malgré la réalisation de quelques épisodes de qualité.
Aidez les en sponsors ou comme vous voulez mais aidez les. vous pouvez contacter un des membres de la troupe Alioune faye au 775601829;

Merci d'avance à tous les amoureux de la culture et de Fatick

4.Posté par SO le 25/11/2013 17:42 | Alerter
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LA VERITABLE GANGRAINE DE CE PAYS SE SONT CES INTELLECTUELS DE TRES MAUVAISE FOI DONT L'OBJECTIF C TOUJOURS D'ETRE ROI A LA PLACE DU ROI.
Macky a de tres bonne intentions mais je comprend pourquoi il mise sur les vieux pour conduire ce pays car il y a pas plus corrompus que nos jeunes dits intelectuels et il suffit de voir ceux que poursuit la CREI y a pas un seul dinosaure car eux au moins aime le pays contrairement à Beaucoup d'intelectuels dont les femmes accouchent au USA ou AU CANADA voir la franche.
MACKY SOIT FORT ET CONTINU SUR CETTE LANCEE CAR SI ON EST TRES CRITIQUE C PAR CEQU'ON EST SUR LA BONNE VOIE.
C'est difficile de diriger un pays ou chacun est voelur et crie au voleur son voisin

5.Posté par BinaT le 25/11/2013 19:23 | Alerter
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Dommage Moubarack, vous n'étiez pas à votre place; alors il ne faut pas etre amer au contraire! En outre, vous n«'étiez pas élu mais nommé alors ejectable à tout moment. Alors ne nous fatiguez pas avec vos declarations futiles! Vous, Macky et toute la gang au pouvoir actuel ne peuvent sortir le pays du marasme dans lequel le PDS et Wade l'ont plongé. Il faut une équipe beaucoup plus talentueuse et capable d'innovation, nationaliste et engagée résolument vers la rupture et les changements profonds!

6.Posté par Scandaleux le 25/11/2013 20:55 | Alerter
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«MARY TEUW NIANE MENE LE PRESIDENT DROIT AU MUR»
SEYDI ABABACAR NDIAYE, SECRÉTAIRE GÉNÉRAL DU SAES

Oumar KANDE  |   Publication 23/08/2013
http://seneplus.com/article/«mary-teuw-niane-mene-le-president-droit-au-mur »

« Seydi Ababacar Ndiaye, continuant son interpellation, demande quelle suite sera donnée à l’audit des universités où il a été noté une mauvaise gestion généralisée, «y compris la gestion du ministre actuel quand il était recteur de l’Ugb».
«Est-ce qu’on peut continuer à faire confiance à des dirigeants qui ont été épinglés par différents rapports ? IL Y A AUSSI UN AUTRE DOCUMENT COMMANDITÉ PAR L’ACTUEL RECTEUR DE L’UGB AU NIVEAU DE LA DÉLÉGATION POUR LA RÉFORME DE L’ETAT ET DE L’ASSISTANAT TECHNIQUE (DREAT), QUI ÉPINGLE LE MÊME MINISTRE.
Ce document à montré que l’actuel ministre de l’Enseignement supérieur, quand il était recteur à l’Ugb, son jeu favori c’était de créer des postes de responsabilité, de direction. Il en avait créé dix-neuf dans une petite université comme l’Ugb et il y avait des conséquences sur la masse salariale car tous ces directeurs avaient l’équivalent d’un million d’indemnité.
Ces manquements devraient édifier qu’il faut faire les bonnes enquêtes et prendre les individus qu’il faut pour les missions importantes. Quelqu’un qui dirige une simple université et qui a ces types de comportement, on lui confie le ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche. Il y a lieu de se poser des questions», a dit Seydi Ababacar Ndiaye.  »

LE RAPPORT D’AUDIT QUI MET À NU LA GESTION DE MARY TEUW NIANE
(rapport commandité conjointement par les ministères de l’Enseignement supérieur et de la Recherche et de l’Économie et des Finances, sur financement de la Banque mondiale)
http://www.ndarinfo.com/UGB-de-Saint-Louis-Le-rapport-d-audit-qui-met-a-nu-la-gestion-de-Mary-Teuw-Niane_a6091.html

« LA JUSTICE DOIT FAIRE LA LUMIERE SUR L’ARGENT INJECTE DANS L’ENSEIGNEMENT SUPERIEUR »
BIRAHIM SECK DU FORUM CIVIL

http://seneplus.com/article/la-justice-doit-faire-la-lumiere-sur-l%E2%80%99argent-injecte-dans-l%E2%80%99enseignement-superieur
Publication 16/09/2013

Actuellement, la polémique fait rage entre le Saes et ministère de l’Enseignement Supérieur sur l’utilisation des milliards injectés dans l’enseignement privé pour l’orientation des bacheliers. Qu’est ce que cela vous inspire ?
Le Saes a tout à fait raison de demander des comptes au gouvernement sur l’argent injecté dans l’enseignement supérieur pour la prise en charge des bacheliers orientés dans les universités privées. Les dirigeant du Saes n’ont usé que des dispositions des articles 14 et 15 de la Déclaration des droits de l’Homme et des peuples qui fait partie intégrante du préambule de notre constitution qui prône la bonne gouvernance et la transparence. Il ne devrait y avoir même pas de polémique. Les autorités devraient même rendre compte avant que le Saes ne le demande. Les étudiants également doivent demander des comptes parce que les services sont pour eux.
De plus, mon étonnement est plus grand sur le silence affiché par le gouvernement par rapport aux différents audits publiés sur l’enseignement supérieur qui intéressent les autorités de l’enseignement supérieur et au plus haut niveau. C’est grave et inquiétant au moment où nous dit que l’Etat veut injecter 302 milliards dans le domaine de l’enseignement supérieur.
La justice traque des citoyens sénégalais et quand on produit des audits qui intéressent les membres du gouvernement ou des administrateurs, l’Etat ferme les yeux. Ce sont ces pratiques que les Sénégalais ont combattues. La justice sénégalaise doit également faire la lumière sur l’argent injecté dans l’enseignement supérieur. Les rapports d’audit sont là. Cependant la Banque mondiale est également interpellée car il ne sera logique ni acceptable que de l’argent soit à nouveau injecté sans que la vérité ne soit connu sur les faits invoqués dans ces rapports d’audit sur l’enseignement supérieur. Le Saes est bien dans son rôle et il appartient à l’Etat d’éclairer les Sénégalais si on veut avoir un enseignement supérieur de qualité dans un espace de sérénité et de lumière.

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