Le problème d’assainissement et l’utilisation des toilettes reste une préoccupation. Comprendre ses enjeux nécessite un sacrifice énorme pour mieux aider à une bonne appropriation des concepts. Cette volonté a poussé l’Office national d’Assainissement à renforcer la presse pour une meilleure compréhension du lexique et des missions. « Nous sommes tous des Sénégalais et le problème d’assainissement est senti par tout le monde. Nous tous, avons des toilettes dans nos maisons et les problèmes d’assainissement sont partagés par tout le monde. L’assainissement est un problème de tous. Pour en faire une affaire de tous, il faut que tout le monde soit impliqué et ne laisser personne en rade dans la définition, la planification et la mise en œuvre des politiques et projets d’assainissement », a expliqué le Directeur de l’Assainissement autonome, Mouhamadou Guèye.
Ainsi, il indique qu’il est impossible d’atteindre des objectifs profitables sans l’implication féconde de la presse. Il précise qu’à travers cette initiative, des mis à disposition ont donné du savoir. Mais, la presse a, de son côté, fait montre d’une expertise découlant d’un travail de terrain et de recherches. Lesdits échanges, reconnaît-il, ont permis d’aller au fond des problèmes pour trouver des solutions.
Focus sur l’investissement autonome
Mouhamadou Guèye a fait focus sur l’investissement autonome, utilisé par plus de 68% des Sénégalais et des pays en voie de développement. D’après lui, 70% des populations utilisent l’assainissement autonome. Et même, des chercheurs dans le domaine de l’assainissement sont unanimes que les investissements autonomes permettent plus facilement d’atteindre les objectifs du développement durable. « L’assainissement autonome permet à ce secteur d’avoir une offre marchande, de la valeur ajoutée qui viendrait des sous produits de l’assainissement. C’est des facteurs qui poussent l’Etat du Sénégal à faire la promotion de l’assainissement autonome avec ses partenaires au développement », a-t-il révélé.
L’assainissement coûte cher. C’est des investissements lourds. Raison pour laquelle, l’Etat, en déléguant la partie exploitation et maintenance, a voulu impliquer le secteur privé, puisque tout investissement est pris en charge par l’Etat. Qui dit investissement lourd, indique-t-il, parle de la capacité de mobiliser de longs investissements. « La redevance assainissement est défalquée sur la facture d’eau. Nous voulons que cette redevance soit beaucoup plus consistante à l’image des pays comme la Tunisie et le Maroc. Nous sommes sur le chemin et nous pensons qu’on aura des redevances plus importantes », plaide-t-il.
Le Directeur de l’assainissement souligne que la délégation du service public confiée au secteur privé permet aussi, de percevoir de la redevance du fait de l’utilisation des ouvrages que l’Etat a mis à sa disposition. Les partenaires au développement et des banques privées contribuent au financement des projets. Et, il y a aussi des offres spontanées . « Il y a diverses sources de financement qui permettent de rendre disponibles les ressources. Nous avons le financement mix qui permet de faire une combinaison de capitaux et de subventions pour financer le sous-secteur de l’assainissement », a renseigné Mouhamadou Guèye.
Effet de synergie et économie d’échelle
Mouhamadou Guèye révèle que la Direction de l’assainissement autonome, créée en 2020, a eu le programme pilote de structuration des boues de vidange. Ledit projet réalisé avait donné des résultats positifs. Et dans une perspective de pérenniser les acquis, l’Etat du Sénégal a décidé de poursuivre ce programme. « Beaucoup de partenaires ont salué cette initiative qui leur a donné plus de confiance. L’Etat décide de promouvoir l’investissement autonome avec la création de cette direction autonome qui centralise la plupart des projets au niveau de l’Onas. Ce qui nous permet d’avoir un effet de synergie et une économie d’échelle. Cette direction a pour mission d’assurer la dissémination des toilettes dans le maillon accès. Et, elle a pour mission d’assurer un transport hygiénique de qualité qui respecte les normes de l’environnement. Nous sommes en train de travailler sur le projet de renouveler le parc vieillissant de camions de vidange du secteur », insiste-t-il.
Pour le maillon traitement et valorisation, la direction a pour rôle d’assurer le suivi et le contrôle des délégataires, c’est à dire, le secteur privé, à qui l’Etat a délégué la gestion et la maintenance des boues de vidanges.
Taux d’accès de 67% aux toilettes
L’Onas travaille aussi bien au niveau rural qu’urbain. Suivant ce registre, le Directeur de l’Assainissement autonome est d’avis que ces toilettes, avec son taux d’accès de 67%, sont devenues une nécessite. Mais, ce taux d’accès, précise-t-il, reste à améliorer d’ici 2030, même si des efforts sont consentis. « Les eaux usées seraient traitées et transportées dans une unité de traitement et de transformation. Nous sommes obligés d’investir sur les trois maillons. La banque mondiale et l’Etat du Sénégal sont en train de financer un projet qui permettra de construire davantage des toilettes dans le monde rural. 10 000 ouvrages d’assainissement seront investis et des édifices publics seront réalisés à Dakar et ses environs », promet Mouhamadou Guèye.
N’empêche, il considère qu’il y a un manque criard de toilettes publics à Dakar et ailleurs au Sénégal. Et, des toilettes publiques seront à nouveau installées dans la région de Dakar, surtout dans les écoles et autres édifices. Ces toilettes à réaliser, relève-t-il, va tenir compte de nouvelles réalités de l’environnement.
Ainsi, il indique qu’il est impossible d’atteindre des objectifs profitables sans l’implication féconde de la presse. Il précise qu’à travers cette initiative, des mis à disposition ont donné du savoir. Mais, la presse a, de son côté, fait montre d’une expertise découlant d’un travail de terrain et de recherches. Lesdits échanges, reconnaît-il, ont permis d’aller au fond des problèmes pour trouver des solutions.
Focus sur l’investissement autonome
Mouhamadou Guèye a fait focus sur l’investissement autonome, utilisé par plus de 68% des Sénégalais et des pays en voie de développement. D’après lui, 70% des populations utilisent l’assainissement autonome. Et même, des chercheurs dans le domaine de l’assainissement sont unanimes que les investissements autonomes permettent plus facilement d’atteindre les objectifs du développement durable. « L’assainissement autonome permet à ce secteur d’avoir une offre marchande, de la valeur ajoutée qui viendrait des sous produits de l’assainissement. C’est des facteurs qui poussent l’Etat du Sénégal à faire la promotion de l’assainissement autonome avec ses partenaires au développement », a-t-il révélé.
L’assainissement coûte cher. C’est des investissements lourds. Raison pour laquelle, l’Etat, en déléguant la partie exploitation et maintenance, a voulu impliquer le secteur privé, puisque tout investissement est pris en charge par l’Etat. Qui dit investissement lourd, indique-t-il, parle de la capacité de mobiliser de longs investissements. « La redevance assainissement est défalquée sur la facture d’eau. Nous voulons que cette redevance soit beaucoup plus consistante à l’image des pays comme la Tunisie et le Maroc. Nous sommes sur le chemin et nous pensons qu’on aura des redevances plus importantes », plaide-t-il.
Le Directeur de l’assainissement souligne que la délégation du service public confiée au secteur privé permet aussi, de percevoir de la redevance du fait de l’utilisation des ouvrages que l’Etat a mis à sa disposition. Les partenaires au développement et des banques privées contribuent au financement des projets. Et, il y a aussi des offres spontanées . « Il y a diverses sources de financement qui permettent de rendre disponibles les ressources. Nous avons le financement mix qui permet de faire une combinaison de capitaux et de subventions pour financer le sous-secteur de l’assainissement », a renseigné Mouhamadou Guèye.
Effet de synergie et économie d’échelle
Mouhamadou Guèye révèle que la Direction de l’assainissement autonome, créée en 2020, a eu le programme pilote de structuration des boues de vidange. Ledit projet réalisé avait donné des résultats positifs. Et dans une perspective de pérenniser les acquis, l’Etat du Sénégal a décidé de poursuivre ce programme. « Beaucoup de partenaires ont salué cette initiative qui leur a donné plus de confiance. L’Etat décide de promouvoir l’investissement autonome avec la création de cette direction autonome qui centralise la plupart des projets au niveau de l’Onas. Ce qui nous permet d’avoir un effet de synergie et une économie d’échelle. Cette direction a pour mission d’assurer la dissémination des toilettes dans le maillon accès. Et, elle a pour mission d’assurer un transport hygiénique de qualité qui respecte les normes de l’environnement. Nous sommes en train de travailler sur le projet de renouveler le parc vieillissant de camions de vidange du secteur », insiste-t-il.
Pour le maillon traitement et valorisation, la direction a pour rôle d’assurer le suivi et le contrôle des délégataires, c’est à dire, le secteur privé, à qui l’Etat a délégué la gestion et la maintenance des boues de vidanges.
Taux d’accès de 67% aux toilettes
L’Onas travaille aussi bien au niveau rural qu’urbain. Suivant ce registre, le Directeur de l’Assainissement autonome est d’avis que ces toilettes, avec son taux d’accès de 67%, sont devenues une nécessite. Mais, ce taux d’accès, précise-t-il, reste à améliorer d’ici 2030, même si des efforts sont consentis. « Les eaux usées seraient traitées et transportées dans une unité de traitement et de transformation. Nous sommes obligés d’investir sur les trois maillons. La banque mondiale et l’Etat du Sénégal sont en train de financer un projet qui permettra de construire davantage des toilettes dans le monde rural. 10 000 ouvrages d’assainissement seront investis et des édifices publics seront réalisés à Dakar et ses environs », promet Mouhamadou Guèye.
N’empêche, il considère qu’il y a un manque criard de toilettes publics à Dakar et ailleurs au Sénégal. Et, des toilettes publiques seront à nouveau installées dans la région de Dakar, surtout dans les écoles et autres édifices. Ces toilettes à réaliser, relève-t-il, va tenir compte de nouvelles réalités de l’environnement.