"Une photo d’un individu nu publiée sur Facebook y restera durant toute la vie de son propriétaire. Et quelqu’un pourra toujours aller chercher cette photo pour vous nuire alors que vous aspirez à devenir une grande personnalité. Le premier danger sur Facebook, c’est le fait de publier soi-même ses photos. Il faut que les gens arrêtent de publier les photos, des informations personnelles sur ce réseau social ; en écrivant sur Facebook : "Je ferme la porte de la maison et je mets la clef à droite, je vais en vacances", vous dites aux voleurs : "Venez-vous en servir". Aujourd’hui, les criminels investissent les réseaux sociaux pour tirer les informations pour leurs activités ; si vous êtes dans la même localité qu’eux, il y a de forte chances que le jour où vous serez absents, ils commettent le forfait. Ils peuvent même confectionner de faux passeports à partir de vos données personnelles à l’aide de logiciel tels que Photoshop. Donc, les réseaux sociaux sont une mine d’informations pour les criminels. Au-delà de la publication de cette photo qui est volontaire - la loi n’y peut rien du tout parce que c’est une initiative personnelle- nous appelons les Sénégalais à faire très attention sur les informations personnelles à publier. Derrière cette publication de données sur Facebook, c'est un business pour le réseau. Facebook est un gisement de données personnelles revendues à travers le monde. C’est du business. Si, aujourd’hui, Facebook parvient à racheter d’autres applications, c’est grâce au données personnelles qu’il a revendues".