«Tant que le Président Wade n’avouera pas qu’il ne peut pas se représenter, nous continuerons tous les jours à lui rappeler qu’il est disqualifié pour les élections de 2012» a lancé le président de séance, M. Amath Dansokho dans son discours d’ouverture. Le forum a vu la participation des spécialistes en droit constitutionnel au rang desquels on pouvait citer les professeurs Babacar Gueye, Abdoulaye Diéye, Mounirou Sy et Me Doudou Ndoye. Tous ont été unanimes à déclarer irrecevable la candidature de M. Abdoulaye Wade au titre de la présidentielle de 2012. ¬
Les arguments n’ont pas manqué, les plaidoyers contre la candidature de Wade lancés sur un ton amer. Selon M. Mounirou Sy, la constitution interdit à à un président qui a été élu en 2000 puis en 2007 de poser sa candidature. Ce qui induit, toujours selon ce dernier, à penser qu’il serait du coup futile et inconsistant de parler de la recevabilité de sa candidature : «Wade n’a pas le droit de déposer sa candidature. Car les textes le lui interdisent.» L’autre argument de M. Sy évoque l’article 28 de la constitution sur la nationalité des candidats. Dans cet article il est dit en substance que les candidats doivent être exclusivement de nationalité sénégalaise. Par un acte d’état civil il suffit de prouver que le Président dispose d’une autre nationalité pour invalider sa candidature. Sachant qu’il faut 19 mois pour renoncer a une nationalité M. Wade est dans l’impossibilité de procéder à un renoncement à 6 mois des élection.
D’après le professeur Babacar Gueye, un des rédacteurs de la nouvelle constitution, «il n’a jamais été question de faire à Wade un mandat cadeau». Ceci pour dire que le premier mandat doit être pris en compte. Il conclut en disant que le Président ne peut pas briguer un troisième mandat sauf en violation de la constitution.
(Xamle.net)
Les arguments n’ont pas manqué, les plaidoyers contre la candidature de Wade lancés sur un ton amer. Selon M. Mounirou Sy, la constitution interdit à à un président qui a été élu en 2000 puis en 2007 de poser sa candidature. Ce qui induit, toujours selon ce dernier, à penser qu’il serait du coup futile et inconsistant de parler de la recevabilité de sa candidature : «Wade n’a pas le droit de déposer sa candidature. Car les textes le lui interdisent.» L’autre argument de M. Sy évoque l’article 28 de la constitution sur la nationalité des candidats. Dans cet article il est dit en substance que les candidats doivent être exclusivement de nationalité sénégalaise. Par un acte d’état civil il suffit de prouver que le Président dispose d’une autre nationalité pour invalider sa candidature. Sachant qu’il faut 19 mois pour renoncer a une nationalité M. Wade est dans l’impossibilité de procéder à un renoncement à 6 mois des élection.
D’après le professeur Babacar Gueye, un des rédacteurs de la nouvelle constitution, «il n’a jamais été question de faire à Wade un mandat cadeau». Ceci pour dire que le premier mandat doit être pris en compte. Il conclut en disant que le Président ne peut pas briguer un troisième mandat sauf en violation de la constitution.
(Xamle.net)