Depuis Ouagadougou où il était en visite de travail le président Macky Sall a fait des déclarations sur ses priorités de l’heure à la tête du pays. Une sortie plutôt controversée. Quelle est votre réaction à ce sujet ?
En tant dirigeant d’un parti se réclamant de la mouvance présidentielle, qui plus est pour avoir personnellement contribué au départ de Wade et de son régime, je ne peux que partager les préoccupations du président Macky Sall sur son engagement à consolider l’Etat de droit rudement mis-en mal sous le régime libéral. Car il s’agit d’un legs précieux des pères fondateurs du Sénégal indépendant, un socle sur lequel tout développement devrait reposer .Ceux qui se sont émus de cette déclaration croyant que c’est une manière pour lui d’occulter les difficultés économiques de ses compatriotes ont tout faux. Cette posture du président de la république n’es en rien incompatible avec sa définition d’une politique de redressement économique du pays que le gouvernement du premier ministre Abdoul Mbaye est chargé de mettre en œuvre. Ma conviction est qu’ils se sont trompés de bonne foi, alors que le reste notamment l’opposition libérale qui crie à l’hérésie cherche tout simplement à diaboliser le successeur de Wade ? Bref c’est de bonne guerre de leur part
La Commission nationale de reformes des institutions (CNRI) qui a débuté ses travaux sous la présidence du professeur Ahmadou Maktar Mbow a essuyé des critiques de l’opposition mais plis surprenant de la part de certains proches du président Macky Sall. Quelle lecture faites-vous de ces critiques ?
D’abord pour ce qui est de l’accueil hostile de l’opposition par rapport à cette commission elle dans son rôle à, savoir le déni de réalité. C’est à la limite de l’opposition systématique, tout acte posé par le nouveau régime est aussitôt attaqué et souvent à tort. Ensuite pour les critiques venant de certains partisans du président Macky Sall il faut l’analyser comme de l’excès de zèle, on voudrait protéger celui-ci contre lui-même en combattant un de ses engagements majeur : la réforme des institutions. Le procédé manque dans la forme d’élégance et dans le fond de pertinence. Comment peut-on- mettre en doute la sincérité et la neutralité d’une personnalité comme le professeur Mbow reconnu à travers le monde pour son combat à la tête de l’Unesco et qui alors qu’il devrait vu son âge jouir d’une retraite méritée a choisi d’accompagner le président de la république dans sa nouvelle tache. Par ailleurs agiter l’épouvantail d’un régime parlementaire que tenterait de faire revenir la CNRI est simplement démagogique. La réalité est toute autre. De même contrairement aux cris d’orfraie des adversaires irréductibles des Assises Nationales il n’est pas question d’Assises Nationales Bis mais d’une volonté clairement exprimée du président Macky Sall de donner à notre pays d’institutions solides pour éviter le tripatouillage systématique de la constitution dont la dernière en date a accouché des événements du 23 JUIN 2011 .C’est pourquoi il est regrettable que des responsables politiques se réclamant de la proximité du président de la république puisse développer des critiques similaires de celles des libéraux sur la CNRI
Quel commentaire faites vous sur le scandale révélé au sommet de la police nationale qui a dérayé la chronique ces dernières semaines ?
C’est une affaire que je suis comme tout un chacun. Notre pays et une institution aussi prestigieuse que la police nationale se seraient passés volontiers d’un scandale susceptible d’écorner profondément leur imagea plus haut niveau de l’Etat des actes ont été posés dans le sens de faire toute la lumière sur cette affaire qui pourrait faire apparaitre notre pays comme une plaque tournante du trafic de stupéfiants dans la région. C’est pour ainsi dire un enjeu national pour le président Macky Sall. C’est pourquoi il faudra se garder de toute conclusion hâtive à ce propos
Lors de l’assemblée générale constitutive de votre parti en juin dernier, vos camarades d’APRODEL ont décidé à l’unanimité de soutenir votre candidature à la mairie de Kaolack. Ne pensez vous pas qu’une telle initiative prématurée
Absolument pas. Cette confiance de mes camarades pour ainsi dire vient consacrer une reconnaissance acquise auprès des Kaolackois avec lesquels je partage les difficultés du quotidien. Bien que travaillant à Dakar je passe chaque weekend depuis plus de cinq ans à Kaolack en plus de mes congés où je reste tout un mois dans ma ville natale. Je m’investis corps et âme pour les hommes et les femmes de cette ville qui de deuxième agglomération du pays sous l’ère de mon modèle en politique se retrouve aujourd’hui loin derrière le peloton de tête des villes les plus importantes du Sénégal. Cette proximité avec les populations au moment ceux à qui elles ont fait confiance sont aux abonnés absents a forgé ma conviction qu’il faut une gestion de rupture à la commune pour satisfaire les attentes des Kaolackois. Il faut vous demander pourquoi je suis devenu la personnalité la plus populaire de la commune alors que mon parti n’a pas encore six mois d’existence et que personnellement je me déplace avec des valises d’argent pour acheter la conscience des populations. L’APRODEL que je dirige a fait le pari que le développement d’un pays est possible dans le cadre de dynamiques territoriales dans le cadre de synergies nationales
Propos recueillis par Sékou Diatta
En tant dirigeant d’un parti se réclamant de la mouvance présidentielle, qui plus est pour avoir personnellement contribué au départ de Wade et de son régime, je ne peux que partager les préoccupations du président Macky Sall sur son engagement à consolider l’Etat de droit rudement mis-en mal sous le régime libéral. Car il s’agit d’un legs précieux des pères fondateurs du Sénégal indépendant, un socle sur lequel tout développement devrait reposer .Ceux qui se sont émus de cette déclaration croyant que c’est une manière pour lui d’occulter les difficultés économiques de ses compatriotes ont tout faux. Cette posture du président de la république n’es en rien incompatible avec sa définition d’une politique de redressement économique du pays que le gouvernement du premier ministre Abdoul Mbaye est chargé de mettre en œuvre. Ma conviction est qu’ils se sont trompés de bonne foi, alors que le reste notamment l’opposition libérale qui crie à l’hérésie cherche tout simplement à diaboliser le successeur de Wade ? Bref c’est de bonne guerre de leur part
La Commission nationale de reformes des institutions (CNRI) qui a débuté ses travaux sous la présidence du professeur Ahmadou Maktar Mbow a essuyé des critiques de l’opposition mais plis surprenant de la part de certains proches du président Macky Sall. Quelle lecture faites-vous de ces critiques ?
D’abord pour ce qui est de l’accueil hostile de l’opposition par rapport à cette commission elle dans son rôle à, savoir le déni de réalité. C’est à la limite de l’opposition systématique, tout acte posé par le nouveau régime est aussitôt attaqué et souvent à tort. Ensuite pour les critiques venant de certains partisans du président Macky Sall il faut l’analyser comme de l’excès de zèle, on voudrait protéger celui-ci contre lui-même en combattant un de ses engagements majeur : la réforme des institutions. Le procédé manque dans la forme d’élégance et dans le fond de pertinence. Comment peut-on- mettre en doute la sincérité et la neutralité d’une personnalité comme le professeur Mbow reconnu à travers le monde pour son combat à la tête de l’Unesco et qui alors qu’il devrait vu son âge jouir d’une retraite méritée a choisi d’accompagner le président de la république dans sa nouvelle tache. Par ailleurs agiter l’épouvantail d’un régime parlementaire que tenterait de faire revenir la CNRI est simplement démagogique. La réalité est toute autre. De même contrairement aux cris d’orfraie des adversaires irréductibles des Assises Nationales il n’est pas question d’Assises Nationales Bis mais d’une volonté clairement exprimée du président Macky Sall de donner à notre pays d’institutions solides pour éviter le tripatouillage systématique de la constitution dont la dernière en date a accouché des événements du 23 JUIN 2011 .C’est pourquoi il est regrettable que des responsables politiques se réclamant de la proximité du président de la république puisse développer des critiques similaires de celles des libéraux sur la CNRI
Quel commentaire faites vous sur le scandale révélé au sommet de la police nationale qui a dérayé la chronique ces dernières semaines ?
C’est une affaire que je suis comme tout un chacun. Notre pays et une institution aussi prestigieuse que la police nationale se seraient passés volontiers d’un scandale susceptible d’écorner profondément leur imagea plus haut niveau de l’Etat des actes ont été posés dans le sens de faire toute la lumière sur cette affaire qui pourrait faire apparaitre notre pays comme une plaque tournante du trafic de stupéfiants dans la région. C’est pour ainsi dire un enjeu national pour le président Macky Sall. C’est pourquoi il faudra se garder de toute conclusion hâtive à ce propos
Lors de l’assemblée générale constitutive de votre parti en juin dernier, vos camarades d’APRODEL ont décidé à l’unanimité de soutenir votre candidature à la mairie de Kaolack. Ne pensez vous pas qu’une telle initiative prématurée
Absolument pas. Cette confiance de mes camarades pour ainsi dire vient consacrer une reconnaissance acquise auprès des Kaolackois avec lesquels je partage les difficultés du quotidien. Bien que travaillant à Dakar je passe chaque weekend depuis plus de cinq ans à Kaolack en plus de mes congés où je reste tout un mois dans ma ville natale. Je m’investis corps et âme pour les hommes et les femmes de cette ville qui de deuxième agglomération du pays sous l’ère de mon modèle en politique se retrouve aujourd’hui loin derrière le peloton de tête des villes les plus importantes du Sénégal. Cette proximité avec les populations au moment ceux à qui elles ont fait confiance sont aux abonnés absents a forgé ma conviction qu’il faut une gestion de rupture à la commune pour satisfaire les attentes des Kaolackois. Il faut vous demander pourquoi je suis devenu la personnalité la plus populaire de la commune alors que mon parti n’a pas encore six mois d’existence et que personnellement je me déplace avec des valises d’argent pour acheter la conscience des populations. L’APRODEL que je dirige a fait le pari que le développement d’un pays est possible dans le cadre de dynamiques territoriales dans le cadre de synergies nationales
Propos recueillis par Sékou Diatta