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Moussa Mbaye Cissé, insuffisant rénal Louga: « La maladie en pleine expansion exige un personnel qualifié et une prise en charge intégrale »

Rédigé par leral.net le Samedi 22 Juin 2024 à 07:00 | | 0 commentaire(s)|

Moussa Mbaye Cissé, insuffisant rénal, suivant ses traitements au Centre de dialyse de Louga apprécie bien la qualité des soins à Louga. Il revient sur l’arrêt des soins de dialyse à l’hôpital de Louga. Cet arrêt, relève-t-il, était dû à des pannes de machines de dialyse. C’était l’eau utilisée qui était contaminée. Moussa Mbaye Cissé rappelle que les malades étaient orientés à un moment vers les hôpitaux de Diourbel et de Dakar. Une situation difficile, exposant même, les malades à des risques énormes.


La maladie du rein est un véritable fardeau et un calvaire. Les malades nagent dans la profondeur de la souffrance. Avec un corps pesant et lourd, les malades ne trouvent presque pas d’espoir d’un retour à la vie normale. A défaut d’une mort précoce, ces malades s’accrochent et cherchent à profiter de chaque instant de vie. Très peinés, ils affichent foi religieuse intense, unique recours pour supporter une volonté divine.

Vivant le calvaire des déplacements en cas de panne de machines ou de manque de kits de dialyse, Moussa Mbaye Cissé, en plus de la longue séances de dialyse, regrette la durée de voyages des malades. Lors de la panne de machine à Louga, il avait eu la charge de trouver une place au Centre du Hangar des Pélerins de l’Aéroport International de Dakar. Mais, il a éprouvé de la peine avec des agents non expérimentés et le manque de formation. Il déplore dans ce centre la non qualification de certains agents. Des complications, il en a connu avec l’inexpérience de certains agents. En plus, il se plaint de l’existence de stagiaires, venus apprendre sur le corps des malades. Ces derniers, sans expériences occasionnent régulièrement, des complications à la situation des malades.

Moussa Mbaye Cissé, précise que cette panne de machines de dialyse n’a duré que deux semaines. Mais, les séances ont vite repris après ces deux semaines. D’après ce patient, ils ont été informés d’une contamination de l’eau. Et, il fallait 11 millions de FCfa pour la réparation des machines afin de les rendre à nouveau opérationnelles. De bonnes volontés de Louga ont contribué à l’achat du matériel. L’ancien travailleur de la Senelec rappelle que Centre de Louga recevait des malades, venus de Daara, de Kaffrine, de Kébémer et d’ailleurs et les malades sont presque, soumis au même régime de traitement avec 2 à 3 séances par semaine.

Ainsi, Moussa Mbaye Cissé doute de la prise en charge annoncée à outrance par les politiques. Il indique qu’une prise en charge devrait être effective, en tenant compte des médicaments, des analyses, des radios et scanners. Il rappelle qu’il a récemment fait une analyse, ayant coûté plus de 108 000 FCfa. Et, des analyses de la sorte sont régulièrement faits. Donc, il exhorte à une aide des malades avec des prises en charge de tout le nécessaire pour de meilleurs soins des malades. L’ancien agent de la Senelec, bénéficie d’un carnet sanitaire de sa boîte. Cet acquis lui permet de prendre ses charges supplémentaires. Mais, il interpelle les nouvelles autorités étatiques à vite agir pour sauver les malades.

Ailleurs, Moussa Mbaye Cissé mentionne l’existence de privés qui pompent l’économie des malades d’insuffisance rénale. Pour lui, ces privés prient afin que toutes les machines des centres étatiques tombent en panne. Ce serait une situation qui leur permettrait de brasser davantage des sous. Avec les complication de la maladie, il se rappelle bien de son évacuation au Maroc pour une opération chirurgicale qui a mal tourné, ayant occasionné la perte d’usage de ses yeux.

Ainsi, il demande à l’Etat de tout prendre en charge afin que le malade ne viendra que pour faire sa séance de dialyse. Mais, à l’état actuel, c’est le patient qui paie tout. Constatant plus d’une cinquantaine de malades à dialyser par jour, il demande une extension des centres et un renforcement des agents de santé. Moussa Mbaye Cissé, confortablement, assis dans son salon, bien entouré de certains membres de famille, plaide pour la création d’autres centres dans plusieurs autorités localités du pays. La maladie, retient-il, est en pleine expansion. Il demande un personnel qualifié et une prise en charge intégrale de la maladie.