« Nous sommes toujours dans le Plan Sénégal Emergent (Pse) 2014-2035 avec une vision de Monsieur le Président de la République, son Excellence Macky Sall : un Sénégal Emergent en 2035 avec une société solidaire dans un Etat de droit », a d’entrée précisé le directeur général du budget. Selon Moustapha Ba, «cette vision est déclinée en une stratégie décennale 2014-2023 articulée autour de trois axes : axe 1 : transformation structurelle et croissance ; axe 2 : capital humain, protection sociale et développement durable ; Axe 3 : gouvernance, institutions, paix et sécurité ».
«Après la mise en œuvre du Plan d’actions prioritaires (Pap) dans sa phase 1 (2014-2018) qui a permis une mobilisation satisfaisante du financement interne et externe pour un montant de 5 094 milliards Fcfa (93% dont 54% de financement interne et 38% de financement externe) et à un degré moindre du secteur privé pour 680 milliards Fcfa (7%) ; un rehaussement durable de la trajectoire de croissance du pays passant en moyenne de 3% à 6,6% ; un rattrapage infrastructurel…, la phase 2 (2019-2023) qui n’était qu’une continuité et une accélération a connu un début d’exécution satisfaisante pour sa première année 2019 grâce à la mobilisation exceptionnelle des recettes et à l’appui de nos partenaires techniques et financiers », informe le directeur général du budget.
« Le taux d’exécution du budget a atteint 99,87% »
D’après Moustapha Ba, « le taux d’exécution du budget a atteint 99,87% avec une prépondérance des investissements financés sur ressources internes et externes qui ont porté sur un montant 1 338,5 milliards Fcfa, avec un niveau maîtrisé du service de la dette ». Aussi, «le budget 2020 qui opérationnalise l’année 2 du Pap 2 arrêté initialement à 3 709 milliards Fcfa avec un niveau de déficit de 3% a été révisé à 3 856 milliards Fcfa, soit une variation de 147 milliards Fcfa avec un niveau de déficit de 6,1% pour prendre en compte l’initiative salutaire de Monsieur le Président de la République, son Excellence Macky Sall, je veux parler du Programme de résilience Economique et Sociale (Pres) doté d’un fonds de 1 000 milliards FCFA comme réponse à la lutte contre la pandémie de la Covid-19, c’est 7% du Pib du Sénégal et l’équivalent du budget total du Sénégal en 2003 puisque cette année-là c’était la première fois que le budget atteignait le cap des 1 000 milliards Fcfa plus précisément 1 001 milliards Fcfa » révèle Moustapha Ba.
Au stade actuel, « l’exécution du Pres connaît un franc succès grâce à la célérité apportée dans les procédures de contractualisation et de paiement et à l’appui financier de nos partenaires. En effet, les ressources effectivement mobilisées pour la mise en œuvre du Pres s’élèvent à 635,662 milliards FCFA couvrant totalement les dépenses décaissables d’un montant de 628,4 milliards Fcfa ».
« Le coût global du Pap 2a est estimé, pour la période 2019-2023, à 14 712 milliards Fcfa »
Après avoir détaillé les mesures prises dans le cadre du Pres, il a abordé le Pap 2a (2021-2023).
«Les principaux leviers d’actions consisteront à accroitre les dépenses pour relancer la croissance en mettant l’accent sur les souverainetés alimentaire, sanitaire et pharmaceutique, avec un secteur privé national plus dynamique et comme cibles prioritaires le trident agriculture-élevage-pêche, la santé et l’industrialisation ; et à augmenter les recettes en instaurant de nouvelles mesures fiscales pour sécuriser davantage les recettes de l’Etat, d’une part, et accompagner les entreprises du secteur privé pour une meilleure résilience, d’autre part », soutient le directeur général du budget, pour qui, «en termes d’impacts, une relance rapide de l’économie à partir de 2021, permettra de réaliser un taux de croissance moyen de (8,7% sur la période 2021-2023), avec une amélioration notable des indicateurs de développement. Le coût global du Pap 2a est estimé, pour la période 2019-2023, à 14 712 milliards Fcfa. Par rapport au Pap 2 initial de 14.098 milliards de Fcfa, le Pap 2a connaît une augmentation de 614 milliards Fcfa. Ce qui a changé, c’est que c’est grâce à une politique agressive de promotion du secteur privé à travers des réformes phares, un nouveau cadre des Ppp et une meilleure préparation des projets, la contribution du secteur privé, y compris les Ppp, est attendue à 39%, soit 5 738 milliards Fcfa ».
Par ailleurs, « le budget 2021 prévoit une amélioration significative des indicateurs macroéconomiques. En effet, la croissance s’afficherait à 5,2%. Le taux d’inflation serait contenu à 1,7%. Au total, le budget 2021 serait arrêté à 4 589 milliards Fcfa contre en 4 215 milliards Fcfa en 2020, soit une hausse de 374 milliards Fcfa en valeur absolue et de 8,9% en valeur relative. Ainsi, depuis l’accession de Monsieur le Président de la République, Son Excellence Macky Sall, à la magistrature suprême, le budget connaît une augmentation continue. Retenez que le budget 2012 que le Président Macky Sall avait trouvé s’élevait à 2 452 milliards Fcfa. 9 ans après le Sénégal en est à 4 589 milliards de Fcfa », a-t-il dit.
Badara Samb
«Après la mise en œuvre du Plan d’actions prioritaires (Pap) dans sa phase 1 (2014-2018) qui a permis une mobilisation satisfaisante du financement interne et externe pour un montant de 5 094 milliards Fcfa (93% dont 54% de financement interne et 38% de financement externe) et à un degré moindre du secteur privé pour 680 milliards Fcfa (7%) ; un rehaussement durable de la trajectoire de croissance du pays passant en moyenne de 3% à 6,6% ; un rattrapage infrastructurel…, la phase 2 (2019-2023) qui n’était qu’une continuité et une accélération a connu un début d’exécution satisfaisante pour sa première année 2019 grâce à la mobilisation exceptionnelle des recettes et à l’appui de nos partenaires techniques et financiers », informe le directeur général du budget.
« Le taux d’exécution du budget a atteint 99,87% »
D’après Moustapha Ba, « le taux d’exécution du budget a atteint 99,87% avec une prépondérance des investissements financés sur ressources internes et externes qui ont porté sur un montant 1 338,5 milliards Fcfa, avec un niveau maîtrisé du service de la dette ». Aussi, «le budget 2020 qui opérationnalise l’année 2 du Pap 2 arrêté initialement à 3 709 milliards Fcfa avec un niveau de déficit de 3% a été révisé à 3 856 milliards Fcfa, soit une variation de 147 milliards Fcfa avec un niveau de déficit de 6,1% pour prendre en compte l’initiative salutaire de Monsieur le Président de la République, son Excellence Macky Sall, je veux parler du Programme de résilience Economique et Sociale (Pres) doté d’un fonds de 1 000 milliards FCFA comme réponse à la lutte contre la pandémie de la Covid-19, c’est 7% du Pib du Sénégal et l’équivalent du budget total du Sénégal en 2003 puisque cette année-là c’était la première fois que le budget atteignait le cap des 1 000 milliards Fcfa plus précisément 1 001 milliards Fcfa » révèle Moustapha Ba.
Au stade actuel, « l’exécution du Pres connaît un franc succès grâce à la célérité apportée dans les procédures de contractualisation et de paiement et à l’appui financier de nos partenaires. En effet, les ressources effectivement mobilisées pour la mise en œuvre du Pres s’élèvent à 635,662 milliards FCFA couvrant totalement les dépenses décaissables d’un montant de 628,4 milliards Fcfa ».
« Le coût global du Pap 2a est estimé, pour la période 2019-2023, à 14 712 milliards Fcfa »
Après avoir détaillé les mesures prises dans le cadre du Pres, il a abordé le Pap 2a (2021-2023).
«Les principaux leviers d’actions consisteront à accroitre les dépenses pour relancer la croissance en mettant l’accent sur les souverainetés alimentaire, sanitaire et pharmaceutique, avec un secteur privé national plus dynamique et comme cibles prioritaires le trident agriculture-élevage-pêche, la santé et l’industrialisation ; et à augmenter les recettes en instaurant de nouvelles mesures fiscales pour sécuriser davantage les recettes de l’Etat, d’une part, et accompagner les entreprises du secteur privé pour une meilleure résilience, d’autre part », soutient le directeur général du budget, pour qui, «en termes d’impacts, une relance rapide de l’économie à partir de 2021, permettra de réaliser un taux de croissance moyen de (8,7% sur la période 2021-2023), avec une amélioration notable des indicateurs de développement. Le coût global du Pap 2a est estimé, pour la période 2019-2023, à 14 712 milliards Fcfa. Par rapport au Pap 2 initial de 14.098 milliards de Fcfa, le Pap 2a connaît une augmentation de 614 milliards Fcfa. Ce qui a changé, c’est que c’est grâce à une politique agressive de promotion du secteur privé à travers des réformes phares, un nouveau cadre des Ppp et une meilleure préparation des projets, la contribution du secteur privé, y compris les Ppp, est attendue à 39%, soit 5 738 milliards Fcfa ».
Par ailleurs, « le budget 2021 prévoit une amélioration significative des indicateurs macroéconomiques. En effet, la croissance s’afficherait à 5,2%. Le taux d’inflation serait contenu à 1,7%. Au total, le budget 2021 serait arrêté à 4 589 milliards Fcfa contre en 4 215 milliards Fcfa en 2020, soit une hausse de 374 milliards Fcfa en valeur absolue et de 8,9% en valeur relative. Ainsi, depuis l’accession de Monsieur le Président de la République, Son Excellence Macky Sall, à la magistrature suprême, le budget connaît une augmentation continue. Retenez que le budget 2012 que le Président Macky Sall avait trouvé s’élevait à 2 452 milliards Fcfa. 9 ans après le Sénégal en est à 4 589 milliards de Fcfa », a-t-il dit.
Badara Samb