''Quoi que je fasse, on parle de moi. Même si je n'ai rien à voir dans une histoire, on m'indexe (...) Le plénipotentiaire n'est pas quelqu'un qui est à la tête d'une commune. Vous savez, dans chaque commune, il y avait un Comité électoral. Ceux qui ont pu gagner on gagné. A Mbacké, il y en avait un. Que ses membres nous disent pourquoi ils ont perdu. Ils le feront peut-être. Touba avait son comité électoral aussi : le maire, les chefs de villages... en faisaient partie. Pourquoi on ne cite que le nom de Moustapha Cissé Lô ?", s'interroge-t-il avant d'ajouter: ''Les opposants au Oui qui sont à Mbacké/Touba étaient plus radicaux dans leurs positions que Khalifa Sall ou Idrissa Seck, puisqu'ils faisaient dans la désinformations. Ils ont inventé les pires choses attribuées à Macky Sall. Ils ont fait le tour des chefs religieux, des daaras, raconter des contre-vérités sur le contenu du projet de reforme constitutionnelle (...) Pis même dans la coalition Bby et l'Alliance pour la République ( Apr) , des gens ont appelé à voter contre le Oui. Les responsables ont sanctionné le Oui parce que tout simplement, ils sentaient lésés dans le partage des fonds de campagne".
Ces précisions faites, Moustapha Cissé annonce son retrait dans la politique à Touba et Mbacké. "Cette élection sera la dernière à laquelle mon nom sera mêlé au département de Mbacké. Parce que je ne vais plus y voter. Je ne peux pas perdre environs 50 millions FCfa pour un parti dont la chute n'est causée que par ses propres membres qui sanctionnent en votant Non. Ce sont des choses que je ne vais plus accepter. Je le dis en toute confiance : mes militants seront toujours à mes côtés. Aux prochaines élections, je vais les soutenir, mais je ne serai plus plénipotentiaire ou dirigeant. Je resterai un simple militant. C'est la posture que j'avais voulu adopter lors du référendum, mais on m'en a dissuadé. Ironie du sort : j'ai perdu doublement. J'ai perdu mon argent et on me met tout sur le dos. Et comme j'ai des droits comme tout le monde, je vais soit transférer mon vote dans mon village natal, à Keur Mbarick, soit à Dakar, Mbour ou Tivaouane. Car j'ai des maisons dans toutes ces villes. Le financement que j'ai fait à Mbacké, si je le fais ailleurs, je vais gagner", dira-t-il.
A ceux qui indexent son comportement comme la cause principale du rejet des populations de Touba, Moustapha Cissé Lô promet de mettre fins à ses largesses. "Les gens disent que je suis insolent, alors que les problèmes de 90% de Mbacké Macké de Touba, c'est moi qui les règles. Pourquoi ils ne m'ont pas rejeté pour insolence ? C'est à moi qu'ils posent toutes leurs doléances: passeports, appuis pour les Magal, assistance aux nécessiteux... Maintenant, comme je suis insolent, qu'ils aillent voir ailleurs. J'ai pris la décision de ne plus régler ou intervenir dans la résolution de leurs problèmes. Qu'aucun Mbacké Mbacké ne me demande plus de soutien pour un Magal ou pour obtenir un passeports. C'est fini! Je ne peux pas continuer à me sacrifier pour des gens qui ne reconnaissent pas mes efforts. Pour chaque Magal, je donne au moins deux taureaux qui coûtent pas moins de 500.000 FCfa l'unité. Au lieu de me remercier, on me taxe d'insolent. Personne ne peut me changer. Qu'on me laisse tranquille. C'est avec cette insolence que je suis devenu président du Parlement de la Cedeao", fulmine-t-il.
Ces précisions faites, Moustapha Cissé annonce son retrait dans la politique à Touba et Mbacké. "Cette élection sera la dernière à laquelle mon nom sera mêlé au département de Mbacké. Parce que je ne vais plus y voter. Je ne peux pas perdre environs 50 millions FCfa pour un parti dont la chute n'est causée que par ses propres membres qui sanctionnent en votant Non. Ce sont des choses que je ne vais plus accepter. Je le dis en toute confiance : mes militants seront toujours à mes côtés. Aux prochaines élections, je vais les soutenir, mais je ne serai plus plénipotentiaire ou dirigeant. Je resterai un simple militant. C'est la posture que j'avais voulu adopter lors du référendum, mais on m'en a dissuadé. Ironie du sort : j'ai perdu doublement. J'ai perdu mon argent et on me met tout sur le dos. Et comme j'ai des droits comme tout le monde, je vais soit transférer mon vote dans mon village natal, à Keur Mbarick, soit à Dakar, Mbour ou Tivaouane. Car j'ai des maisons dans toutes ces villes. Le financement que j'ai fait à Mbacké, si je le fais ailleurs, je vais gagner", dira-t-il.
A ceux qui indexent son comportement comme la cause principale du rejet des populations de Touba, Moustapha Cissé Lô promet de mettre fins à ses largesses. "Les gens disent que je suis insolent, alors que les problèmes de 90% de Mbacké Macké de Touba, c'est moi qui les règles. Pourquoi ils ne m'ont pas rejeté pour insolence ? C'est à moi qu'ils posent toutes leurs doléances: passeports, appuis pour les Magal, assistance aux nécessiteux... Maintenant, comme je suis insolent, qu'ils aillent voir ailleurs. J'ai pris la décision de ne plus régler ou intervenir dans la résolution de leurs problèmes. Qu'aucun Mbacké Mbacké ne me demande plus de soutien pour un Magal ou pour obtenir un passeports. C'est fini! Je ne peux pas continuer à me sacrifier pour des gens qui ne reconnaissent pas mes efforts. Pour chaque Magal, je donne au moins deux taureaux qui coûtent pas moins de 500.000 FCfa l'unité. Au lieu de me remercier, on me taxe d'insolent. Personne ne peut me changer. Qu'on me laisse tranquille. C'est avec cette insolence que je suis devenu président du Parlement de la Cedeao", fulmine-t-il.