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Moustapha Diakhaté pour un audit des chantiers

Une commission d’enquête parlementaire pour faire le bilan du Plan Jaxay qui a mobilisé 52 milliards. C’est le souhait exprimé par Moustapha Diakhaté, animateur national du courant Taxawu Sopi sur les ondes de la radio Sud Fm, au cours de l’émission politique de Sud-Fm, Objections.


Rédigé par leral.net le Dimanche 7 Septembre 2008 à 21:51 | | 2 commentaire(s)|

Moustapha Diakhaté pour un audit des chantiers
Combien de logements ont été créés avec le Plan Jaxay ? Combien de kilomètres ont été construits dans le cadre de l’assainissement de la banlieue ? Ce sont des questions que Moustapha Diakhaté estime importantes dans le contexte actuel marqué par des inondations intenses dans la banlieue dakaroise. Raison pour laquelle, l’animateur du courant national Taxawu Sopi prône la mise sur pied d’une commission d’enquête parlementaire pour faire le bilan du Plan Jaxaay.

Le Plan Jaxaay avait été mis en place en 2006 suite aux fortes pluies qui avaient créé des inondations dans beaucoup de quartiers de Pikine, Guédiawaye et Thiaroye (banlieue dakaroise). Faisant beaucoup de sinistrés. Face à cette situation, l’Etat avait décidé de décaller les élections législatives pour les coupler avec la Présidentielle de 2007. C’est ainsi que 52 milliards avait été mobilisés pour reloger les sinistrés et mettre en place un système d’évacuation des eaux de pluies afin de parer aux inondations. M. Diakhaté qui a déploré des failles dans la mise en oeuvre de ce plan a invité l’Etat à résoudre urgemment la question de l’assainissement qui selon lui, résulte de l’incompétence de nos gouvernants depuis 1960.

Il faut préciser que les inondations de ces derniers jours ont poussé certains sinistrés à manifester leur colère contre le maire de leur commune. Des actes de violences contre des sièges de mairie ont été observés. Une attitude fustigée par le ministre d’Etat, ministre de l’Intérieur Cheikh Tidiane Sy qui a menacé de sévir contre ceux qui vont s’attaquer à leur édile. Cette réaction du ministre n’est pas une première souligne M. Diakhaté qui estime que si l’affaire Kambel Dieng et Kara Thioune a eu cette proportion c’est à cause des déclarations faites de ce même ministre, quelques jours après les faits. Appréciant ces manifestations dirigées contre les maires comme un appel du pied à l’endroit de l’Etat, l’invité de Sud Fm estime que ces populations se trouvant dans la détresse devaient plutôt être calmées et rassurées.

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1.Posté par salla le 08/09/2008 15:06 | Alerter
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De l’irrecevabilité d’une candidature, au statut de favori : Karim Meïssa Wade quatrième Président de la République du Sénégal
Au début du match successoral, ils l’ont d’abord disqualifié, ensuite, ils l’ont mis hors-jeu. Aujourd’hui, il est l’homme du match et change le cours du jeu politique sénégalais.


Aux lendemains de la réélection du Président Abdoulaye Wade à la magistrature suprême, la machine successorale a été vite mise en branle. Débats et discussions n’ont que ce sujet comme thème central. Chacun y va de sa théorie et de sa vision prophétique. Mais au sein de la fraternité libérale, les gens ont régulièrement évoqué les noms d’Idrissa Seck et de Karim Meïssa Wade. Si le premier a mis en place un nouveau parti politique pour conquérir le pouvoir, le second s’adosse sur le PDS et lance son propre mouvement, élargissant de ce fait son territoire électoral et partant celui de sa formation initiale. Se sentant exclue du débat successoral, une partie de l’opposition passe à l’attaque en changeant radicalement de stratégie. D’opposition molle elle devient radicale avec parfois des accents et des pointes violents. Le Front Siggil Sénégal (FSS) est né comme cadre unitaire pour la synergique des actions politiques de l’opposition. La suite est connue : boycott des élections législatives, marches de protestations, communiqués et sortie virulents, campagnes de sensibilisation nationale et internationale, tout y passe, car, selon le FSS, il est à craindre que Karim Meïssa Wade (KMW) devienne le quatrième président du Sénégal. Mieux sa candidature doit être irrecevable. Pour cela, l’on a évoqué, sans y croire vraiment, la trame monarchique. Mais KMW avait pris les devants. La Génération du Concret (GC) avait essaimé à travers tout le pays lui constituant un important vivier électoral composé de citoyens conscients de leur devoir. Il n’a jamais perdu de vue que son destin politique est de pérenniser l’œuvre de son prédécesseur et non moins « frère ». Grâce à ce travail colossal et titanesque effectué par la GC, KMW devient un jeune homme d’Etat qui pose minutieusement sa volonté de capter et de mériter de la confiance des citoyens. Entreprise facile et de bonne fortune car KMW porte en lui-même des qualités intactes qui plaident largement en sa faveur.

Pour être le quatrième président de la République du Sénégal, KMW ne bénéficiera d’aucune « broderie institutionnelle », et ne profitera d’aucune « haute couture constitutionnelle », une formule empruntée à son communicant Cheikh Diallo. Le temps n’est plus aux règles du jeu, mais au jeu lui-même. Nous sommes maintenant dans le jeu et nulle part ailleurs. Le Sénégal est une République (une chose publique) démocratique au sein de laquelle la dévolution du pouvoir passe par des élections libres et transparentes. Karim Wade est un citoyen conscient de ses devoirs et prêt à assumer son destin historique. Le président du Conseil de Surveillance de l’ANOCI ira à la conquête des voix en arpentant, en plein jour, les boulevards de la clarté. Il labourera, avec ses hommes et femmes, toutes les circonscriptions électorales du pays. Pour lui comme pour ses hommes, cette clause est un impératif catégorique au sens kantien du terme. L’ancien banquier de la City se sait fort de l’adhésion de plusieurs millions de citoyens à son projet de société dont son parcours initiatique porte les signes emblématiques. L’organisateur principal de classe exceptionnelle du 11ième sommet de l’Organisation de la Conférence Islamique (OCI) ne troublera pas la quiétude républicaine. Son seul souci, fondé sur les hauteurs d’une ambition généreuse pour son pays, est d’apporter une contribution appréciable à l’œuvre considérable abattue par celui qui sera son prédécesseur. Aujourd’hui devant l’énorme travail de maillage et de densification effectué par la Génération du Concret, Karim Meïssa Wade est devenu un homme incontournable. Et la question est de savoir qui, parmi les potentiels candidats à la magistrature suprême, peut donner du fil à retordre à Karim ? Martin Heidegger, le philosophe de la forêt de Bavière, donnait déjà les lignes contemporaines quand il écrivait : « le désert croît, croît ce qui sauve ». Ce qui sauve c’est la lumière aurorale qui s’intensifie en dissolvant les ombres illusionnistes et marionnettistes du petit jour.

Mon cher Karim, puisque tu as une sainte horreur du vouvoiement, je vais te dire ce que je pense. Karim, il est temps que tu déclares ta candidature et commences à parcourir les 400 collectivités locales, la quinzaine de régions et la quarantaine de départements pour porter la bonne parole. KMW, tu dois quitter Dakar pour t’installer avec ton staff, dans le Sénégal des profondeurs. Karim, tu dois être à Koussanar, à Koumpentoum, à Tamba. Dans le Niani et le Bambouck lieux où l’on chante encore les hautes qualités morales. Oui, tu dois être à Ziguinchor chez ton ami Abdoulaye Baldé, région carrefour linguistique aux eaux et à la terre fécondes. A Kolda, dans le Fouladou Pakao et le Kabada, là où coulent les rivières fruitières et les flûtes enchantées. Karim, tu dois être à Saint-Louis, en ce lieu mythique où le fleuve et la mer se marient avec le ciel comme témoin. Le Sénégal, c’est aussi le Fouta, de Podor à Matam sur les traces des Almamy, des Déniakobés et de Cheikh Oumar Tall. Le Sénégal, c’est le Boundou, c’est aussi Bakel, sa riche culture et ses forts, Kédougou, ses eaux, sa cascade et sa luxuriante flore. Karim tu dois fouler le sol du Cayor millénaire exhumant ainsi les périmètres engloutis d’une histoire riche en faits glorieux. Tu dois être à Mbakhol. De Thilmakha, demeure de Lat Dior Diop, à Derklé champ funèbre en passant par Aïnoumane Diakhaté où le marabout-juge imposait la parole juste, tu rencontreras le souffle de ton peuple. Le Cayor, c’est aussi Tivaoune avec le sage, l’universitaire, le soufi El Hadji Malick Sy. Le Cayor, c’est Pire la pieuse et c’est Mékhé l’artisan.

Karim, le Sénégal c’est Le Djolof de Bourba, c’est le Niambour des hommes libres tutoyant fièrement l’art. Cadences et rythmes du Sénégal. Karim, tu dois être dans le Baol profond. Cette localité à partir de laquelle Cheikh Ahmadou Bamba, la foi en bandoulière, rayonne à travers le monde entier après avoir enduré plus d’une trentaine d’années d’emprisonnement et de privations. Le Sénégal, c’est le Sine de Coumba Ndofféne Diouf à Diakhao. Noble lignée royale naguère chantée par le poète au faîte du pouvoir. Le Sine des salins, du mil et des bras de mer sinuant à travers les plateaux arides. Karim, le Saloum aux monts d’arachides t’attend. Le Saloum de l’érudition, de l’ésotérisme de devoir. Dois-je dire, comme le poète, que le souffle vital du Sénégal des profondeurs attend d’être recueilli et accueilli. Karim, la voie qui mène au Palais de la République passe par l’écoute du monde rural. Tu dois entendre le souffle profond qui s’élève du Sénégal des profondeurs. Il te faut entendre la respiration intime des populations. Il te faut écouter les paysans dans leurs dénuements, les entendre, les connaître et les comprendre au sens de prendre avec soi. Ecoutons la parole sage du russe Anton Tchekhov : « tout connaître c’est bien, tout comprendre c’est mieux ». Ce mouvement de diastole et de systole de ton peuple, qui sonne déjà sur ta poitrine, symbolise le fleuve électoral sur lequel voguera allégrement ton bateau.

Karim, tu dois t’ouvrir aux anciens compagnons du fondateur du Pds. Tu dois aller à leur rencontre, les écouter, recueillir auprès d’eux les signes sémantiques d’une histoire commune. Hier, sous les assauts répétés du régime socialiste, ils surent rester dignes. Ensemble avec le fondateur du Pds, ils bâtirent le temple de la fidélité. Cette magnifique entreprise devra aussi être portée par tes « frères ». Ces derniers doivent t’apporter assistance et soutien publics. De ceux-ci, il urge que le premier d’entre eux, Me Wade, secrétaire général national du Pds, pose des actes indicateurs d’une volonté claire de poser et de supporter, au sens sportif du terme, ta candidature aux prochaines élections présidentielles. Karim Wade tu seras le candidat du Pds, de la Cap 21 et des partis politiques membres de la mouvance présidentielle. Le patron de la Génération du Concret comptera sur l’apport décisif de Me Wade lors de la prochaine campagne électorale. La raison est simple : le secrétaire général national du Pds sera l’âme de campagne du candidat de la coalition libérale. Me Wade dispose d’une expérience phénoménale en matière électorale. Il connaît les moindres coins et recoins du territoire national. Il a foulé de ses pieds les cours de tous les villages, serré la main de tous les dignitaires, notables et marabouts de ce pays. Il mettra cette expérience dans la besace de Karim. A ses côtés, il mènera la campagne et orientera toutes les actions politiques. Le futur candidat de la coalition libérale, Karim Wade, devrait avoir plusieurs directeurs de campagne régionaux en raison d’un à la tête de chaque région. Cette configuration permet de mener une politique de proximité et une campagne électorale axée sur les besoins spécifiques de chaque localité. Sans oublier la circulation fluide des informations de la base au sommet, gage d’une bonne capacité de prise de décision stratégique. L’énorme machine électorale du Pds et de la Cap 21 suivra, tel un rouleau compresseur, pour finaliser la victoire au premier tour des élections générales anticipées.

Il est parfois aisé dans des milieux politiques d’invoquer la question de la langue de communication politique de Karim Wade. Ne versons pas dans la démagogie : Karim Meïssa Wade s’exprime dans un wolof chancelant. Et alors ? Disons le net : son wolof faire rire tant il est aseptisé mais il est compréhensible. Normal pour un jeune de l’ethnie wolof très tôt envoyé dans les universités européennes. Combien sont-ils les leaders politiques qui s’expriment mal en wolof ? Le premier Président de la République du Sénégal, Léopold Sédar Senghor s’exprimait dans un wolof prudent empreint de l’accent de l’Île de France et cela ne fut point un handicap dans la conquête du pouvoir et dans la gestion des affaires publiques. Le fait de s’exprimer dans un bon wolof ne constitue pas une condition pour être un bon Chef d’Etat. Sinon il y aurait eu beaucoup de candidats. Ceux qui brandissent l’argument de la langue wolof ne se rendent même pas compte qu’ils défendent un hégémonisme linguistique outrancier. Aujourd’hui, les Sénégalais ont besoin d’un Chef d’Etat qui allie la compétence économico-financière à la bonne gestion administrative sans oublier la bonne gouvernance économique et une ambition généreuse, forte et intelligente de placer le pays dans le concert des Nations développées. Une ambition montée sur les béquilles fortes de l’innovation et de la créativité sources de richesses et de rupture salvatrice. Ces qualités, qui fondent les nouvelles demandes politiques et administratives, ne se rencontrent et on ne les rencontre que chez Karim Wade. Pour cette raison, Karim Meïssa Wade ne peut pas se permettre de ne pas assumer ce que l’histoire lui a assigné comme devoir impératif.

« Ps : Ils me prennent pour un vendu, et me jettent à la figure quelques titres déshonorants. Mais qu’ai-je vendu en fait ? Je ne sais pas. Ce que je sais par ailleurs c’est l’instauration cauchemardesque de la pensée unique et de la loi de la non-contradiction. La liberté est menacée dans ce pays parce que perturbée par les vains et illusoires impératifs de la pensée unique. Je m’oppose et m’opposerai à ce terrorisme. Concernant mon candidat, je partage seulement la conviction de millions de citoyens autour de sa personne. Un jour viendra, où ils diront que j’ai eu raison. Quelle sera mon attitude ? En homme de conviction et de liberté, j’aurai le triomphe modeste et je leur tendrai la main, pour l’amour de ce pays. Car j’ai choisi Karim Meïssa Wade comme mon candidat par amour pour mon pays. Je l’ai également choisi parce qu’il incarne un certain avenir de ce pays. Ce pays à qui je dois tout. Et demain, il fera jour… »

ABDOULAYE SEYE Journaliste-sociologue Ancien Directeur de Radio Sénégal MILITANT ACTIF DE LA GENERATION DU CONCRET

2.Posté par yakanam le 08/09/2008 18:48 | Alerter
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Nous sommes étonné et même ébahi par Abdoulaye SEYE qui certainement à ses propres raisons de supporter Karim wade et de le proposer comme LE SEUL sénégalais capable de diriger le SENEGAL.
Cependant il me semble qu'il s'est lui même exclu et vient d'exclure ses amis ,ses parents et tous les autres car seul son mâitre peut gouverner le pays et en tant que sociologue il lui apprend que le sénégal est une richesse de diversités socio-politques et ethniques mais aussi géopolitique.
L'important cours magistral de Mr SEYE montre nettement que lui même ne croit pas que Karim est en mesure de faire face au pouvoir car il n'a ni les compétences techniques ni les qualités politiques ni le savoir faire pour diriger une structure à plus forte raison un état.
QUICONQUE SERAIT A SA PLACE AURAIT FAIT MEUX QUE LUI CAR LE SENEGAL REGORGE D'HOMMES DE QUALITE SAUF MR SEYE

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