Le leader de l’Alliance des forces de progrès (Afp) a évoqué sur Rfi, samedi, le bilan des dix ans à la tête du Sénégal du président Wade, à l’élection duquel, il a fortement contribué. Et parmi les échecs du pouvoir libéral, Moustapha Niasse cite principalement la généralisation de la corruption, surtout dans les hautes sphères de l’Etat. ‘Certains cercles du pouvoir baignent dans le marigot de la corruption’, a accusé l’ancien Premier ministre d’Abdoulaye Wade faisant allusion aux nombreux scandales financiers. Mais pour Moustapha Niasse, le premier échec de Wade a été le non-respect des engagements qu’il avait pris devant ses alliés et le peuple Sénégalais lors de la campagne de 2000.
A ce sujet, le progressiste en chef qui a été avec Amath Dansokho du Pit, Abdoulaye Bathily de la Ld et Landing Savané de Aj, les principaux acteurs dans la survenue de l’alternance, considère que ce non-respect du programme de la coalition de l’opposition qui a porté Wade au pouvoir, a été à l’origine de leur départ du gouvernement après plus d’une année de gestion. Il fait même remarquer que Me Wade est aujourd’hui un ‘homme solitaire’. ‘Il décide seul, il parle seul, il agit seul, considérant qu’il ne peut pas se tromper’, soutient-il.
En outre, l’ancien chef du gouvernement considère que le président Wade a échoué dans sa politique agricole en dépit du lancement de la Goana. Pour cause, dit-il, sur 1,300 million de tonnes d’arachides produites cette année par les paysans sénégalais, le gouvernement a décidé de ne subventionner que 300 tonnes. Conséquence, plus de 700 mille tonnes d’arachides vont rester entre les mains des paysans.
Moustapha Niasse pointe de l’index également le secteur énergétique comme une tache noire dans le bilan de Wade avec une distribution du courant - on ne plus irrégulière - avec à la clef des délestages intempestifs et des factures trop chères. Contrairement au président Wade qui considère l’éducation où il est parvenu à injecter 40 % du budget comme étant sa plus grande réussite, le patron de l’Afp soutient le contraire. D’après lui, en dépit de l’augmentation des classes construites, le niveau des élèves et étudiants a baissé sensiblement et le secteur n’a jamais été soumis à des grèves des enseignants qui réclament de meilleures conditions de travail. De même, Moustapha Niasse fait le même constat d’échec au niveau de la lutte contre le chômage des jeunes, dans le domaine du transport, de la création d’entreprises entre autres. Ce qui lui fait dire, en résumé, que ‘s’il y a un changement depuis dix ans au Sénégal, c’est vers l’arrière’.
Mamadou SARR
A ce sujet, le progressiste en chef qui a été avec Amath Dansokho du Pit, Abdoulaye Bathily de la Ld et Landing Savané de Aj, les principaux acteurs dans la survenue de l’alternance, considère que ce non-respect du programme de la coalition de l’opposition qui a porté Wade au pouvoir, a été à l’origine de leur départ du gouvernement après plus d’une année de gestion. Il fait même remarquer que Me Wade est aujourd’hui un ‘homme solitaire’. ‘Il décide seul, il parle seul, il agit seul, considérant qu’il ne peut pas se tromper’, soutient-il.
En outre, l’ancien chef du gouvernement considère que le président Wade a échoué dans sa politique agricole en dépit du lancement de la Goana. Pour cause, dit-il, sur 1,300 million de tonnes d’arachides produites cette année par les paysans sénégalais, le gouvernement a décidé de ne subventionner que 300 tonnes. Conséquence, plus de 700 mille tonnes d’arachides vont rester entre les mains des paysans.
Moustapha Niasse pointe de l’index également le secteur énergétique comme une tache noire dans le bilan de Wade avec une distribution du courant - on ne plus irrégulière - avec à la clef des délestages intempestifs et des factures trop chères. Contrairement au président Wade qui considère l’éducation où il est parvenu à injecter 40 % du budget comme étant sa plus grande réussite, le patron de l’Afp soutient le contraire. D’après lui, en dépit de l’augmentation des classes construites, le niveau des élèves et étudiants a baissé sensiblement et le secteur n’a jamais été soumis à des grèves des enseignants qui réclament de meilleures conditions de travail. De même, Moustapha Niasse fait le même constat d’échec au niveau de la lutte contre le chômage des jeunes, dans le domaine du transport, de la création d’entreprises entre autres. Ce qui lui fait dire, en résumé, que ‘s’il y a un changement depuis dix ans au Sénégal, c’est vers l’arrière’.
Mamadou SARR