Tout ceci pour dire à Niasse et Tanor qu’ils ont le devoir impérieux de tenir compte de ce passé sombre dont ils sont les témoins vivants. Ils mettent en ces moments décisifs, leur honneur en jeu, face à l’histoire, donc à la postérité, à leur peuple, à l’adversaire aux aguets, qui est convaincu que vous ne parviendrez pas à vous entendre, au monde entier, qui observe et qui jugera la maturité de la classe politique et la société civile sénégalaise à travers cette épreuve. Vous avez pris des engagements fermes, chacun en ce qui le concerne, de respecter la décision qui sortira des investigations du comité des sages. Ceci est un test de grandeur nature avant l’élection présidentielle, pour mesurer déjà, le degré de votre parole d’honneur et la valeur de votre engagement envers les Sénégalais. Nous n’attendons pas de vous que vous égaliez Me Wade dans le déshonneur et moins encore, de le coiffer au poteau, du tant de manquements à notre égard dont il est l’auteur. En effet, votre comportement après la date du 31 Octobre 2011, vous introduira dans l’histoire de votre pays de deux façons, soit honorablement par votre grandeur d’esprit de sacrifice de soi d’accepter le verdict quel qu’il soit, ou alors, honteusement en le refusant parce qu’il vous est défavorable. Montrez à Abdoulaye Wade, qu’il existe encore des Sénégalaises et des Sénégalais dignes et respectueux de leur parole donnée. Faites de sortes que les indignés et les déçus de l’alternance retrouvent le sourire et la confiance en ces hommes et ces femmes dont la vocation ou l’envie est de faire la politique noblement et autrement pour servir les populations qui ont besoin d’être éclairées et éduquées.
A tous les deux, vous avez une dette envers le peuple des Assises nationales, lui qui a travaillé bénévolement sans arrière-pensée, deux années durant. Il n’attendait rien de ses travaux, si ce n’est, une sortie honorable de notre pays d’une crise qui perdure et une rupture totale avec une pratique de gestion politique des affaires de l’Etat, aux antipodes des intérêts et de l’unité de la nation sénégalaise. A cet égard, vous devez vous inspirer de l’attitude très honorable, désintéressée et dépourvue de calcul politicien, du président Amadou Moctar Mbow. Il a servi son pays, l’Afrique et le monde de façon admirable et reconnue par la communauté internationale. Malgré son âge avancé, il continue encore à servir son pays à la demande de ses concitoyens, sans rien exiger en retour. Ce sont de tels dirigeants politiques que les peuples ont besoin ou plutôt, ont soif. L’hommage mérité qui lui a été rendu lors de son 90e anniversaire est dû par le fait, qu’il faisait de sa mission un sacerdoce et non une monnaie de change. Alors, que son comportement vous serve d’exemple dans les décisions à prendre et comportements à observer dans l’avenir. On dit bien chez nous : « Goor ca waax ja » (un homme digne est lié par sa parole). Alors, le 31 0ctobre nous édifiera bientôt, qui est qui.
La rupture prônée par les Conclusions et la Charte de gouvernance démocratique des Assises nationales, règle justement les enjeux du pouvoir ou son appétit, pour l’après Wade, par la rationalisation et l’équilibre des institutions entre elles. Si réellement, ceux qui convoitent la direction de notre pays en ce moment, sont conscients qu’il n’est plus possible de le gouverner comme par le passé, c’est déjà un pas important de franchi. S’ils s’accordent en outre sur la nécessité de rompre avec le passé et s’engagent de façon résolue et irréversible, à appliquer fidèlement la Charte et les Conclusions des ANS, il est dès lors exclu, que l’équipe dirigeante qui sera choisie avec son capitaine en 2012, soit celle d’un parti politique donné, d’un groupe de pression quelconque, d’une gestion personnalisée et autoritaire de notre pays. Cette équipe, sera au service du peuple sénégalais tout entier sans exclusive aucune, pour la satisfaction et la résolution de ses besoins les plus pressants et les plus immédiats. Surtout quand cette équipe est convaincue qu’elle assure une transition avec des tâches précises concrètes clairement identifiées, vers la refondation d’une république au sens plein du terme et d’institutions fiables, pérennes et démocratiques fondées sur le respect de la citoyenneté, des libertés individuelles et collectives. Les citoyens seront dorénavant des sentinelles pour veiller sur la pratique orthodoxe des hommes et des femmes placés à la tête de l’Etat.
Les forces vives de notre pays, dispersées dans les différentes coalitions ou la société civile n’ont qu’un seul souci, celui de se débarrasser du régime libéral dont Me Wade est le maître d’œuvre. Toute action, de qui que soit, tendant à faire échec, cette volonté populaire exprimée de façon nette et claire par la majorité des populations qui vivent du fruit de leur travail, doit être considérée comme une démission ou complicité, à dénoncer et à combattre vigoureusement. A cet égard, les deux candidats à la candidature de l’unité de Benno, ainsi que leurs partisans respectifs, doivent bien mesurer les conséquences de leurs actes et responsabilités car, l’échec de cette opération longtemps en gestation, pourrait avoir un impact négatif dans la suite des évènements à venir. Disons-le plutôt nettement, une maladresse de ce genre, serait synonyme d’un coup de main donné à Wade et son régime libéral, consciemment ou inconsciemment.
Le M23, qui depuis le 23 juin dernier travaille sans relâche à mobiliser les Sénégalais autour de la défense de la Constitution, pour une élection libre transparente et démocratique, mène bien sa partition. Si nous considérons, nous militants du M23, que notre unique et seul adversaire c’est Abdoulaye et son clan, car c’est eux qui détiennent la réalité du pouvoir et gère le pays, nous n’avons pas le droit de déployer nos principales forces groupées, ailleurs que sur lui et tous ceux qui le soutiennent de quelque manière que ce soit. C’est pourquoi, l’unité et la cohésion dans les actions à mener, sont une exigence et une nécessité absolues. L’ennemie jurée des forces vives de progrès et de rupture d’avec le passé, c’est la division dans nos rangs, et c’est elle qui constitue dans le même temps, l’arme fatale préférée et efficace de Me Wade, pour déstabiliser nos forces. Un homme averti, en vaut deux. Le M23 est un échelon supérieur que nous n’avons jamais connu dans le passé de notre pays, par sa base plus large et sa composition plus diversifiée donc, un atout de plus.
Le Sénégal, par la qualité et la quantité des ressources humaines en tous genres qu’il renferme, mérite d’être doté d’une équipe de dirigeants intègres, compétents, patriotes et pétris d’éthiques avec le sens républicain. Les Assises nationales ont révélé que si nous nous mettons ensemble, nous pouvons produire de la qualité pour nous-même et par nous-mêmes. Le 26 Février 2012 est une occasion pour les forces patriotiques et de progrès, massées dans le M23, de renverser la tendance actuelle, à savoir mettre fin au régime libéral, pour cela, aucun apport d’un patriote n’est à négliger. En tout cas, nous sommes tous responsables face au devenir de notre pays, certainement à des degrés divers. Alors Niasse et Tanor vont ouvrir le ban ce 31 Octobre 2011.
Mandiaye Gaye
Gaye_mandiaye@hotmail.com
A tous les deux, vous avez une dette envers le peuple des Assises nationales, lui qui a travaillé bénévolement sans arrière-pensée, deux années durant. Il n’attendait rien de ses travaux, si ce n’est, une sortie honorable de notre pays d’une crise qui perdure et une rupture totale avec une pratique de gestion politique des affaires de l’Etat, aux antipodes des intérêts et de l’unité de la nation sénégalaise. A cet égard, vous devez vous inspirer de l’attitude très honorable, désintéressée et dépourvue de calcul politicien, du président Amadou Moctar Mbow. Il a servi son pays, l’Afrique et le monde de façon admirable et reconnue par la communauté internationale. Malgré son âge avancé, il continue encore à servir son pays à la demande de ses concitoyens, sans rien exiger en retour. Ce sont de tels dirigeants politiques que les peuples ont besoin ou plutôt, ont soif. L’hommage mérité qui lui a été rendu lors de son 90e anniversaire est dû par le fait, qu’il faisait de sa mission un sacerdoce et non une monnaie de change. Alors, que son comportement vous serve d’exemple dans les décisions à prendre et comportements à observer dans l’avenir. On dit bien chez nous : « Goor ca waax ja » (un homme digne est lié par sa parole). Alors, le 31 0ctobre nous édifiera bientôt, qui est qui.
La rupture prônée par les Conclusions et la Charte de gouvernance démocratique des Assises nationales, règle justement les enjeux du pouvoir ou son appétit, pour l’après Wade, par la rationalisation et l’équilibre des institutions entre elles. Si réellement, ceux qui convoitent la direction de notre pays en ce moment, sont conscients qu’il n’est plus possible de le gouverner comme par le passé, c’est déjà un pas important de franchi. S’ils s’accordent en outre sur la nécessité de rompre avec le passé et s’engagent de façon résolue et irréversible, à appliquer fidèlement la Charte et les Conclusions des ANS, il est dès lors exclu, que l’équipe dirigeante qui sera choisie avec son capitaine en 2012, soit celle d’un parti politique donné, d’un groupe de pression quelconque, d’une gestion personnalisée et autoritaire de notre pays. Cette équipe, sera au service du peuple sénégalais tout entier sans exclusive aucune, pour la satisfaction et la résolution de ses besoins les plus pressants et les plus immédiats. Surtout quand cette équipe est convaincue qu’elle assure une transition avec des tâches précises concrètes clairement identifiées, vers la refondation d’une république au sens plein du terme et d’institutions fiables, pérennes et démocratiques fondées sur le respect de la citoyenneté, des libertés individuelles et collectives. Les citoyens seront dorénavant des sentinelles pour veiller sur la pratique orthodoxe des hommes et des femmes placés à la tête de l’Etat.
Les forces vives de notre pays, dispersées dans les différentes coalitions ou la société civile n’ont qu’un seul souci, celui de se débarrasser du régime libéral dont Me Wade est le maître d’œuvre. Toute action, de qui que soit, tendant à faire échec, cette volonté populaire exprimée de façon nette et claire par la majorité des populations qui vivent du fruit de leur travail, doit être considérée comme une démission ou complicité, à dénoncer et à combattre vigoureusement. A cet égard, les deux candidats à la candidature de l’unité de Benno, ainsi que leurs partisans respectifs, doivent bien mesurer les conséquences de leurs actes et responsabilités car, l’échec de cette opération longtemps en gestation, pourrait avoir un impact négatif dans la suite des évènements à venir. Disons-le plutôt nettement, une maladresse de ce genre, serait synonyme d’un coup de main donné à Wade et son régime libéral, consciemment ou inconsciemment.
Le M23, qui depuis le 23 juin dernier travaille sans relâche à mobiliser les Sénégalais autour de la défense de la Constitution, pour une élection libre transparente et démocratique, mène bien sa partition. Si nous considérons, nous militants du M23, que notre unique et seul adversaire c’est Abdoulaye et son clan, car c’est eux qui détiennent la réalité du pouvoir et gère le pays, nous n’avons pas le droit de déployer nos principales forces groupées, ailleurs que sur lui et tous ceux qui le soutiennent de quelque manière que ce soit. C’est pourquoi, l’unité et la cohésion dans les actions à mener, sont une exigence et une nécessité absolues. L’ennemie jurée des forces vives de progrès et de rupture d’avec le passé, c’est la division dans nos rangs, et c’est elle qui constitue dans le même temps, l’arme fatale préférée et efficace de Me Wade, pour déstabiliser nos forces. Un homme averti, en vaut deux. Le M23 est un échelon supérieur que nous n’avons jamais connu dans le passé de notre pays, par sa base plus large et sa composition plus diversifiée donc, un atout de plus.
Le Sénégal, par la qualité et la quantité des ressources humaines en tous genres qu’il renferme, mérite d’être doté d’une équipe de dirigeants intègres, compétents, patriotes et pétris d’éthiques avec le sens républicain. Les Assises nationales ont révélé que si nous nous mettons ensemble, nous pouvons produire de la qualité pour nous-même et par nous-mêmes. Le 26 Février 2012 est une occasion pour les forces patriotiques et de progrès, massées dans le M23, de renverser la tendance actuelle, à savoir mettre fin au régime libéral, pour cela, aucun apport d’un patriote n’est à négliger. En tout cas, nous sommes tous responsables face au devenir de notre pays, certainement à des degrés divers. Alors Niasse et Tanor vont ouvrir le ban ce 31 Octobre 2011.
Mandiaye Gaye
Gaye_mandiaye@hotmail.com