’’Le Sénégal, en matière de dialogue interreligieux est en terrain connu. Voilà un pays qui dans les années 1960, majoritaire à près de 80 pour cent musulman a élu pendant plus de 20 ans un président catholique. Avec l’appui des chefs religieux musulmans’’, a dit M. Sourang, lors de l’ouverture du colloque ’’Enracinement et ouverture : plaidoyer pour le dialogue interreligieux’’.
D’une durée de deux jours, la rencontre se tient à l’initiative de l’ambassade d’Israël, de la Fondation Konrad Adenauer (FKA), de l’Université Cheikh Anta Diop et de l’Association sénégalaise de coopération décentralisée. Elle enregistre notamment la participation du rabbin Dov Maimon, venu d’Israël.
Le Sénégal constitué ’’un exemple fondamental de traditions de tolérance’’, a ajouté le ministre selon qui ’’n’importe quel Sénégalais réfléchit d’abord en tant que Sénégalais avant de dire qu’il est de telle ou telle confession. Il y a une spécificité sénégalaise parce qu’on est tellement habitué nous ici au Sénégal à vivre ça’’.
’’Ici au Sénégal, a-t-il relevé, c’est une spécificité qui nous est tellement spontanée qu’on n’a pas l’habitude de voir venir. C’est quand, il y a des poussées de petits groupuscules extrémiste qu’on se rend compte’’.
Selon lui, la disposition des Sénégalais au dialogue interreligieux est due à l’enracinement de l’islam confrérique depuis la nuit des temps.
’’Avec l’enracinement de l’islam confrérique qui constitue des structures d’éducation, de religion et de stabilisation, beaucoup de phénomènes dits intégristes qui sont le fait d’un islam émietté et atomisé, nous ne les connaissons pas ici’’, a expliqué le ministre de l’Enseignement supérieur, des Universités et des Centres universitaires.
’’La science politique moderne notamment aux Etats-Unis montre que là où il y a un islam confrérique extrêmement puissant, les groupuscules intégristes ont du mal à s’implanter’’, a indiqué Moustapha Sourang, non sans mettre l’accent sur le rôle de formation des ’’dahiras’’, structures générées par les confréries.
BHC/CTN
D’une durée de deux jours, la rencontre se tient à l’initiative de l’ambassade d’Israël, de la Fondation Konrad Adenauer (FKA), de l’Université Cheikh Anta Diop et de l’Association sénégalaise de coopération décentralisée. Elle enregistre notamment la participation du rabbin Dov Maimon, venu d’Israël.
Le Sénégal constitué ’’un exemple fondamental de traditions de tolérance’’, a ajouté le ministre selon qui ’’n’importe quel Sénégalais réfléchit d’abord en tant que Sénégalais avant de dire qu’il est de telle ou telle confession. Il y a une spécificité sénégalaise parce qu’on est tellement habitué nous ici au Sénégal à vivre ça’’.
’’Ici au Sénégal, a-t-il relevé, c’est une spécificité qui nous est tellement spontanée qu’on n’a pas l’habitude de voir venir. C’est quand, il y a des poussées de petits groupuscules extrémiste qu’on se rend compte’’.
Selon lui, la disposition des Sénégalais au dialogue interreligieux est due à l’enracinement de l’islam confrérique depuis la nuit des temps.
’’Avec l’enracinement de l’islam confrérique qui constitue des structures d’éducation, de religion et de stabilisation, beaucoup de phénomènes dits intégristes qui sont le fait d’un islam émietté et atomisé, nous ne les connaissons pas ici’’, a expliqué le ministre de l’Enseignement supérieur, des Universités et des Centres universitaires.
’’La science politique moderne notamment aux Etats-Unis montre que là où il y a un islam confrérique extrêmement puissant, les groupuscules intégristes ont du mal à s’implanter’’, a indiqué Moustapha Sourang, non sans mettre l’accent sur le rôle de formation des ’’dahiras’’, structures générées par les confréries.
BHC/CTN