Muezzin violeur…
En 2010, Yankhoba Badiane avait défrayé la chronique pour avoir été au coeur d'une affaire de viol aux allures d'inceste. Accusé d'avoir violé ses quatre filles, Awa, Mame Fily, Astou, Djamilatou, le père de famille, qui avait été jugé, à l'époque, en chambre de conseil, avait finalement été reconnu coupable et condamné en première instance à 10 ans de prison. Muezzin de la mosquée de Rufisque, au moment des faits, Yankhoba Badiane était hier devant la Cour d'Appel, pour une révision de sa peine. Son procès avait permis de savoir que le sexagénaire avait abusé de ses filles, pendant 5 ans. Mais que l’affaire n'a éclaté qu'après la mort de son épouse. Après analyses médicales, les filles du muezzin s'étaient quasiment toutes retrouvées avec une déchirure hyménale. Seule l’une d’entre- elles, Astou Kane, n'avait pas subi de dommages.
…De Rufisque
Et lors de cette audience qui s'était tenue à huis clos, Yankhoba Badiane avait nié les autres cas de viol, mais avait avoué avoir tenté d’entretenir des relations sexuelles avec Astou qui a pris la fuite. Cette dernière âgée de 19 ans au moment des faits et qui vient après l’aînée de la famille a versé, hier, de chaudes larmes. Hier encore, devant la barre de la Cour d'Appel, il a tout nié. Il faut dire que l'une des filles du mis en cause, Awa Kane, a soutenu son père, malgré tout. «Qu’il soit bon ou mauvais, il reste toujours notre père», a-t-elle dit à la barre, alors que les autres lui ont pardonné. Le père de famille incestueux aussi a demandé pardon à chacune de ses filles. Les avocats de Yankhoba ont demandé à la Cour de réduire la peine de 10 à 5 ans. Car «les enfants vivent dans une situation précaire. Elles ont perdu leur mère et la maison n’a plus d’eau ni d’électricité», a soutenu l'avocat. Le Parquet général a lui demandé la confirmation de la peine de la première instance. L'affaire sera vidée le 13 juin prochain.
SOURCE:Popxibaar.com
En 2010, Yankhoba Badiane avait défrayé la chronique pour avoir été au coeur d'une affaire de viol aux allures d'inceste. Accusé d'avoir violé ses quatre filles, Awa, Mame Fily, Astou, Djamilatou, le père de famille, qui avait été jugé, à l'époque, en chambre de conseil, avait finalement été reconnu coupable et condamné en première instance à 10 ans de prison. Muezzin de la mosquée de Rufisque, au moment des faits, Yankhoba Badiane était hier devant la Cour d'Appel, pour une révision de sa peine. Son procès avait permis de savoir que le sexagénaire avait abusé de ses filles, pendant 5 ans. Mais que l’affaire n'a éclaté qu'après la mort de son épouse. Après analyses médicales, les filles du muezzin s'étaient quasiment toutes retrouvées avec une déchirure hyménale. Seule l’une d’entre- elles, Astou Kane, n'avait pas subi de dommages.
…De Rufisque
Et lors de cette audience qui s'était tenue à huis clos, Yankhoba Badiane avait nié les autres cas de viol, mais avait avoué avoir tenté d’entretenir des relations sexuelles avec Astou qui a pris la fuite. Cette dernière âgée de 19 ans au moment des faits et qui vient après l’aînée de la famille a versé, hier, de chaudes larmes. Hier encore, devant la barre de la Cour d'Appel, il a tout nié. Il faut dire que l'une des filles du mis en cause, Awa Kane, a soutenu son père, malgré tout. «Qu’il soit bon ou mauvais, il reste toujours notre père», a-t-elle dit à la barre, alors que les autres lui ont pardonné. Le père de famille incestueux aussi a demandé pardon à chacune de ses filles. Les avocats de Yankhoba ont demandé à la Cour de réduire la peine de 10 à 5 ans. Car «les enfants vivent dans une situation précaire. Elles ont perdu leur mère et la maison n’a plus d’eau ni d’électricité», a soutenu l'avocat. Le Parquet général a lui demandé la confirmation de la peine de la première instance. L'affaire sera vidée le 13 juin prochain.
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