Globo est le studio sénégalais dans lequel Nadia Mladjao, alias Imany, a enregistré son dernier album : « The Wrong Kind of War » (Le mauvais genre de guerre).

ARTISTE VRAIE ET MILITANTE DE LA CAUSE NOIRE

Imany, qui revendique la « vérité » et une plus grande visibilité de l’Histoire Noire, apparaît plus engagée dans ses lyrics et bien plus politique. L’éducation se présentant comme un moyen de juguler la violence et susciter des destins : « Tous ces hommes [notamment noirs Ndlr] qui finissent sur des t-shirts ont changé la vie de million de gens et on n’apprend toujours pas leur histoire à l’école. Il y a des gamines et même des adultes qui ne savent pas qui ils sont. Si leurs parcours étaient davantage mis en valeur, d’autres trouveraient la force et l’inspiration d’en faire autant, parce que l’on ne peut pas dire que l’on vive dans des temps sereins ».

REAL WORLD

S’ancrant dans le réel, la Française d’origine Comorienne a délivré une prestation remarquée aux Victoires de la musique. « On se doit d’être les voix de ceux et celles qui n’en n’ont pas » a-t-elle affirmé, faisant référence notamment à Adama Traoré et Théo, deux jeunes noirs victimes de graves bavures policières en France. A époque trouble, artiste engagée et passionnée. Imany semble avoir trouvé ses marques et son créneau : l’activisme en musique. Elle se définit d’ailleurs comme MalcolmiXienne. En rapport à Malcolm X dont elle souligne que le combat concernait certes l’homme noir mais vu comme épitomé de toutes les souffrances humaines.

GORÉE

Sénégal encore avec l’île de Gorée comme décor de la pochette de l’album. Un décor qui par son histoire, se révèle tout aussi poignant qu’un personnage.

TOURNÉE

Sa tournée de promo mènera la chanteuse à la voix rocailleuse sur les routes nord-américaines en mars. Les USA qu’elle connaît peu ou prou pour y avoir exercé comme mannequin dès l’âge de 19 ans.